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Fusillade de Baton Rouge

La fusillade de Baton Rouge a fait quatre morts et trois blessés en juillet 2016.

Contexte

La fusillade a lieu dix jours après une autre fusillade à Dallas, au cours de laquelle le militant noir américain Micah Johnson tue cinq policiers blancs au cours d'une manifestation contre le racisme policier aux États-Unis.

L'actualité récente était marquée par la mort, à quelques jours d'intervalle, de deux noirs américains abattus par la police : Philando Castile (en) dans le Minnesota, et Alton Sterling (en), à Baton Rouge même. La vidéo des derniers instants d'Alton Sterling est partagée sur les réseaux sociaux et indigne une grande partie de l'opinion.

En mars 2018, le procureur général de la Louisiane rendra un ordonnance de non-lieu contre les policiers accusés de la mort d'Alton Sterling.

Déroulement

Le 17 juillet 2016, Gavin Eugene Long (29 ans), originaire de Kansas City, dans le Missouri, ouvre le feu avec un fusil d'assaut sur six policiers à Baton Rouge aux environs de 8 h 40 CDT.

Bilan

Trois policiers sont tués : deux d'entre eux font partie de la police municipale de Baton Rouge (Baton Rouge Police Department). Le troisième est adjoint au shérif de la paroisse de Bâton-Rouge Est. Trois autres fonctionnaires sont blessés, dont un dans un état grave.

L'auteur de la fusillade est abattu.

Enquête

Profil de l'auteur

Gavin Eugene Long est un noir américain de 29 ans, ancien soldat, membre du corps des Marines de 2005 à 2010 et vétéran de la guerre d'Irak au cours de laquelle il reçoit une médaille pour bonne conduite. Il s'intéresse depuis plusieurs années à la cause noire aux États-Unis. En 2015, il change légalement son nom et devient Cosmo Ausar Stepenra, membre de la Nation Washitaw, un groupe noir américain qui revendique être une nation souveraine.

Au lendemain de la fusillade de Dallas, il twitte « Le tireur n’est pas blanc, il est l’un des nôtres ! ».

Réactions

Le président Barack Obama a condamné la fusillade dans un communiqué et a ajouté que « ce sont des attaques contre les fonctionnaires, sur l'État de droit, et sur la société civilisée, et [elles] doivent cesser ».

Le gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards a publié une déclaration après la fusillade : « C'est une attaque indicible et injustifiée sur nous tous, à un moment où nous avons besoin d'une unité et d'une guérison ».