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Tramway de Lyon


Tramway de Lyon


Le tramway de Lyon est un réseau de tramway qui dessert la ville française de Lyon et une partie de son agglomération. Il est constitué de huit lignes dont sept urbaines qui sont propriété de SYTRAL Mobilités et sont exploitées par Keolis Lyon sous la marque commerciale TCL. La huitième assurant la liaison avec l'aéroport était propriété du Conseil général du Rhône jusqu'au , elle est depuis le propriété de SYTRAL Mobilités. Elle est exploitée par la société Rhônexpress SAS via Transdev Rail Rhône.

Le premier réseau de tramways, mis en service en 1880, a été fermé en 1956. Malgré la politique du « tout voiture » des années 1970, le métro de Lyon voit le jour en 1978. Dès 1989 apparaît l'idée de réimplanter le tramway à Lyon. Après de nombreuses levées de bouclier, un nouveau réseau prend forme, avec l'inauguration en décembre 2000 et la mise en service, le 2 janvier 2001, des nouvelles lignes T1 et T2, puis les lignes T3 en 2006, T4 en 2009, Rhônexpress en 2010, T5 en 2012, T6 en 2019 et T7 en 2021.

Il s'agit du deuxième réseau de France, derrière celui de la région parisienne, par la longueur cumulée des lignes exploitées, la longueur physique du réseau et la fréquentation.

Depuis juin 2020, le parc a dépassé la barre symbolique des 100 véhicules, avec un nombre total de 107 rames, dont 34 rames de 43 mètres de long.

L'exploitation du tramway lyonnais sera assurée à partir de 2025 par la société RATP dev, choisie par appel d'offres, après 32 ans d'exploitation exclusive par la société Keolis.

Histoire

Ancien réseau (1880–1958)

En 1879, est créée la compagnie des Omnibus et tramways de Lyon (OTL). Le premier tramway circule sur la ligne 5 entre Bellecour et Vaise le . Il s'agit d'un tramway à traction animale. Le réseau initial cumule alors plus de 43 kilomètres de lignes.

L'électrification du réseau commence en 1893. En 1906, elle recourt à la Houille blanche de la société La Volta lyonnaise, de Georges Coutagne, qui a une usine électrique à Pomblière Saint Marcel, près de Moûtiers en Tarentaise. Ce choix a permis de diminuer le coût de revient et la création de la première ligne à haute tension française, par le réseau de la Société grenobloise de force et lumière, sur une distance de 180 km, encore jamais atteinte en Europe, sur deux fils en laiton d'un diamètre de six millimètres[réf. nécessaire].

Plusieurs autres compagnies sont créées et obtiennent la concession de lignes, mais sont peu à peu absorbées par l'OTL : ainsi la Société Anonyme du Tramway d'Écully en 1899 ou la Compagnie Fourvière Ouest Lyonnais en 1911.

À l'apogée du réseau en 1930, les 34 lignes de tramways de Lyon transportent près de 160 millions de voyageurs par an.

Mais dès 1923 la municipalité de Lyon choisit d'investir dans les électrobus (autobus à traction électrique par accumulation), pour concurrencer l'OTL et ses tramways. En 1929 3 lignes d'électrobus municipaux sont en fonctionnement. De plus, l'OTL subit un procès interminable engagé par les transporteurs privés en 1925, même si l'OTL gagne en cassation, en 1936, sa filiale "Travaux et Transports" est ruinée. Malgré le succès du "train bleu" (tramway de Lyon à Neuville) en 1932, l'OTL est en difficulté et la place du tramway ne fait que décliner. La ligne de Mornant est remplacée par des autocars en 1934, celles de Sainte Foy et Francheville passent en trolleybus... La Seconde Guerre mondiale est paradoxalement une période d'accalmie pour les tramways lyonnais, car les matériels routiers sont réquisitionnés et des lignes de tramways sont remises en service. Mais à Lyon, pendant la période de la reconstruction et à l'instar de nombreuses autres villes françaises, le tramway est vivement concurrencé par le trolleybus et l'autobus. A partir de 1946, Lyon devient la "ville du trolleybus". Le 30 janvier 1956, le dernier tramway urbain est supprimé, et le 30 juin 1957, le "Train bleu du Val de Saône" disparait également.

