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Carpentras


Carpentras


Carpentras (prononcé : /kaʁpɑ̃tʁa/ ; anciennement /kaʁpɑ̃tʁɑs/) est une commune française, située dans le département de Vaucluse, dont elle est une sous-préfecture (avec Apt), en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La ville est sur une colline.

Géographie

Localisation

Carpentras est la capitale du Comtat Venaissin. La ville est dans la plaine, au sud du mont Ventoux, à l'ouest des monts de Vaucluse, à l'est du Rhône et au nord de la Durance.

Cette ville se situe environ à 5 km d'Aubignan et de Mazan, à environ 25 km d'Avignon, à h 5 min de Marseille et d'Aix-en-Provence et environ 6 h 20 de voiture de Paris (ou 32 min de la gare d'Avignon TGV).

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Aubignan, Loriol-du-Comtat, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Mazan, Caromb et Saint-Hippolyte-le-Graveyron.

Climat

La commune de Carpentras, est soumise à un climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. La ville reçoit autour de 2 800 heures d’ensoleillement par an.

  • Le mistral assainit le vignoble, principale culture de ce terroir ;
  • La saisonnalité des pluies est très marquée ;
  • Les températures sont très chaudes pendant l'été.

C'est à Carpentras que l'une des températures les plus élevées jamais enregistrée en France métropolitaine a été observée, avec 44,3 °C relevés le , lors de la canicule de juin 2019 (le record national étant de 46,0 °C, le même jour à Vérargues dans l’Hérault). Le Vaucluse était d'ailleurs placé en vigilance rouge canicule par Météo-France pour cette journée.
La station de Carpentras enregistre les records depuis le . L'ancien record mensuel de juin à 38,3 °C est battu de 6,0 °C, au cours du 28 juin 2019. 3 valeurs de température à heure ronde dépassent 43,2 °C, à 14 h : 43,9 °C, à 15 h : 43,7 °C et à 16 h : 43,3 °C. L’humidex maximum à heure ronde est de 48,8 à 13 h. 4 heures rondes ont un humidex supérieur à 46,8.

L'été 2019 est exceptionnel pour ces 15 jours de suite de températures extraordinaires (moyenne des maximums 38,7 °C et moyenne des minimums 18,8 °C) → le 24 juin : 36,9 °C maximum et 14,7 °C minimum. Le 25 : 38,9 °C et 15,3 °C. Le 26 : 39,5 °C et 17,7 °C. Le 27 : 41,3 °C et 20,1 °C. Le 28 : 44,3 °C et 20,0 °C. Le 29 : 40,7 °C et 21,3 °C. Le 30 : 39,7 °C et 21,7 °C. Le  : 38,1 °C et 18,9 °C. Le 2 : 36,1 °C et 20,1 °C. Le 3 : 37,6 °C et 18,5 °C. Le 4 : 37,9 °C et 18,0 °C. Le 5 : 38,2 °C et 19,5 °C. Le 6 : 37,3 °C et 17,2 °C. Le 7 : 37 °C et 21 °C. Le 8 : 36,7 °C et 17,5 °C,.

Moins d'une heure après ce record, la commune de Villevieille dans le Gard battait ce record avec 45,1 °C, battant le record absolu en France métropolitaine qui était de 44,1 °C avant juin 2019.

La température maximum mensuelle d’août a été battue en 2003, le 12, avec 41,9 °C. 3 valeurs de température à heure ronde dépassent 39,2 °C, à 15 h : 39,3 °C, à 16 h : 40,8 °C et à 17 h : 41,8 °C. L’humidex maximum à heure ronde est de 45,8 °C à 18 h.
L’été 2003 est rare pour ces 13 jours de suite de températures extrêmes du 2 au 14 août (moyenne des maximums 40,1 °C et moyenne des minimums 19,2 °C).

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1963 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.


Relief

Alternance de plusieurs petites collines de faible amplitude et vallons.

Collines un peu plus importantes à l'approche des monts de Vaucluse à l'est.

Le centre historique (intérieur des anciens remparts) est posé sur un plateau au sommet d'une petite colline.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • L'Auzon passe au pied de la colline du centre historique.
  • La Mède,
  • et son affluent, le Brégoux,
  • ainsi que le canal de Carpentras arrosent également la ville,
  • ruisseaux de la combe, de bramefan, récaveau,
  • fossé de l'eyguette,
  • vallat de la mayre.

