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Jeune Garde antifasciste


Jeune Garde antifasciste


La Jeune Garde antifasciste est une organisation antifasciste française d'extrême gauche, fondée en 2018. Elle est parfois critiquée pour ses actions jugées violentes.

Histoire

La Jeune Garde antifasciste, est fondée en janvier 2018 à Lyon. Elle se développe en 2019 avec l'ouverture d'une section à Strasbourg, puis en 2020 avec une nouvelle section à Paris. En 2021, des sections locales à Lille et à Montpellier suivent[source insuffisante]. Le groupe utilise les Trois Flèches comme logo, en référence à celui de la Section française de l'Internationale ouvrière,.

En , le porte-parole de la Jeune Garde lyonnaise Raphaël Arnault déclare que des membres du groupe d'extrême droite Zouaves Paris l'auraient agressé à Paris-Gare-de-Lyon,. Fin , des manifestants de la Jeune Garde antifasciste affrontent des membres du Collectif Némésis, un groupe de femmes identitaires qui se décrit comme féministe, après que des membres de Némésis eurent tenté de rejoindre une marche de protestation contre les violences sexuelles à Paris organisée par le collectif #NousToutes. Au cours de cette marche, les membres de la Jeune Garde ont notamment affirmé « Allez les fachos, on va vous manger, on va vous tuer ».

En , une conférence antifasciste à Strasbourg à laquelle la Jeune Garde assiste est attaquée par des membres du groupe hooligan et néo-nazi Strasbourg Offender. En mai 2022, Raphaël Arnault démissionne de son poste de porte-parole de la section lyonnaise pour se présenter aux élections législatives de 2022, avec le soutien du Nouveau Parti anticapitaliste,.

Le , le groupe rejoint le Nouveau Front populaire à l'occasion des élections législatives anticipées de 2024. Le chef de la Jeune Garde, Raphaël Arnault, est investi par La France insoumise dans la première circonscription de Vaucluse, ce qui suscite des critiques du PS qui juge cette candidature inapte à rassembler la gauche. Selon Europe 1, Raphaël Arnault possède trois fiches S,.

Objectifs

En mars 2018, le groupe publie une déclaration décrivant ses objectifs comme une réaffirmation du mouvement antifasciste dans les villes, expliquant notamment que les mouvements préexistants étaient trop isolés de la société et traitaient les groupes fascistes comme s'ils existaient en vase clos, négligeant également l'importance des luttes contre le capitalisme, le racisme et les autres formes d'oppression[source insuffisante]. Raphaël Arnault déclare que la coopération entre les différents mouvements et partis de gauche est un objectif clé pour le groupe.

Critiques et affaires judiciaires

La Jeune Garde est critiquée par certains antifascistes qui l'accusent notamment de ne pas en faire assez pour placer l'antiracisme au centre de son mouvement. Le Groupe antifasciste Lyon et environs lui reproche un antifascisme « de salon » et de ne pas inclure la lutte contre l'État et le capitalisme dans leur antifascisme.

Pour Le Figaro, bien que ce mouvement antifasciste cherche à gagner en respectabilité, il s'est néanmoins « surtout distingué par ses actions violentes ». Un des cadres du groupe, Hamma Alhousseini, est condamné en pour une agression dans un bar du Vieux Lyon. Il a également fait l'objet d'une enquête pour apologie du terrorisme après avoir relayé sur les réseaux sociaux un soutien au mouvement terroriste djihadiste Boko Haram ainsi qu'« une approbation implicite de la décapitation de Samuel Paty ».

Ses membres sont accusés d'agressions par des figures de l'extrême droite comme Éric Zemmour, mais également au sein du milieu militant antifasciste, le collectif Coordination féministe antifasciste les accusant d'agressions visant des femmes antifascistes. Europe 1 décrit l'organisation comme un « groupuscule souvent impliqué dans des rixes contre des groupes d’ultradroite. Cette violence se retrouve également dans les cortèges, lui qui soutient les Blackblocs, des militants vêtus de noir placés en tête de cortège et pour qui les policiers sont des cibles ».

Le Canard enchaîné révèle que huit militants de la Jeune Garde (faisant selon le journal, office de service d'ordre pour Rima Hassan, tandis que le Parquet affirme que « rien ne laisse penser ça ») sont mis en examen en juillet 2024 pour « violences en réunion [...] en raison de la race, de l’ethnie, de la nation ou de la religion » après l'agression présumée en mai d'un mineur soupçonné par ces militants d’appartenir à la Ligue de défense juive. Selon leur avocate, il ne s'agirait que d'une « altercation [verbale] entre pro et anti-Palestine » sans aucune violence physique, alors que Jordan Bardella évoque lui un « passage à tabac ».

Composition

Selon Jean-Yves Camus, la plupart de ses membres sont issus de « la mouvance anarcho-libertaire ».

Références

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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Jeune Garde antifasciste by Wikipedia (Historical)