Retour du tramway

Le retour du tramway dans l’agglomération lyonnaise fut concrétisé par la mise en service des deux premières lignes le 2 janvier 2001. Ce retour marquait l’aboutissement de près de vingt années de l’histoire des transports en commun lyonnais durant lesquelles le tramway fut épisodiquement évoqué avant d’effectuer son retour. Après la mise en service des trois lignes de métro entre 1978 et 1984. Ainsi en 1983-1984, le STCRL étudia les possibilités d'un construction d'un tramway moderne en le comparant à un métro sur un axe est-ouest. Il fut rapidement abandonné au profit de la réalisation d’une quatrième ligne de métro, la ligne D.

Projet Hippocampe

Au cours de la campagne municipale de 1989, certains élus proposèrent le principe d’un réseau de surface en site propre, complétant le métro : à l’époque, les surcoûts du projet Maggaly alimentaient la chronique politique, enterrant de fait toute extension du métro. Ainsi fut lancé Hippocampe, est un projet de tramway sous Michel Noir. Ce projet signifiait la résurrection du tramway à Lyon en complément de plusieurs prolongements de métro. Cette ligne devait relier Gerland à la station Foch de la ligne A, par un itinéraire de Saint-Fons, le plateau des Minguettes, la gare de Vénissieux, le boulevard des États-Unis, la gare de la Part-Dieu, le domaine universitaire de La Doua et le parc de la Tête d'or.

Constitution du nouveau réseau

Après 40 ans d'oubli, ponctués par une décadence puis une reprise des transports en commun, dont l'élément le plus notable est la création du métro, la décision de principe de créer un nouveau réseau de tramways intervient en 1996, en complément du métro. Ce projet est lancé à l'initiative du maire Raymond Barre, qui fait inscrire un nouveau réseau tram dans le Plan des Déplacements Urbains.

La solution tram, moins chère que le métro (construction et équipement), pourra assurer un débit suffisant sur certaines lignes. Pour cela, les lignes seront en site propre ou disposeront de priorités sur le reste de la circulation.

Deux lignes, T1 et T2, sont mises en service le .

Extensions successives

La ligne T2 a été prolongée à Saint-Priest le , la ligne T1 a été prolongée à Montrochet le . La ligne T3, inaugurée le 27 novembre 2006 (projet LEA), a été mise en service le sur l'emprise du Chemin de Fer de l'Est Lyonnais (CFEL) entre Lyon et Meyzieu. La ligne T4, inaugurée le 20 avril 2009, relie le 8e arrondissement de Lyon à Feyzin, via Vénissieux et le plateau des Minguettes. La ligne T5 a été inaugurée le , et dessert quotidiennement Eurexpo depuis le 5 octobre 2020. La ligne T6 est mise en service commercial le . C'est la première ligne rocade du réseau de Lyon.

Depuis , le Parc OL est desservi quotidiennement par la création d'une ligne T7, exploitée avec une fréquence de 15 minutes en heures de pointe. Les tramways, qui partent de La Soie pour rejoindre le Parc OL en s’arrêtant à chaque station intermédiaire, offrent, sur ce tronçon, 25 % de capacité supplémentaire aux voyageurs. Initialement prévue le 2 novembre 2020, la mise en service du T7 a été reportée à la suite de la crise sanitaire de la Covid-19, pour finalement être effective au . La ligne est la première (et la seule à ce jour) à ne pas du tout desservir la ville de Lyon.

La ligne T2 est prolongée à Hôtel de Région - Montrochet le , afin de mieux desservir le quartier de Confluence et de désaturer la ligne T1 entre Montrochet et Perrache.

Réseau actuel

Aperçu général

Le réseau de tramway est exploité par Keolis Lyon sous le nom Transports en commun lyonnais, sauf pour Rhônexpress géré par CFTA Rhône et indépendant du réseau TCL. Il est composé de six lignes constituant un réseau de 61,8 km de lignes physiques pour 76,7 kilomètres de lignes commerciales. Les tramways bénéficient d'un système de priorité aux carrefours comportant des feux.