Géologie

Voies de communication et transports

Voies routières

On y accède depuis Avignon au sud-ouest par la D 942 (voie rapide), Pernes-les-Fontaines au sud par la D 938, Venasque au sud-est par la D 4, Mazan à l'est par la D 942, au pied (sud) du mont Ventoux par la D 974 ou la D 938 au nord-est, Aubignan au nord par la D 7 et Sarrians au nord-ouest par la D 950.

La rocade de Carpentras, prévue depuis des décennies, a enfin vu sa construction commencer, la partie entre la route de Sarrians et les routes de Caromb/Bédoin ont été achevées. Un second tronçon, entre le pôle santé (route d'Avignon) et le marché-gare, est en service depuis le . La partie centrale, reliant la route d'Avignon à la route de Sarrians est ouverte à la circulation depuis le 1er juillet 2013.

Pistes cyclables

Depuis mai 2011, le centre-ville est parcouru de pistes cyclables.

Une piste cyclable, nommée la Via Venaissia, est ouverte depuis 2014. Elle relie Jonquières à Loriol-du-Comtat, et devrait atteindre Cavaillon en 2017, avant de poursuivre jusqu'à Velleron. Le tracé de cette piste reprend l'ancienne voie de chemin de fer qui a été réaménagée et bitumée pour l'occasion, à l'exception de la partie centrale, coupant en deux la Via Venaissia. Cette partie, totalement abandonnée à la nature, est longue d'environ 500 mètres et traverse Carpentras entre le croisement Rue des Eglantiers/Rue des Frères Mille et la nouvelle gare SNCF.

Transport ferroviaire

Depuis le 25 avril 2015, le TER, en partance de la gare d'Avignon TGV (en 38 min) et la gare d'Avignon-Centre (en 30 min), arrive en gare de Carpentras. Cette réouverture de ligne a permis de faire partir, pour la première fois depuis 1938, un train de voyageurs de Carpentras. La date de mise en service de ce train a été repoussée 243 fois, depuis 1986. La pose de la première pierre du chantier a été effectuée par le préfet du Vaucluse le 17 juin 2013. Il fait des haltes à : Monteux - Entraigues-sur-la-Sorgue - Sorgues - la gare d'Avignon-Centre. Il circule de 6 h à 21 h, toutes les 30 minutes en heures de pointe et toutes les heures en journée et en soirée.

Transports en commun
Lignes régionales, réseau Zou !

Plusieurs lignes de bus partent de Carpentras, vers les grandes localités de Vaucluse, via le réseau Zou ! :

  • Carpentras est desservi par 1 ligne Zou ! Lignes express régionales :
  • 5 lignes Zou ! Vaucluse :
Lignes intercommunales

La ville et l'agglomération sont également desservies par le réseau Trans'Cove. la ville dispose également de deux navettes : l'une, gratuite, mise en place les jours de marché, pour la liaison entre le centre-ville et le camping municipal, servant de parc de stationnement complémentaire ; l'autre, au prix d'un euro, entre Carpentras et le mont Serein, station de ski du mont Ventoux, via Malaucène.

Urbanisme

Typologie

Au , Carpentras est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue,,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est la commune-centre,. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Les terres agricoles occupent 67,4 % de la surface communale contre 24,9 % pour les zones urbanisées et 5,9 % pour les zones industrielles ou commerciales, mais celles-ci ne cessent de gagner du terrain. Elles occupaient respectivement 18,6 % et 3,1 % de la surface communale en 1990.

Morphologie urbaine

  • Les Amandiers, quartier prioritaire : 1 225 hab. (2006)
  • Pous du Plan, quartier prioritaire : 1 256 hab. (2006)
  • Bois de l'Ubac, quartier prioritaire : 1 026 hab. (2006)
  • Cité du parc, quartier prioritaire : 1 026 hab. (2006)
  • Centre-ville, en partie quartier prioritaire : 3 665 hab. (2006)
  • Cité verte
  • Carpentras village
  • Le hameau de Serres

Logement

- Part des HLM parmi les résidences principales en 2006 : 15,1 %.

Projets d'aménagements

Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD).

