![Troisième circonscription des Alpes-Maritimes Troisième circonscription des Alpes-Maritimes](/modules/owlapps_apps/img/errorimg.png)
La troisième circonscription des Alpes-Maritimes est l'une des neuf circonscriptions législatives que compte le département français des Alpes-Maritimes (06), situé en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Elle est représentée à l'Assemblée nationale, lors de la XVIe législature de la Cinquième République, par Philippe Pradal, député de Horizons. Elle s'étend sur les parties centre-nord et nord-est de la ville de Nice, ainsi que sur les communes voisines de La Trinité, Saint-André-de-la-Roche et Falicon.
S'il y a plus de deux circonscriptions dans les Alpes-Maritimes depuis 1876, elles étaient nommées à partir de l'arrondissement avant la Cinquième République. La troisième circonscription des Alpes-Maritimes est créée par le redécoupage électoral de 1958. Elle est alors composée des cantons (selon leurs limites en vigueur en 1958) de :
Elle englobe alors par conséquent, du sud au nord : la moitié ouest de la ville de Nice, et l'arrière-pays situé au nord puis au nord-ouest, incluant tout le quart nord-ouest du département, jusqu'à son extrême nord à Saint-Étienne-de-Tinée.
À partir de 1986, date du rétablissement du scrutin uninominal majoritaire par circonscription et de la mise en place d'un nouveau découpage électoral, en vigueur à partir des élections législatives de 1988, la circonscription inclut les cantons suivants : Nice-8 (21 756 habitants en 2009), Nice-10 (31 850 habitants), Nice-11 (27 681 habitants) et Nice-13 (27 494 habitants),. Elle regroupe alors une partie de l'ouest et du nord de Nice, le nord-est de Nice, ainsi que les communes de Falicon, Saint-André-de-la-Roche et La Trinité. En 2009, elle regroupe 108 781 habitants.
Le redécoupage des circonscriptions réalisé en 2010, en vigueur à partir des élections législatives de 2012, modifie de façon importante les limites de la troisième circonscription. Ainsi, l'ordonnance no 2009-935 du , votée par le Parlement le , lui ajoute les cantons de :
Ils appartenaient à la deuxième circonscription, et lui retire les cantons de Nice-8 et Nice-10 au profit respectivement de la première et de la cinquième circonscription. La composition cantonale de la circonscription devient donc jusqu'au redécoupage cantonal de 2014 : Nice-5, Nice-6, Nice-7, Nice-11 et Nice-13.
La circonscription englobe donc le centre géographique, le nord et le nord-est de la ville de Nice, et les communes de La Trinité, Saint-André-de-la-Roche et Falicon.
La répartition démographique par canton de la troisième circonscription (selon le découpage cantonal en vigueur jusqu'en 2014) est donnée dans le tableau ci-dessous.
Avec le redécoupage cantonal de 2014, les limites de la circonscription n'ont pas varié mais la composition cantonale de la circonscription est devenue la suivante : une partie de Nice-4 (quartiers Pessicart, Mantega, Las Planas, Saint-Sylvestre, Le Ray), une partie de Nice-5, une partie de Nice-6 (quartiers Rimiez, Cimiez, Cap de Croix, Gairaut), une partie de Nice-7 (hors quartier Bon-Voyage), une partie de Nice-8 (quartier Lyautey), et une petite partie du canton de Tourrette-Levens correspondant à la commune de Falicon.
Pouvant accéder au second tour car ayant recueilli un nombre de voix représentant plus de 5 % des suffrages exprimés, Édouard Corniglion-Molinier et Nicolas de Poli choisissent de se désister.
Pouvant accéder au second tour car ayant recueilli un nombre de voix représentant plus de 5 % des suffrages exprimés, Victor Robini choisit de se désister.
Édouard Corniglion-Molinier décède le 9 mai 1963 et est remplacé par son suppléant Fernand Icart, entrepreneur.
Pouvant accéder au second tour car ayant recueilli un nombre de suffrages représentant plus de 10 % des électeurs inscrits, Virgile Pasquetti et Jean Hancy choisissent de se désister.
Jean Touscoz, maitre de conférences à la Faculté de droite de Nice, était le suppléant de Paul Cléricy.
Jacques Dumas-Lairolle, avocat au barreau de Nice, était le suppléant de Fernand Icart.
Pouvant accéder au second tour car ayant recueilli un nombre de suffrages représentant plus de 10 % des électeurs inscrits, Jean Hancy choisit de se désister.
Jacques Dumas-Lairolle était suppléant de Fernand Icart. Jacques Dumas-Lairolle remplaça Fernand Icart, nommé membre du gouvernement, du 26 octobre 1977 au 2 avril 1978.
Jacques Dumas-Lairolle était suppléant de Fernand Icart.
Gilbert Robin était suppléant de Jean-Hugues Colonna.
Honoré Colomas, maire de Saint-André était suppléant de Rudy Salles.
André Bonny, adjoint au maire de Nice, était suppléant de Rudy Salles.
Les élections législatives françaises de 2017 ont lieu les 11 et .
Pour rappel : dans la troisième des neuf circonscriptions des Alpes-Maritimes, les élections législatives de 2024 se déroulent dans le contexte du résultat aux élections européennes suivant :
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