La Ligne de démarcation est un film franco-italien de Claude Chabrol, sorti le , et adapté du roman du même titre de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant FFL.
Synopsis
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis...
Fiche technique
Titre original : La Ligne de démarcation
Réalisation : Claude Chabrol
Scénario : Colonel Rémy (roman) et Claude Chabrol
Dialogues : Claude Chabrol
Décors : Guy Littaye
Costumes : Dolly Cousteau
Photographie : Jean Rabier
Cadreur : Claude Zidi
Son : Guy Chichignoud
Musique : Pierre Jansen
Scripte : Annie Maurel
Montage : Jacques Gaillard
Production : Georges de Beauregard
Directeur de production : René Dumoulin, Roger Scipion
Sociétés de production :
Société Nouvelle de Cinématographie, Rome-Paris Films (France)
Compagnia Cinematografica Champion (Italie)
Société de distribution : Compagnie Commerciale Française Cinématographique
Pays d'origine : France, Italie
Langue originale : français
Format : noir et blanc — 35 mm — 1,66:1 - son Mono
Durée : 120 minutes
Genre : Film dramatique , Film de guerre
Date de sortie :
France :
Interprétation
Jean Seberg : Mary de Damville, la comtesse anglaise
Maurice Ronet : Pierre, comte de Damville, le mari de Mary
Daniel Gélin : le docteur Lafaye
Reinhard Kolldehoff : le Major von Pritsch
Mario David : Urbain, le garde-chasse des Damville
Jean Yanne : M. Tricot, l'instituteur
Jacques Perrin : Michel, le radio-parachutiste FFL
Claude Léveillée : le major Presgrave, l'agent secret anglais
Jean-Louis Maury : un agent de la Gestapo
Paul Gégauff : un agent de la Gestapo
Stéphane Audran : madame Lafaye, l'épouse du docteur
Noël Roquevert : Eugène Ménétru, le patron du bistrot, ancien combattant (« 13 ») socialiste
Roger Dumas : Le Chéti
Claude Berri : Claude, le chef de la famille juive
Serge Bento : Siméon, le coiffeur
Dominique Zardi : un soldat allemand
Henri Attal : un gendarme
René Havard : Loiseau, interprète pour les Allemands
Pierre Gualdi : le curé du village
Rudy Lenoir : un douanier allemand
Gilbert Servien : le menuisier
Jean-Louis Le Goff : Tavier
Sylvain Joubert
L. Palys : un paysan
David O'Brien : l'aviateur écossais
Bill Curran : l'aviateur américain
G. Bucchini : la femme d'Urbain
Michel Dacquin : un officier allemand
J. Gerster : un soldat allemand
Jean-Marie Arnoux : Gabriel
G. Outrey : un patriote
G. Kern : un patriote
Jacky Job: le maître chien allemand (figurant)
Autour du film
Le futur réalisateur Claude Zidi était assistant caméra sur le tournage du film.
Lieux de tournage : dans le Jura, à Belmont, Chissey, Dole, Pagnoz et Port-Lesney ainsi que dans la Forêt de Chaux.
Erreur : Les aubes blanches des enfants de chœur, n'ont fait leur apparition, qu'à la fin des années 50, dans les années 40, ils portaient des soutanelles noires...
Voir aussi
Bibliographie
Christian Hermelin, « La Ligne de démarcation », Téléciné no 131, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 54, (ISSN 0049-3287)