Arcachon est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Cette station balnéaire a été créée en 1857 par détachement d'une partie de la commune de La Teste-de-Buch.
Partie intégrante de l'ancienne province de Gascogne, elle s'inscrit dans le périmètre du Pays de Buch, des Landes de Gascogne et de la forêt des Landes.
Ville éponyme du bassin d'Arcachon, mais non la plus peuplée avec une population de 11 259 habitants en 2021, elle est au centre d'une unité urbaine de 69 218 habitants en 2021 et est une des grandes stations balnéaires de la côte atlantique, aux côtés de Royan, Biarritz, Les Sables-d’Olonne ou La Baule.
Station balnéaire et port de pêche, la commune est délimitée au nord par le bassin d'Arcachon, au sud par la commune de La Teste-de-Buch, dans laquelle la station de Pyla-sur-Mer constitue un prolongement de celle d'Arcachon.
Les communes limitrophes sont La Teste-de-Buch et Lège-Cap-Ferret.
Les principales voies de communication sont :
Les moyens locaux de transport sont :
Du 1er juillet 2015 au 31 août 2020, Arcachon a aussi disposé de voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré en partenariat avec la BlueCub de Bordeaux.
Arcachon bénéficie aussi du vaste réseau de pistes cyclables autour du bassin, reliant Biscarrosse à Pyla-sur-Mer, Pyla-sur-Mer à La Teste-de-Buch, La Teste-de-Buch à Arcachon, notamment aux plages de la station. On peut également longer le littoral d'Arcachon au Teich en passant par La Teste-de-Buch et Gujan-Mestras. Une extension entre Le Teich et Biganos permet désormais de faire le tour complet du bassin.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 979,5 mm pour la période 1981-2010.
Arcachon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes et 69 218 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arcachon - La Teste-de-Buch, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,.
La station voit le jour au XIXe siècle, alors que la vogue des bains de mer connaît un grand développement. En quelques décennies, les dunes jusque-là vierges sont loties. Le , Napoléon III signe un décret impérial qui transforme le quartier de pêcheurs d'Eyrac (alors quartier de La Teste, il est un mélange hétéroclite de 280 maisons modestes et cabanes de pêcheurs prolongées par des petits débarcadères) en une commune nouvelle, sous le nom d'Arcachon qui accueille durant les premiers mois d'été une population de plus de 2500 touristes, dont les trois quarts sont Bordelais.
De 1862 à 1865, est construite la « ville d'hiver » sous l'impulsion des frères Pereire, où une clientèle aisée en provenance de Bordeaux puis de toute l'Europe vient se prémunir des rigueurs de l'hiver . Une parure monumentale d'inspirations diverses donne peu à peu son visage à la ville : casino Mauresque, buffet chinois (aujourd’hui disparus) apportent une touche exotique, au milieu d'immeubles cossus et de villas qui utilisent une large palette de styles architecturaux.
Puis Arcachon devient « la ville aux quatre saisons », selon la volonté des promoteurs de la station (notamment des journalistes locaux et du syndicat d'initiative créé le 19 avril 1905), qui souhaitent prolonger la vie touristique et économique toute l'année. À la Ville d'Hiver (ville haute au tracé curviligne avec ses allées sinueuses servant de brise-vent pour abriter des courants d'air les malades pulmonaires et favoriser leur convalescence), viennent s'ajouter trois autres quartiers : une « Ville d'Été » (ville basse au plan en damier qui se développe surtout à la fin du XIXe siècle mais dont le premier lotissement apparaît en 1842 où des maisons à louer sont édifiées ainsi que de nombreux chalets avec jardins d'agrément), puis une « Ville d'Automne » et une « Ville de Printemps » au début du XXe siècle. L'allée Faust, située près du parc mauresque, est une avenue exceptionnelle sur le plan architectural. Dans d'autres quartiers d'Arcachon, on peut admirer par exemple le château Deganne (devenu casino) ainsi que d'autres constructions du boulevard de la Plage ou du boulevard Deganne.
Récemment, le centre-ville a fait l'objet d'une réhabilitation, caractérisée notamment par la création d'une nouvelle place nommée place des Marquises et inaugurée le . Ce nouvel espace, situé entre la mairie et le boulevard de la Plage, est un résumé des styles les plus remarquables de la ville d'Arcachon.
Trois autres quartiers importants sont : l'Aiguillon, les Abatilles et le Moulleau.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (74,9 %), forêts (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %), eaux maritimes (0,2 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le territoire de la commune d'Arcachon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernées par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne. Aux XXe et XXIe siècles, les événements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siècle, les tempêtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marqué les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection). La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013 et 2018,.
Arcachon est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures,.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des avancées dunaires. La migration dunaire est le mouvement des dunes, vers l’intérieur des terres. Les actions conjuguées de la mer et du vent ont pour effet de déplacer les sables et donc de modifier la morphologie du littoral.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 26,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 455 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 262 sont en aléa moyen ou fort, soit 41 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM,.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Arcachon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments.