Toponymie

Les formes attestées les plus anciennes sont Carbantorate au Ier siècle, puis Carpentoracte Meminorum qui devint Forum Neronis (Marché de Néron) sous Tiberius Claudius Nero. La cité reprend son nom de Civitas Carpentoratensium au IVe siècle pour devenir Carpentoratensium monast., en 896. Elle est orthographiée Carpentoracte au Moyen Âge, puis Carpentràs selon la norme classique de l'occitan ou Carpentras selon la norme mistralienne. Son étymologie est à rattacher au celte *carbanto (char) et *rate (forteresse). Le rôle initial de cette cité était donc d'être une forteresse qui surveillait le passage des chars sur le gué de l'Auzon.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

D'après Pline, le peuple qui occupe le secteur de Carpenctoracte sont les Meminii. Après la conquête romaine en 120 av. J.-C., la ville garde son rôle de lieu d'échange sur une route secondaire entre l'Italie et le Nord de la Gaule. Elle devient cité latine puis, au moment de la christianisation, accueille un siège épiscopal (ce siège alternera entre Carpentras et Venasque, en fonction des événements historiques).

Moyen Âge

Le siège épiscopal revient définitivement à Carpentras en 982. Outre ce retour, l'évêque Ayrard fonde une communauté de chanoines pour l'assister dans son ministère et dans son administration du diocèse. Ce chapitre perdurera jusqu'à la suppression de l'évêché de Carpentras en 1801, logeant dans le quartier cathédral autour d'un cloître détruit à la fin des années 1820. Des vestiges de ce cloître roman sont conservés dans la collection de la bibliothèque-musée Inguimbertine.

Le rôle de Carpentras comme centre d'échange perdure au Moyen Âge. En 1155, Raymond V de Toulouse, marquis de Provence, envoie son chancelier Raous à Raymond 1er, l'évêque de Carpentras pour confirmer les privilèges du marché qui se tient à Carpentras. Au Moyen Âge, le marché se tient tous les vendredis dans le cimetière de Saint-Siffrein. Il y avait alors 200 marchands forains. Au début de la papauté d'Avignon, l'évêque Bérenger Forneri voulut, sans succès, interdire le cimetière au marché.

En 1274, Carpentras change de Suzerain lorsque le roi de France remet le Comtat Venaissin au Pape Grégoire X, conformément au traité de Paris de 1229. La seigneurie temporelle de Carpentras reste la propriété de son évêque.

La présence d'une communauté juive à Carpentras est attestée depuis au moins le , lorsque celle-ci rend hommage à l'évêque de Carpentras, seigneur de la ville,. La toponymie garde le souvenir de cette première présence avec la Rue de l'ancienne juiverie, où se situait une synagogue. La communauté avait aussi un cimetière situé au nord de la ville. Lors de la destruction des remparts au milieu du XIXe siècle, des vestiges de pierres tombales avec inscriptions hébraïques de ce cimetière primitif ont été retrouvées. Ces fragments sont depuis conservés à la bibliothèque-musée Inguimbertine.

Fuyant le climat d'insécurité qui sévit à Rome et en Italie, le pape Clément V vient se réfugier dans la ville d'Avignon en 1309, à proximité de ses terres du Comtat Venaissin. Il séjourne régulièrement à Malaucène (au monastère du Grozeau), à Monteux et surtout à Carpentras. C'est à son initiative qu'est acheté en 1313 un droit sur la source de Caromb et qu'un aqueduc est aménagé pour conduire cette eau à Carpentras. Avant de partir vers l'Aquitaine, il avait établi sa curie à Carpentras. Lorsqu'il meurt à Roquemaure, au début de son trajet, en 1314, le Sacré Collège se réunit à Carpentras pour élire le nouveau Pape. Mais les tensions sont vives entre les différents partis et les violences nombreuses, entraînant la fuite des cardinaux. Ce n'est qu'en 1316 que sera élu, à Lyon, le successeur de Clément V en la personne de Jean XXII. Celui-ci installe l'administration pontificale à Avignon. Surtout, il achète à l'évêque la seigneurie temporelle de Carpentras par un acte daté du 12 avril 1320, dit bulle de dismembration. Il fait alors de Carpentras la capitale du Comtat Venaissin, y installant le Recteur, le Trésorier et la chambre apostolique du Comtat Venaissin. En 1362, la première assemblée des trois Etats du Comtat Venaissin (clergé, noblesse, communes) est réunie par le Recteur pour consentir à des impôts exceptionnels. Cette assemblée va se pérenniser et siègera à Carpentras. Ainsi, Carpentras qui était déjà siège épiscopal, centre d'échange commercial, devient une capitale politique. C'est peut-être dans un objectif spéculatif visant à installer l'administration du Comtat Venaissin à Carpentras à moindre frais que Jean XXII décide l'expulsion de la communauté juive au début des années 1320. Clément VI autorisera de nouveau les juifs à s'installer en Comtat Venaissin. Une communauté juive revient à Carpentras, résidant au cœur de la cité, dans les rues de la Muse et de la Galafe. En 1367, elle est autorisée à construire une nouvelle synagogue.