Le réseau, composé en février 2021 de huit lignes en incluant Rhônexpress, totalise pour l'instant 103 stations :

Rhônexpress

La liaison Rhônexpress reliant Gare Part-Dieu - Villette à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a été mise en service le 9 août 2010. Le Conseil général du Rhône a concédé le 8 janvier 2007 cette ligne pour 30 ans à Rhônexpress, un consortium qui inclut Vinci (28,2 %, mandataire), Veolia Transport (28,2 %), Vossloh Infrastructure Service (4,2 %), Cegelec Centre Est (2,8 %) et la Caisse des dépôts et consignations. Par délibération du 21 février 2020, le SYTRAL a acté la résiliation du contrat de concession avec la société "Rhônexpress SAS".Les élus du Sytral votent la résiliation du contrat passé avec l'opérateur Vinci pour « motif d'intérêt général ». Les élus estiment que le prix du ticket est trop élevé. À l'issue du préavis, la gestion est reprise par les TCL.

Ce tramway express utilise l'infrastructure de la ligne T3 réalisée par le Sytral sur la plate forme de l'ancien Chemin de fer de l'Est de Lyon (CFEL), et prolongée de Meyzieu à l'aéroport international Saint-Exupéry. Les 22 km de la liaison (dont 7 km de ligne express construite) sont parcourus en moins de 30 minutes par le nouveau matériel roulant, intermédiaire entre tramway et tram-train, avec seulement deux arrêts intermédiaires entre ses deux terminus. Les six rames Tango sont fournies par le constructeur suisse Stadler.

Fréquentation

La fréquentation du tramway de Lyon est en augmentation presque ininterrompue depuis sa mise en service. Les chiffres de fréquentation annuelle comptabilisés et présentés dans le tableau ci-dessous n'intègrent pas ceux de Rhônexpress.

En 2010, le tramway a comptabilisé environ 244 000 voyages par jour, ce qui représentait plus de 15 % des voyages enregistrés par le réseau TCL. En 2017, il a comptabilisé plus de 350 000 voyages par jour, ce qui représentait plus de 20 % des voyages sur le réseau TCL.

En 2023, le tramway transporte 328 000 voy/j

Infrastructure

Voies

Les voies sont constituées de rails à écartement standard, soit 1 435 mm. Il y a deux types de voies pour le tramway de Lyon : les voies sur béton, et les voies sur ballast. Concernant ces dernières, seules les lignes T3, T7 et Rhônexpress en sont équipées.

Lignes aériennes de contact, alimentation électrique

Le tramway de Lyon fonctionne à l'électricité. L'alimentation des rames se fait au moyen d'une ligne aérienne de contact alimentée par des sous-stations. Celles-ci sont reliées au réseau Enedis et produisent, via des transformateurs et redresseurs, un courant continu sous tension de 750 volts. La captation du courant par les rames se fait au moyen d'un pantographe situé en toiture des tramways. Celle-ci est divisée en section indépendantes pouvant être alimentées séparément en cas de besoin (dysfonctionnement, incident, travaux...).

La ligne Rhônexpress emploie également une ligne aérienne avec suspension par caténaire.

Conduite et signalisation

Le tramway de Lyon circule sous le régime de la marche à vue. Les rames ne sont donc pas maintenues espacées par la signalisation, qui est celle relevant des tramways, ce qui peut provoquer un « rattrapage » en cas d'arrêt prolongé d'une rame.

Il existe deux types de signalisations qui s'entrecroisent : la signalisation ferroviaire qui régule uniquement le tramway dans les zones de manœuvre, en gérant l'espacement et les itinéraires incompatibles, ainsi que la signalisation routière chargée de l'intégration de la circulation des rames au sein du trafic général. Seule la signalisation ferroviaire est gérée et contrôlée à distance par le Poste de Commande des Tramways (PCT), la signalisation routière dépend quant à elle du Grand Lyon.