L'étymologie du toponyme Arcachon est controversée (grammatici certant). Selon B. et J.-J. Fénié, elle est liée à la racine aquitanienne *aruka (« ouverture, baie » ou « brèche, fente, crevasse » se rapportant à l'exutoire primitif de l'Eyre, auquel s'applique le suffixe -ixonne attesté ailleurs). Olivier de Marliave présente d'autres hypothèses étymologiques : Arcachon pourrait venir du gascon arqueseon (« brai sec » de pin, d'où dériverait le terme arcanson qui désigne la colophane, un des principaux constituants de la résine de pin, qui fut localement récoltée pendant des siècles). Il considère que l'étymologie la plus probable est qu'Arcachon soit composé du préfixe gaulois are (« près de », « devant ») et du radical casso (« chêne » en celtique puis en occitan). Ce toponyme serait ainsi en lien avec les boisements anciens d'Arcachon qui sont naturels, contrairement à la majorité de la forêt des Landes. Des dunes boisées de la « petite montagne d'Arcachon » (toponyme probablement en référence avec les Pyrénées où les troupeaux d'ovins transhumaient durant l'été) qui s'étendait à l'emplacement de la commune arcachonnaise (les boisements de la forêt d'Arcachon étant dues notamment à la fixation des dunes par des semis de pins maritimes au début du XIXe siècle) , subsistent encore des chênes pédonculés, des arbousiers et des pins dont on estime que les anciens prédécesseurs ont été exploités par quelques-uns des tout premiers gemmeurs. Cette « petite montagne » s'oppose à la « grande montagne » qui désigne la forêt usagère de La Teste-de-Buch.
Le nom gascon en est Arcaishon.
Jusqu'au début du XIXe siècle, Arcachon se réduit à quelques cabanes de pêcheurs et de résiniers en bordure du bassin d'Arcachon.
Louis XVI ayant l'intention d'établir un port militaire dans la baie d'Arcachon, il était nécessaire en premier lieu de fixer les sables des dunes. L'ingénieur de la marine Charlevoix de Villiers étudie la question et propose, en 1779, l'emploi de plantations. Victime d'intrigues, il tombe en disgrâce. Le problème est repris neuf ans plus tard par Nicolas Brémontier. Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement. Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisants.
En 1841, une ligne de chemin de fer relie Bordeaux et La Teste-de-Buch. En 1845, un débarcadère en eau profonde est construit sur la baie, à cinq kilomètres au nord de La Teste-de-Buch ; une route, tracée à travers les prés salés, le dessert. Des villas se construisent : Arcachon est née.
Dans la première partie du XIXe siècle, le site déjà apprécié pour la qualité de son climat, connaît un essor très rapide, en particulier grâce à la création de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste, qui amène sur le Bassin des gens de toute la région. En 1823, un capitaine au long cours normand, François Legallais ouvre un établissement de bains de mer baptisé Bel-Air visant une clientèle aisée.
Arcachon, ancien quartier de La Teste-de-Buch, est érigée en commune par décret impérial (Napoléon III) le . Alphonse Lamarque de Plaisance, le premier maire, est également le père de la devise de la ville : Heri solitudo, hodie vicus, cras civitas soit Hier désert, aujourd’hui village, demain cité, tout à fait prémonitoire.
Thalassothérapie, climatothérapie et même plus tard thermalisme, avec la découverte en 1923 de la source Sainte-Anne des Abatilles, le destin d'Arcachon s'oriente dès l'origine vers celui d'une ville de santé.
Banquiers et propriétaires du chemin de fer entre Bordeaux et La Teste, les frères Pereire décidèrent alors de prolonger la ligne jusqu'à Arcachon avec l'idée de faire de cet endroit un pôle commercial et portuaire. Déjà nombreux sont ceux qui venaient par le chemin de fer profiter de la région et des courses landaises se déroulant dans les arènes d'Arcachon (arènes en dur qui ont été démolies) et de La Teste (arènes en bois pouvant accueillir 5 000 personnes, se trouvant sur l'ancienne place du Coum, aujourd’hui place Edmond-Rostand, derrière les prés salés).
Le projet commercial n'eut pas un grand succès, mais les frères Pereire développèrent le tourisme estival et thermal en acquérant les terrains où ils fondèrent la Ville d'Hiver. À partir de ce moment-là, la ville ne cessa de s'enrichir d'établissements incitant au luxe et à la détente comme le célèbre casino de la plage construit en 1853 appelé également Château Deganne du nom de son constructeur. Au XXIe siècle, elle bénéficie selon une étude d'une des plus fortes attractivité parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Honfleur, Noirmoutier-en-l'Île, Étretat et Deauville.
L'abbé Mouls, incontournable, galvanise les énergies, crée la première procession nautique qui deviendra une institution locale, fait la promotion de la culture de l'huître, devient premier président de la société scientifique, crée une harmonie municipale.