Carpentras connaît au XIVe siècle une période de grande prospérité avec un essor démographique important dont témoigne l'enceinte construite à partir de 1357 qui double la superficie de la ville romane. Le marché s'étend, en 1385, sur la place de la Fusterie, actuelle place des pénitents noirs.

Ce fut au cours de la seconde moitié du XIVe siècle que les remparts furent construits. En cette période troublée, les routiers et les voleurs de grands chemins, étaient monnaie courante. Ils profitaient des trêves de la guerre de Cent Ans pour piller. La crainte des autorités locales était l'occupation de ce vieil hospice, par ces brigands, pour ensuite entrer au sein de la cité. Ce fut Innocent VI qui donna ordre aux villes comtadines de se fortifier. Les travaux à Carpentras débutèrent en 1357 pour s'achever en 1392. Ils furent initialement confiés à Juan Fernández de Heredia, capitaine général des Armes du Comtat Venaissin, qui en définit le tracé. Il ne subsiste de l'enceinte du XIVe siècle que la porte d'Orange

Chassés de France par Philippe le Bel, les juifs se réfugient en terres papales où ils sont en sûreté et bénéficient de la liberté de culte. Avec Avignon, Cavaillon et L'Isle-sur-la-Sorgue, Carpentras abrite une importante communauté juive dans un quartier qui ne devient ghetto qu'à la fin du XVIe siècle.

Période moderne

Entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle, l'histoire de Carpentras est marquée par la personnalité de certains recteurs et surtout évêques, pour la majorité d'origine italienne. Le célèbre cardinal humaniste Jacopo Sadoleto a ainsi eu le projet d'installer sa célèbre bibliothèque dans la ville dont il est évêque, mais le bateau ne peut accoster sur les côtes provençales. Au XVIIe siècle, Alessandro Bichi, évêque de Carpentras de 1630 à 1657 (promu cardinal en 1635), proche d'Urbain VIII et de Jules Mazarin, fait reconstruire le palais épiscopal dans le goût baroque romain qu'on connaît aujourd'hui. Il confie le chantier à l'architecte avignonnais, François de Royers de la Valfrenière. Cet élan bâtisseur est aussi marqué par l'édification du collège des Jésuites et d'autres ensembles conventuels comme le couvent des Visitandines avec sa belle chapelle à décor de stuc. Au XVIIIe siècle, le paysage carpentrassien est modifié grâce aux libéralités de Joseph-Dominique d'Inguimbert. Outre la bibliothèque qu'il fonde en 1744 et lègue à la ville en 1757 (bibliothèque Inguimbertine), il fait construire le majestueux Hôtel-Dieu, sur les plans d'Antoine d'Allemand.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, signe peut-être de la prospérité économique du Comtat Venaissin, de nombreux hôtels particuliers sont construits ou rénovés dans le goût de l'époque, lui donnant sa physionomie de ville classique qu'on lui connaît aujourd'hui.

Au cours du XVIIIe siècle, la situation économique des juifs s'améliore. Les Comtadins voyagent beaucoup dans tout le Midi de la France, certains s'installent de façon semi-permanente à Nîmes, Montpellier, etc. L'usage du français se répand. En 1741 est reconstruite la synagogue de Carpentras, la plus vieille aujourd'hui en France. Si cette synagogue reste très discrète cette prospérité nouvelle est reflétée dans la salle de prière, chef-d'œuvre de décoration et de ferronnerie italianisantes. Par contre, la vie quotidienne ne peut guère refléter l'enrichissement des juifs du pape, qui ne sont pas autorisés à s'établir hors des « carrières » surpeuplées où les maisons de six ou sept étages apparaissent aux yeux des voyageurs qui arrivent à Carpentras comme de véritables gratte-ciel. Ce n'est qu'en 1784 qu'un cafetier de Carpentras est autorisé à recevoir des juifs.

