Les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Croatie font face à un ensemble de difficultés et de discriminations que ne vivent pas les personnes non-LGBT.
Le code pénal établi le 27 mai 1852 dans le Royaume de Croatie des Habsbourgs (le premier code moderne en croate) ne mentionne pas l'homosexualité comme un crime. Un projet ultérieur du nouveau code pénal de 1879 pour le Royaume de Croatie-Slavonie proposait que les actes homosexuels masculins soient punis d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison, mais ce projet n'a jamais été officiellement adopté.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les personnes homosexuelles ont été poursuivies sous divers régimes fascistes. Les Partisans yougoslaves communistes ont prononcé plusieurs condamnations à mort pendant la guerre contre des partisans dont l'homosexualité avait été révélée.
L'homosexualité est dépénalisée depuis 1977.
En 2003, les couples homosexuels qui partagent le même domicile depuis au moins trois ans obtiennent en cas de décès la même protection que celle des hétérosexuels dans le même cas.
En 2013, l'interdiction du mariage homosexuel est introduite dans la Constitution croate.
En 2014, un partenariat de vie est créé, ouvert aux couples homosexuels,.
En , le Tribunal constitutionnel de Zagreb reconnaît à un couple d'hommes le droit de devenir famille d'accueil. La décision est confirmée par la justice début ,. Vers la fin du même mois, les habitants de la ville d'Imotski brûlent une effigie d'un couple d'hommes et d'un enfant en protestation de cette décision,.
Les discriminations sont interdites par le code pénal depuis 2009. Dans les faits, les personnes LGBT continuent d'être menacées de violence, comme par exemple lors de la marche des fiertés de Split de 2011. L'opposition aux droits des personnes LGBT est encore présente mais des améliorations sont apparues.
Les personnes peuvent changer légalement de genre depuis 2013,.
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