Le 10 octobre 1859, sur le parvis de l'église Notre-Dame d'Arcachon qu'il a fait construire, Xavier Mouls, un des fondateurs de la cité, est félicité et décoré de la Légion d'honneur par l'empereur Napoléon III en personne accompagné par sa famille et les plus hautes notabilités de l'Empire. C'est sa consécration et la récompense suprême.
Mais il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne. L'abbé trop présent, trop entreprenant, se mêle de politique, se fait des ennemis, et sur décision du cardinal Donnet sera contraint de quitter la ville d'Arcachon en 1869. Des consignes strictes sont alors données par la mairie, en parfait accord avec le palais archiépiscopal de Bordeaux, pour anéantir jusqu'au souvenir de son existence.
Il faudra attendre le 14 février 1954 pour entendre sa réhabilitation par le docteur Fleury (président de la Société scientifique d'Arcachon) car « de si loin qu'elle arrive ou si enfermée qu'elle soit dans les oubliettes, la vérité finit toujours par surgir ».
Aujourd'hui encore, certaines associations, telle la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, se battent pour que cessent « l'injuste oubli et la honteuse ingratitude dont continue à être victime l'abbé Mouls, fondateur d'Arcachon ».
Les constructeurs de la ville furent également inspirés par le style colonial avec le Casino Mauresque appelé également Casino de la forêt à cause de son emplacement sur la dune boisée de la Ville d'Hiver. Son architecture était inspirée de l'Alhambra de Grenade et de la Mosquée de Cordoue. Après avoir eu son heure de gloire, il fut plus ou moins délaissé et finit par être détruit par un incendie en 1977.
Dans la Ville d'Hiver, il y a à son emplacement géographique dans le parc mauresque, une allée du Moulin Rouge en hommage au grand peintre Toulouse-Lautrec qui passait ses vacances à Arcachon. Ce dernier avait une maison au bord de la plage et aimait se baigner.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand y fait stationner le 950e régiment hindou en garnison. Plusieurs résistants arcachonnais se distinguent, comme Léon Cigarroa, directeur de la succursale de la Banque de France, qui mourut lors de son transfert vers Dachau à bord du « Train fantôme »,, Marie Bartette, mercière déportée à Ravensbrück, le lieutenant Robert Duchez, futur maire-adjoint d'Arcachon, et Léo Neveu, photographe mort en 1944 lors d'une attaque contre des Allemands.
La ville est libérée le par les FFI du bataillon d'Arcachon commandé par le capitaine Duchez.
En 2015, un blockhaus est découvert sous le parking de l'office de tourisme. D'une surface de 120 m², il avait été construit en 1943. Accueillant une vingtaine de soldats, il servait de poste de commandement et permettait d'assurer les communications entre les portions du mur de l'Atlantique du bassin d'Arcachon. En 1946, il avait été enfoui.
Un décret du (Journal officiel du ) a créé un arrondissement d'Arcachon comprenant les cantons d'Arcachon, d'Audenge, de Belin-Béliet et de La Teste-de-Buch. Son chef-lieu est fixé à Arcachon.
Les habitants sont appelés les Arcachonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 11 259 habitants, en augmentation de 3,38 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 57,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 998 hommes pour 6 569 femmes, soit un taux de 56,79 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Chaque année, a lieu un concours international de piano, créé par Véronique Bonnecaze.
Station climatique et balnéaire, important port de pêche et de plaisance, pôle commercial, la ville est fréquentée chaque été par près de 90 000 estivants, et, hors saison certains week-ends, par près de 15 000 personnes. Elle a un taux de croissance parmi les plus élevés de la Gironde et du littoral aquitain (+ 1,2 % entre 1999 et 2007).
Arcachon est également une station de ski de 1938 à 1970, la neige étant remplacée par un tapis d'aiguilles de pin. La piste de la ville d'hiver a servi au slalom, à la descente et même au saut à ski. Chaque année, à partir de 1947, se courait sur la piste d’Arcachon la dernière compétition figurant sur le calendrier officiel de la fédération française de ski au même titre que Chamonix ou Megève.
L'économie du bassin est principalement organisée autour de trois pôles :
Les établissements scolaires d'Arcachon sont :
, qui doit être inclus d'ici 2016 dans le pôle océanographique Aquitain.
(Par ordre alphabétique) :
Un timbre postal, d'une valeur de 0,30 franc, représentant le bassin a été émis le 7 octobre 1961 avec une oblitération Premier jour à Arcachon.
Un second timbre, d'une valeur de 54 centime d'euros, a été émis pour les 150 ans de la station balnéaire du bassin. Le premier jour de ce timbre était le 15 mai 2007. En premier plan du timbre figure une pinasse, le bateau traditionnel du bassin. Ce timbre a été dessiné par Thierry Mordant.
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