Dès 1790, dans l'esprit révolutionnaire, Avignon chasse le vice-légat, représentant l'autorité pontificale et demande son rattachement à la France. À Carpentras, en revanche, les habitants tentèrent d'établir un petit État indépendant, qui réaliserait chez lui les réformes de l'Assemblée Constituante française, mais sans accepter de le réunir à la France. En avril 1790, sans l'accord du pape, mais en reconnaissant son autorité, ils se réunirent en assemblée et réformèrent le gouvernement : le pape y était reconnu comme souverain constitutionnel. Avignon, française depuis peu, chercha alors à forcer Carpentras à entrer dans la République française. Carpentras résista à deux sièges successifs menés par les Avignonnais.

Le , alors qu'à la suite de l'intervention des Avignonnais contre Cavaillon, les communes comtadines arboraient les trois couleurs, l'Assemblée représentative du Comtat, de plus en plus disqualifiée, suspendait ses travaux.

Le 14, les Carpentrassiens se soulevaient contre les papistes, tenaient une assemblée dans la cathédrale Saint-Siffrein et demandaient leur rattachement à la France. Ils furent soutenus par l'Armée d'Avignon qui, dès le 20 janvier, vint mettre le siège devant la capitale du Comtat. Mais pluie et neige obligèrent à le lever.

Au cours du mois de février, le mouvement fit tache d'huile. Le 7, vingt-cinq communautés comtadines, réunies dans la cité des papes, demandèrent leur rattachement à la France. Le principe de former un département fut adopté, il devait avoir pour nom Vaucluse et son chef-lieu serait Avignon.

Précédemment possessions pontificales, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France le . Le , ces territoires formèrent deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme. Puis, le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. Dans ce nouveau département, Carpentras devient siège de la sous-préfecture.

Période contemporaine

Ludovic Naudeau constatait pour le Vaucluse : « L'une des caractéristiques de ce département, c'est, de l'aveu général, le jeu effréné auquel une partie de ses habitants se livre. Avignon, Carpentras, Cavaillon, regorgent, pour la malédiction des familles, de tripots où de grosses sommes sont à chaque instant risquées »

En mai 1990, l'affaire de la profanation de Carpentras intervenue dans son cimetière juif fait beaucoup parler de la ville. Le président Mitterrand s'était alors déplacé personnellement sur les lieux. Cette affaire a eu des répercussions sociales et politiques importantes en France.

Politique et administration

Tendances politiques

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 16 070 inscrits, 10 989 ont voté, ce qui représente une participation de 68,38 % du total, soit une abstention de 31,62 %. Il y a eu une victoire du non avec 6 207 voix (58,25 %) contre 4 449 voix (41,75 %) prononcées oui et 335 (3,03 %) de votes blancs ou nuls.

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 16 632 inscrits, 11 190 ont voté, ce qui représente une participation de 67,28 % du total, soit une abstention de 32,72 %. Il y a eu une victoire du contre avec 6 664 voix (60,90 %), 4 278 voix (39,10 %) s’étant prononcées pour et 248 (2,22 %) étant des votes blancs ou nuls.

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 35,42 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 19,36 % et Jean-Marie Le Pen (FN) avec 18,57 %, François Bayrou (UDF) avec 14,47 %, puis aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 63,88 % (résultat national : 53,06 %) contre 36,12 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %).

Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la troisième circonscription de Vaucluse, ont contribué à faire élire Jean-Michel Ferrand (UMP) avec 66,48 % des voix contre 64,47 % à l’échelle de la circonscription.

Aux élections municipales de 2008, au premier tour la liste « Carpentras l'avenir avec passion » (majorité présidentielle) était en tête avec 38,97 %, suivie par la liste « Carpentras ville active » (PS) avec 29,91 %, « Carpentras le renouveau » (Div. droite) avec 23,99 % et « En avant Carpentras » (FN) avec 11,58 %. Au second tour « Carpentras ville active » avec 38,97 % est arrivée en tête.

