Aller au contenu principal

Smilodon fatalis


Smilodon fatalis


Smilodon fatalis est une espèce fossile de félidés appartenant au genre également fossile Smilodon. Elle vivait en Amérique du Nord durant le Pléistocène, soit entre 1,6 million d'années et 10 000 ans.

Classification

L'espèce Smilodon fatalis est décrite en 1868 par le paléontologue américain Joseph Leidy (1823-1891),.

Synonymes

Selon Paleobiology Database en 2023, le nombre de synonymes s'établit à dix :

  • Felis fatalis,
  • Machaerodus fatalis,
  • Trucifelis fatalis,
  • Machaerodus floridanus Leidy 1889,
  • Smilodon californicus Bovard 1907,
  • Smilodon floridanus Leidy 1889,
  • Smilodon nebraskensis Matthew 1918,
  • Smilodon trinitiensis Slaughter 1960,
  • Smilodontopsis conardi Brown 1908,
  • Smilodontopsis troglodytes Brown 1908

Fossiles

Selon Paleobiology Database en 2023, le nombre de collections de fossiles référencées est trente-sept :

  • Quaternaire, trente-et-une des États-Unis, quatre collections du Mexique, une du Pérou, une en Uruguay.

Description

Ce Machairodontinae est l'espèce la plus connue du genre Smilodon. Il s'agit de la seconde plus grande espèce du genre : elle mesurait 1,9 m de long et presque 1,1 m de haut.

Ses gigantesques canines de 18 à 20 cm de long lui servaient probablement à « poignarder » ses victimes.

Phylogénie

Smilodon fatalis descend de Smilodon gracilis et partage un ancêtre commun avec Smilodon populator.

Phylogénie des genres actuels de félins d'après Johnson et al. (2006) :

Extinction

Les deux dernières espèces de Smilodon vivaient à la même époque mais disparurent lors de l'extinction du Quaternaire, il y a environ 10 000 ans. La disparition en Californie de Smilodon fatalis, il y a 12 900 ans, a été provoquée par l'asséchement du climat, l'activité humaine et les grands incendies qui en découlèrent.

Son émis

D'après une étude publiée en 2023 par une équipe de l'université d'État de Caroline du Nord, il est possible que Smilodon fatalis ait produit un ronronnement,.

Les études antérieures laissaient penser qu'il rugissait, car l'appareil hyoïdien des félins vivants qui rugissent compte sept os et celui de Smilodon fatalis en compte sept. Cependant c'est aussi le cas de la panthère des neiges, ainsi que de la panthère nébuleuse, mais ces espèces ne rugissent pas. Aussi l'équipe a-t-elle comparé les formes des os hyoïdes de neuf espèces vivantes, dont cinq ronronnent et quatre rugissent, avec 105 spécimens conservés au musée du site de La Brea Tar Pits à Los Angeles. Il est apparu que l'espèce vivante dont l'appareil hyoïdien présente les formes les plus proches de celui de Smilodon fatalis est le chat domestique, ce qui a conduit à la conclusion d'un possible ronronnement de l'espèce fossile. Il se peut aussi qu'elle ait produit un son distinct à la fois du ronronnement et du rugissement.

Giuseppe Zanotti Luxury Sneakers

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • (en) Joseph Leidy, Notice of Some Vertebrate Remains from Harden County, Texas., vol. 20, coll. « Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia », , p. 174-176. 

Liens externes

  • Ressources relatives au vivant :
    • Paleobiology Database
    • Global Biodiversity Information Facility
    • iNaturalist

Notes et références

  • Portail des félins
  • Portail de la paléontologie
  • Portail de la Préhistoire
  • Portail du Cénozoïque
  • Portail de l’Amérique

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Smilodon fatalis by Wikipedia (Historical)