La rue Christophe-Colomb est une voie du 8e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Cette voie qui située dans un quartier où ont été groupés des noms de navigateurs, commence avenue George-V et au 1, place Henry-Dunant et se termine au 54, avenue Marceau.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 1 à la station George V.
Origine du nom
Elle porte le nom de Christophe Colomb (1436-1506), navigateur qui a découvert l'Amérique.
Historique
Cette voie ouverte par un décret du 1865 sur les terrains de l'ancien hospice Sainte-Périne, prend sa dénomination actuelle par un autre décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 6 : Éleuthère Mascart (1837-1908), physicien et météorologue, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences (no 16), habita à cette adresse.
No 7 : la baronne Madeleine Deslandes (1866-1929), dandy féminin de la fin du XIXe siècle, tenait un salon dans cet hôtel. Elle signait ses romans et ses récits « Ossit » (Ilse, Cyrène, etc.) Selon le mot de Jean Lorrain, c'était un véritable « Fairyland », au décor le plus extravagant (crapauds en faïence de toutes tailles, biches en bronze). L'on pouvait y rencontrer Barrès, Forain, le peintre Jacques-Émile Blanche, Lorrain, d'Annunzio et Oscar Wilde[réf. nécessaire].
No 8 : hôtel de Chabrillan,. Félicité de Lévis-Mirepoix (1874-1948) épouse d'Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan (1869-1950), 10e marquis de Chabrillan.
No 10 : maison Sainte-Geneviève fondée par les paroissiens de Saint-Pierre-de-Chaillot en 1876.
No 11 : hôtel Haendler. Bâtiment détruit.
No 12 : le violoniste Delphin Alard y possédait un appartement, où il venait tous les ans passer quelques semaines. Il y est mort le 22 février 1888.
No 11 bis : emplacement du studio Harcourt de 1934 à 1936, avant qu'il ne s'installe avenue d'Iéna[réf. nécessaire].
No 13 : habité par Mme Charles Dettelbach qui tenait un salon musical.
Notes et références
Liens externes
Les archives de la gestion des travaux à l’hôtel de Chabrillan pour le Second Empire sont conservées aux Archives nationales (France).
Sources
André de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. 1.
Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.