Aux élections européennes de 2009, sur 17 259 inscrits, 6 852 ont voté, ce qui représente une participation de 39,70 % du total, soit une abstention de 60,30 %. Les résultats sont Françoise Grossetête (UMP) avec 30,94 % des suffrages exprimés, suivie de Jean-Marie Le Pen (FN) avec 15,94 %, de Michele Rivasi (Europe Écologie) avec 13,38 %, de Vincent Peillon (PS) avec 13,19 %, puis aucune autre liste n'a dépassé les 10 %.

Élection présidentielle française de 2012 :

  • 1er tour : Nicolas Sarkozy, UMP 29,27 %. 2e Marine Le Pen, FN 28,54 %. 3e François Hollande, PS 21,37 %.
  • 2d tour : Nicolas Sarkozy 58,71%. François Hollande 41,29 %.

Élections municipales françaises de 2014 :

  • 1er tour :
  • 2e tour :

Administration municipale

À Carpentras, le conseil municipal est composé de 35 personnes, dont le maire, 11 adjoints et 23 conseillers municipaux.

Liste des maires

Instances judiciaires et administratives

Carpentras fut le chef-lieu de l'administration du Comtat Venaissin de 1229 à 1791. Aujourd'hui, en tant que chef-lieu de l'arrondissement de Carpentras, elle abrite une sous-préfecture. On trouve aujourd'hui à Carpentras un tribunal de grande instance, un tribunal d'instance, un tribunal de commerce et un conseil de prud'hommes. La commune possède un commissariat de police, une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse et un centre des impôts.

Politique environnementale

La collecte et le traitement des déchets des ménages se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

La ville de Carpentras a pris, le 20 mai 2009, un arrêté interdisant la culture des OGM sur son sol.

Jumelages

La ville de Carpentras est jumelée avec plusieurs villes :

  •  Vevey (Suisse) depuis 1985, commune de 18 838 habitants du canton de Vaud.
  •  Seesen (Allemagne) depuis 1993, commune du Land de Basse-Saxe de 21 719 habitants.
  •  Camaiore (Italie) depuis 2009, ville de 32 899 habitants dans la province de Lucques, en Toscane
  •  Ponchatoula (États-Unis), pacte d'amitié

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2021, la commune comptait 30 769 habitants, en augmentation de 7,21 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 13 555 hommes pour 15 243 femmes, soit un taux de 52,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,03 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Niveau d’études

En 2014, le niveau d'éducation à Carpentras est inférieur à la moyenne du département du Vaucluse. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 20,4 %, contre 24,5 % en moyenne vauclusienne, d'autre part 41,2 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 34,3 % au niveau départemental). En 2014, la ville comptait 1 456 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » (soit 11,6 % de la population active).

Éducation

Les établissements scolaires de la commune dépendent de l'académie d'Aix-Marseille. Ses écoles sont gérées par la Direction de l'éducation de la mairie sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

Manifestations culturelles et festivités

Manifestations hebdomadaires :

  • Marché forain tous les vendredis matin.
  • Marché aux puces tous les dimanches.
  • Marché aux truffes tous les vendredis matin de novembre à mars.

Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville de Carpentras :

  • Février : « La Truffe fait son festival » le premier dimanche.
  • Avril : Carnaval. Festiflorales. Fête de la fraise. Troc de printemps. Semaine du bio et du développement durable
  • Mai : Open 84 de Tennis jusqu'en juin.
  • Juin : Fête des berges de l'Auzon. Trial Urbain (le samedi avant Fiesta Bodegas)
  • Juillet : Fiesta Bodegas (festival autour des musiques et danses latines le WE précédent le 14 juillet). Festival « Plein les mirettes » (jeune public). Reconstitution historique (semaine du 14 juillet). Festival Musique aux étoiles (concert gratuit de musique classique sur les places de la ville). Kolorz Festival (festival consacré à la musique techno)
  • Août : Festival de Musiques Juives. Grand prix de karting, le dernier dimanche une année sur deux.
  • Septembre : Troc d'automne. Bistro BD.
  • Octobre : Festival du cinéma israélien.
  • Novembre : Foire de la Saint-Siffrein, à la fin du mois.
  • Décembre : Salon des Santonniers. Noëls Insolites : animations de rue. Patinoire de plein air.

