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Rue de la Folie-Méricourt


Rue de la Folie-Méricourt


La rue de la Folie-Méricourt est une voie du 11e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Origine du nom

La rue porte le nom d'un propriétaire appelé « Marcaut », devenu « Moricaud », puis « Méricourt », qui y possédait une folie — c'est-à-dire une maison de campagne.

Historique

Cette voie indiquée sur le plan de Gomboust, de 1652, est l'ancienne rue principale du hameau de Popincourt.

La rue, qui était le prolongement de la rue Carême-Prenant, s'arrêtait jadis à la rue de Ménilmontant (partie devenue rue Oberkampf) au-delà de laquelle elle se continuait jusqu'à la rue du Faubourg-Saint-Antoine sous le nom de rue Popincourt, rue Bas-Froid et rue Saint-Bernard.

Par arrêté du , elle prend la dénomination de rue de la Folie-Méricourt par réunion de :

  • un tronçon de la rue Popincourt, entre la rue Saint-Ambroise et la rue Oberkampf, qui s'est appelée rue du Bas-Pincourt puis rue Pincourt.
  • de la rue de la Folie-Marcaut de la rue Oberkampf à la rue du Faubourg-du-Temple, qui s'est appelée rue de la Folie-Mauricaut, rue de la Folie-Mauricaute, rue de la Folie-Mauricourt, rue de la Folie-Moricourt et rue de la Folie-Méricourt.

Son urbanisation se développe à partir des années 1780 avec l'aménagement du lotissement de la Nouvelle Ville d'Angoulême.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No  10 et rue Pasteur : emplacement de la caserne Popincourt construite en 1770, pour le logement des Gardes françaises, sur une partie du couvent des Annonciades.
  • No  22 : le portail passé, un corridor enchaîne une succession de cours, chacune reliée à l'autre par une arcade traversant un immeuble. Il s'agit de l'ancien hôpital de Nicolas de Blégny. En 1689, Nicolas de Blégny (1652-1722), chirurgien, apothicaire et chimiste, ouvre dans cette rue une clinique où il soigne les tumeurs, la goutte et l'asthme. Un jardin médicinal lui fournit les plantes destinées à la fabrication de ses remèdes. Auteur de nombreux ouvrages sur les vertus thérapeutiques du thé, du café et du chocolat, il publie en 1692, sous le pseudonyme d'« Abraham du Pradel », Le Livre commode des adresses de Paris, mine de renseignements sur la vie quotidienne au XVIIe siècle. Le pavage dallé permettait d'amortir le cahot des charrettes amenant les malades.
  • No  32 : à partir de 1979, siège des Éditions du Triangle Rose, qui géraient le magazine Le Gai Pied.
  • No  96 : plaque en mémoire du résistant Charles Wolmark, fusillé par les Nazis le .

Dans la littérature

Pierre Gripari a publié en 1983 un recueil de contes intitulé : Les Contes de la Folie Méricourt. En voici le préambule :

« La sorcière de la rue Mouffetard, bien connue des lecteurs des Contes de la rue Broca, décida un beau jour de changer de quartier. Elle s'installa donc sur la rive droite de la Seine, rue de la Folie-Méricourt (elle l'avait choisie à cause de son nom) et se crut désormais bien tranquille. Mais les petits enfants de son nouveau quartier ne tardèrent pas à la détecter, à la dépister, à la chahuter, à exiger enfin qu'elle leur écrive un second recueil de contes. La sorcière s'est assise à sa table, elle a poussé un gros soupir, elle a rassemblé ses souvenirs, puis elle s'est mise à la tâche et… voilà le résultat ! »

Notes

Voir aussi

Articles connexes

  • Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt

Liens externes

  • « La folie de Théroigne de Méricourt », La Chronique médicale, .
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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Rue de la Folie-Méricourt by Wikipedia (Historical)


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