![Liste des souverains d'Allemagne Liste des souverains d'Allemagne](/modules/owlapps_apps/img/errorimg.png)
Cet article dresse la liste des souverains ayant régné sur le territoire formant actuellement l'État allemand.
Pour la plupart de ces souverains, avant la dissolution du Saint-Empire, les territoires de langue allemande ou Allemagne (Deutschland) ne constituaient qu'une partie des régions sous leur souveraineté.
Elle regroupe les rois de Francie orientale, les rois de Germanie, les empereurs à l'époque du Saint-Empire romain, les présidents des différentes confédérations ainsi que les empereurs allemands.
L'Empire carolingien est créé par Charlemagne en 800 lorsqu'il est couronné empereur d'Occident par le pape.
En 843, après la mort de Louis le Pieux, l'Empire carolingien est divisé entre ses trois fils après la signature du Traité de Verdun. Louis le Germanique reçoit l'est de l'ancien empire, qui devient le royaume de Francie orientale. Cet évènement peut donc être considéré comme l'acte de naissance de ce qui sera le Saint-Empire romain germanique. Le titre de roi de Francie orientale est héréditaire.
Le , Louis le Germanique meurt et la Germanie est partagée entre ses trois fils :
À la mort de Louis III, Charles réunit entre ses mains tout l'héritage paternel.
En 962, Otton Ier est sacré empereur du Saint-Empire, entendant par là restaurer l'Empire de Charlemagne héritier de l'Empire Romain d'Occident. Le "Royaume de Germanie", désignation postérieure, correspondait à une grande partie du royaume de Francie Orientale, regroupant alors l'Austrasie et la Saxe. Formellement leur titre actuel était "Roi des Francs" (Rex Francorum en latin) pendant la période ottonienne, et "Roi romain" ou "Roi des Romains" (Rex Romanorum) depuis la fin de la période salienne. Ensuite, à l'époque moderne (à partir de l'Empereur Maximilien Ier), le titre de Roi en Germanie (Rex in Germania) est entré dans l'usage courant.
Nota bene: Les personnalités ayant été seulement anti-roi sont en jaune. Celles qui ont seulement été associées au pouvoir (par exemple Henri VII) sont en italiques.
En 1198, deux rois sont élus : Philippe Ier de Souabe et Otton de Brunswick, futur Otton IV. Les deux sont candidats auprès d'Innocent III pour la couronne impériale. Le pape prend le parti d'Otton IV, mais celui-ci ne sera couronné qu'après l'assassinat de Philippe Ier en 1208.
Après s'être mis d'accord pour diriger de manière commune le Saint-Empire, Louis IV et Frédéric le Bel signèrent un traité le 7 janvier 1326 à Ulm, dans lequel Frédéric est reconnu comme Roi des Romains et dirigeant du Saint-Empire tandis que la couronne impériale revient à Louis.
Après la défaite de l'empereur François II et la déposition de son titre impérial, Napoléon met fin au Saint-Empire et crée une nouvelle institution : la confédération du Rhin. Il s'agit d'une alliance militaire composée à l'origine de 16 États allemands dont de nombreux nouvellement créés dont Napoléon est le protecteur. Elle s'effondre en 1813 à la suite de la désastreuse Campagne de Russie.
La Confédération germanique est créée à la suite du Congrès de Vienne et de la défaite de Napoléon. Elle rassemble des États créés sous la confédération du Rhin et des anciens États du Saint-Empire ayant disparu sous cette période. Ils sont en 1815 au nombre de 39 mais leur nombre diminue peu à peu. L'histoire de la confédération est marquée par la rivalité entre la Prusse et l'Autriche, appelée « dualisme allemand ».
La confédération de l'Allemagne du Nord est un État fédéral créé après la guerre austro-prussienne de 1866 et la victoire de la Prusse. Il s'agit d'une initiative de Otto von Bismarck qui marque les premiers pas vers l'unité allemande. Il regroupe 20 États allemands situés au nord dont le principal est la Prusse.
L'Empire allemand est proclamé le dans la galerie des glaces du château de Versailles, après la défaite française de 1870 et fait du roi de Prusse Guillaume Ier le premier « empereur allemand ». Issu de la confédération de l’Allemagne du Nord, il regroupe vingt-deux monarchies et trois républiques sous l’autorité unique de l’empereur allemand. Il disparaît après l’abdication de l’empereur Guillaume II le , à la suite de la révolution de novembre.
Le titre d'empereur allemand (en allemand : Deutscher Kaiser) est un titre de fonction (Amtstitel) porté par le roi de Prusse en sa triple qualité de président de la fédération (Präsidium des Bundes) et de commandant suprême de l’armée et de la marine de guerre fédérale. En français, on emploie également l’expression empereur d'Allemagne, mais cette forme est à éviter, car incorrecte. En effet, le roi de Bavière Louis II, qui a accepté contraint — en échange d’une augmentation de sa liste civile — de proposer la couronne impériale à Guillaume Ier de Prusse au nom de tous les princes allemands, refusa qu’il porte le titre d’empereur d’Allemagne, peu respectueux de la souveraineté des autres princes allemands. Guillaume Ier refusait la formulation empereur des Allemands, qui rappelait trop la révolution de 1848 et renvoyait directement au peuple. Bismarck trouva donc une solution intermédiaire, qui ne heurterait personne : empereur allemand. Cependant, le terme d’empereur d’Allemagne est utilisé dans des traités internationaux rédigés en français, notamment le traité préliminaire, signé à Versailles le , et le traité de Francfort du .
Après la mort de Guillaume II en 1941, les chefs de la maison impériale d'Allemagne et royale de Prusse sont :
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