Aménagement des stations

Les stations sont conçues par l'architecte lyonnais Bruno Dumetier en collaboration avec Jean-Michel Wilmotte, le concepteur du mobilier de la ville de Lyon. Elles sont équipées d'aubettes dont l'extrémité se termine par un mat en acier arborant le logo du réseau de tramway. Sur le mobilier sont indiqués le nom de la station, les correspondances ainsi que les lieux d’intérêt à proximité.

Elles disposent un système d'information voyageurs indiquant les deux prochains passages de rames ainsi que des informations sur les incidents éventuels de circulation sur le réseau. Chaque station est équipée d'un distributeur automatique de titres de transport et propose un plan du réseau et du quartier. Les stations sont également munies d'un dispositif de vidéosurveillance et conçues pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Les panneaux publicitaires sont gérés par la société Clear Channel.

Dépôts

Le dépôt des lignes T1, T2, T5 et T6 se situe au Centre de maintenance des tramways de Saint-Priest, situé à côté de la station Porte des Alpes sur la ligne T2 à Saint-Priest.

Le dépôt des lignes T3, T4 et T7 se situe à Meyzieu peu avant la station Meyzieu Z.I. sur les lignes T3 et Rhônexpress.

Le dépôt de la ligne Rhônexpress est également à Meyzieu, peu après la station Meyzieu Z.I. et à proximité immédiate de la station Meyzieu - Les Panettes de la ligne T3.

Matériel roulant

Alstom Citadis

Le parc roulant des lignes T1 à T7 est composé de 73 rames Alstom Citadis 302 et de 34 rames Alstom Citadis 402, ces dernières mises progressivement en service de 2012 à fin 2013 puis en 2016 et en 2019-2020.

Dix des Citadis 402 ont remplacé sur la ligne T3 les rames Citadis 302, qui sont parties en renfort sur d'autres lignes. Les rames Citadis 402 no 874 à 892 sont en service sur les lignes T3 et T4.

La livraison de 15 nouvelles rames (no 893 à no 907) a commencé en décembre 2019 et s'est terminée en janvier 2021. Ces nouvelles rames sont des Citadis 402 possédant des cabines type Citadis 405. Elles répondent aux nouvelles normes urbaine du STRMTG et inaugurent un nouveau design extérieur.

En 2007, le Sytral commande trois nouvelles rames Citadis 302 afin de renforcer la capacité des lignes alors en service. Cette commande permet à Alstom de franchir la barre symbolique du millier de tramways Citadis vendus dans le monde. À cette occasion, une rame de tramway (numéro 844) du réseau TCL revêt un pelliculage spécial aux couleurs de l'évènement.

Depuis le 7 juin 2021, les rames Citadis 801 a 847 font l'objet d'une rénovation de mi-vie qui se déroule progressivement actuellement. Les rames 806, 816, 818 et 820 ont subit une rénovation intérieure (application des couleurs des rames Citadis 402 et application de la livrée dévoilée en 2019 a l'occasion de l'ouverture du T6). Les girouettes on été remplacées, les rames on été mises au dernières normes et la plupart des composants ont été changés ou rénovés. Les rames 808, 823, 825 et 826 sont en cour de rénovation en 2024.


Stadler Tango

La ligne Rhônexpress est exploitée avec ses propres rames, des Stadler Tango.

Exploitation

Le tramway, ainsi que les bus, trolleybus, funiculaires et métros de Lyon sont exploités par Keolis Lyon, sous la marque TCL (Transports en commun lyonnais), pour le compte de SYTRAL Mobilités, sauf pour la ligne Rhônexpress gérée par Transdev Rail Rhône pour le compte de SYTRAL Mobilités.

Le tramway lyonnais roule à droite comme tous les tramways français, étant soumis à la réglementation édictée par le STRMTG.

Le réseau tramway fonctionne de h 25 à h 35.

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Tarification et financement

La tarification est identique sur l'ensemble du réseau TCL, qui est accessible avec l'ensemble des tickets et abonnements existants. Un ticket unité permet un trajet simple quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de bus, tramway, funiculaire et de métro pendant une durée maximale de 1 h entre la première et dernière validation. Un ticket validé dans un tramway permet d'emprunter l'ensemble du réseau, quel que soit le mode de transport. Le trajet retour est autorisé avec le même ticket depuis le 1er janvier 2013 dans la limite d'une heure après sa première validation.

L'idée est de rendre peu chers des trajets relativement longs afin de décourager l'usage de l'automobile.

Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant Keolis Lyon. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, SYTRAL Mobilités, qui définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services.

Rhônexpress dispose de sa propre tarification.

Projets de développement

En travaux

  • Prolongement de la ligne T6 des Hôpitaux Est-Pinel à La Doua-Gaston Berger, via le quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne avec une mise en service 2026. La concertation préalable à l’enquête publique a eu lieu du 15 mars au 12 avril 2021 et les travaux de déviation des réseaux ont démarré en janvier 2023.
  • tramway T9 (Charpennes – La Doua – Vaulx-en-Velin Hôtel de Ville – Carré de Soie) dont la concertation préalable s'est déroulée du 23 août au 23 octobre 2021 ;
  • tramway T10 (Gerland – ZAC Technosud – Saint-Fons – Gare de Vénissieux) dont la concertation préalable s'est déroulée du 23 août au 23 octobre 2021. Les travaux de déviation des réseaux ont démarré en juin 2023.

À l'étude

  • Prolongement de la ligne T3 jusqu'à Crémieu à l'étude en 2013, refusée en 2014 par les élus du syndicat mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné qui lui préfèrent la solution bus à haut niveau de service pour cette ligne, toujours soutenue par le collectif associatif Parfer Lyon-Crémieu.
  • Prolongement de la ligne T5 jusqu'à Chassieu René Cassin, dont l'étude a été lancée en 2010, mais dont la réalisation a été reportée sine die. Une liaison T3/T5 (prolongeant la ligne T5 depuis Eurexpo jusqu'au niveau du Grand Stade à Décines, en passant par Chassieu), à étudier à l'horizon 2022, reste cependant inscrite dans le PDU et est considérée comme stratégique par GL Events, propriétaire d'Eurexpo, dans la mesure où elle permettrait des trajets directs entre Eurexpo et la Part-Dieu ou l'aéroport.
  • Les études sont également en cours pour l'ajout de trois nouvelles stations le long de lignes déjà existantes : ajout d'une station intermédiaire "ZAC du Chêne" sur la ligne T5 et ajout de deux stations intermédiaires sur la ligne T3.

Après l'élection de la nouvelle majorité à la métropole en 2020, trois nouvelles lignes de tramway sont à l'étude pour une mise en service d'ici 2026 :

  • tramway T8 (Bellecour – Part-Dieu – La Doua) ;
  • tramway T9 (La Soie – Charpennes) ;
  • tramway T10 (Gerland – Vénissieux).

Alors que les travaux on débuté en 2023 pour les lignes T9 et T10, la ligne T8 est finalement annulée.

Par ailleurs, est annoncé par la suite le remplacement du projet de ligne E du métro par celui du tramway express de l'ouest lyonnais entre Alaï et Jean Macé via Perrache, avec une portion en souterrain sous le 5e arrondissement de Lyon. La concertation est lancée en 2023 et le chantier doit démarrer en 2026 pour une ouverture prévue en 2031,.

À voter

Ci-dessous, les études qui feront l'objet d'un vote au printemps 2022 par SYTRAL Mobilités pour 2026-2040 :

  • La création d'une ligne de tramway ou BHNS entre Rillieux la Pape et Sathonay à Part Dieu (actuelle ligne C2) ;
  • Amélioration et renforcement de la ligne T3, et création d'un nouveau terminus dans le quartier Part Dieu ;
  • Nouvelle ligne de tramway ou BHNS sur le futur Axe Centre Ouest (entre Écully et Lyon, projet "LCO" sur l'actuelle ligne C6) ;
  • Nouvelle ligne de tramway ou BHNS sur la rive droite du Rhône sur la Presqu'île de Lyon (annulée) ;
  • Transformation de la ligne C3 en tramway ou renforcement des sites propres de la ligne de trolleybus existante ;
  • Prolongement des lignes T9 et T10 ou création d'une nouvelle ligne de BHNS, entre Gare de Vénissieux et Vaulx-en-Velin la Soie (axe central A8). Si le tramway est choisi, les deux lignes seraient prolongées jusqu'au campus Lyon Est.

Notes relatives aux données communiquées

Provenance des données

Les dates d'ouverture des lignes, le matériel roulant et les unités de transport sont issus du site Ferro-Lyon. La durée du parcours et le nombre d'arrêts sont calculés à partir des fiches horaires TCL, de même que les jours de fonctionnement, les moments de la journée (journée, nuit, fêtes) et les particularités. Enfin, l'accessibilité de la ligne et des stations desservies sont issues des plans de ligne TCL.

Notes et références

Bibliographie

  • Jean Arrivetz, Histoire des transports à Lyon, Lyon, Graphisme Édition Réalisation, , 154 p.
  • Histoire des tramways français, Jean Robert, Paris, 1966.
  • René Clavaud, « Le Tramway d'Écully », Chemins de fer Régionaux et Urbains, Paris, Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires, no 121,‎ (ISSN 1141-7447).
  • René Clavaud, « Lyon - Vénissieux : la ligne des belles-mères (1) », Chemins de fer Régionaux et Urbains, Paris, Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires, no 177,‎ (ISSN 1141-7447).
  • René Clavaud, « Lyon - Vénissieux (2) », Chemins de fer Régionaux et Urbains, Paris, Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires, no 178,‎ (ISSN 1141-7447).
  • Jean Arrivetz, Lyon, du tram au tram, Chanac, Éditions La Régordane, , 112 p. (ISBN 2-906984-37-X).
  • Julien Brunel, Autour du nouveau tramway lyonnais, retour sur une politique locale de transports urbains, Institut d'études politiques de Lyon - Université Lumière Lyon 2, (lire en ligne).
  • José Banaudo, Sur les rails du Lyonnais : les réseaux secondaires, tacots, ficelles et métro, vol. 2, t. 9, Breil-sur-Roya, Clermont-Ferrand, Les éditions du Cabri, De Borée, coll. « Images ferroviaires », , 159 p. (ISBN 2-84494-134-6 et 2-914603-05-3).
  • Jacques Perenon, René Clavaud et Robert Chappelet, Les tramways de l'est de Lyon : De la ligne 16 à T3 et Rhônexpress, Breil-sur-Roya, Les Éditions du Cabri, , 264 p. (ISBN 978-2-914603-46-1).
  • Jacques Perenon, René Clavaud et Robert Chappelet, Les tramways de l'est de Lyon : De la ligne 16 à T3 et Rhônexpress, Breil-sur-Roya, Les Éditions du Cabri, , 264 p. (ISBN 978-2-914603-46-1).
  • Jacques Perenon, René Clavaud et Robert Chappelet, Lyon en tram : Au temps de l'OTL (1880 - 1958), Breil-sur-Roya, Les Éditions du Cabri, , 248 p. (ISBN 978-2-914-60361-4)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Franklin Jarrier, « Carte détaillée du réseau de métro, tramways, trolleybuses et funiculaires de Lyon » [PDF], Carto.métro, (consulté le ).
  • Franklin Jarrier, « Carte détaillée du réseau de métro, tramways, trolleybuses et funiculaires de Lyon » [PDF], Carto.métro, (consulté le ).
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  • Franklin Jarrier, « Carte détaillée du réseau de métro, tramways, trolleybuses et funiculaires de Lyon » [PDF], Carto.métro, (consulté le ).
  • (en) Gábor Sándi, « Tramway de Lyon le 20 avril 2009 », Plan du réseau de métro, tramways et funiculaires, et liste des lignes le constituant, The GS web site (consulté le ).
  • (en) Gábor Sándi, « Tramway de Lyon le 9 août 2010 », Plan du réseau de métro, tramways et funiculaires, et liste des lignes le constituant, The GS web site (consulté le ).
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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Tramway de Lyon by Wikipedia (Historical)