Manifestations non spécifiques à Carpentras, mais auxquelles elle participe :

  • Mai : Nuit des musées.
  • Juin : Fête de la musique.
  • Septembre : Journées européennes du patrimoine.
  • Octobre : Lire en fête. Festival Ventoux Saveurs Nature.

Santé

  • Pôle santé public privé (Centre hospitalier de Carpentras + Polyclinique Synergia sur un même site géographique)
  1. Il s'agit du premier pôle santé public-privé en France ouvert en 2002.
  2. Il a obtenu en mars 2011 la certification de la Haute Autorité de santé (HAS).

Cultes

  • La cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras dépend du doyenné de Carpentras, diocèse d'Avignon.
  • Les protestants évangéliques se reunissent au Temple Protestant Evangélique. Ils sont à Carpentras depuis le 29 octobre 1938.
  • L'Église Évangélique du Comtat Venaissin- Assemblée de Dieu.
  • La Communion Luthérienne et Réformé se réunissent comme Église Protestante Unie de France Orange-Carpentras.
  • La communauté juive dispose d'une synagogue, depuis 1367, ce qui en fait la plus ancienne de France en activité.
  • Les musulmans peuvent pratiquer leur culte à la mosquée Es Salam (mosquée de la Paix) de Carpentras.

Sports

Au vu des installations et clubs de la ville, Carpentras a été labellisée « Ville active et sportive », le 7 février 2017. Il s'agit de la seule ville du Vaucluse à avoir obtenu ce label.

Football club de Carpentras

En 1947, fut créé l'association du football club de Carpentras.

Rugby à XIII

Le Racing Club de Carpentras XIII du Comtat est le club semi-professionnel de rugby à XIII de la ville de Carpentras. L'équipe senior évolue en deuxième division nationale de rugby à XIII.

Le club a un palmarès prestigieux avec notamment plusieurs titres de championnat de d (le dernier titre date de 2004) et une participation à la finale de la prestigieuse coupe de France Lord Derby en 1992.

L'équipe première est entraînée par l'ancien joueur professionnel des Dragons Catalans Renaud Guigue et évolue à domicile au Stade de la Roseraie.

Moto-Ball

Le MBC Carpentras est le club amateur de moto-ball de Carpentras. Il possède une équipe Elite 1 (Ligue 1 du motoball français) et une équipe Juniors (moins de 18 ans). Le club comtadin est connu comme étant une des cinq grosses équipe du Championnat Elite 1 malgré un palmarès assez faible depuis la création du club dans les années 1990, contrairement au club précédent de Carpentras : le Racer. En 2010 et 2011, l'équipe junior est couronnée deux fois de suite Champion de France. En 2015, l'équipe Elite 1 reste invaincue à domicile au stade René Pons avec 10 matches joués, 7 victoires et 3 nuls toutes compétitions confondues (Championnat et Coupe de France).

Installations sportives

  • Parcours sportif des berges de l'Auzon
  • Piscine couverte en centre-ville et Stade nautique (été) au complexe sportif Pierre-de-Coubertin
  • Hippodrome de Saint-Ponchon avec piste de karting au centre
  • Stade de la Roseraie
  • Stade René-Pons (motoball).
  • Boulodrome
  • Aérodrome
  • Skatepark

Économie

Le développement économique s'est organisé au sud de la ville, sur un site de 133 hectares pour plus de 150 entreprises (environ 1 700 emplois) regroupé sous l'appellation « Carpensud ». La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse.

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu net imposable moyen par ménage carpentrassien était de 17 044  en 2006, ce qui est inférieur à la moyenne départementale de 19 266  de 2006 mais supérieur à celle d'Avignon, soit 16 643  en 2006. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 126 Carpentrassiens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Carpentras est de 5 454 €/an contre 5 683 €/an au niveau de la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables carpentrassiens de l'ISF est estimé à environ 1 558 258 /an.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 511 , ce qui plaçait Carpentras au 29 947e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole.

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi :

  • total des produits de fonctionnement : 41 363 000 , soit 1 406  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 35 658 000 , soit 1 212  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 15 637 000 , soit 531  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 17 275 000 , soit 587  par habitant ;
  • endettement : 40 904 000 , soit 1 390  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 25,56 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,21 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,65 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 147 .

Emploi

Le taux de chômage entre 1999 et 2005 a fortement diminué, passant de 20,7 % à 10,2 %, alors que le niveau moyen national passait simultanément de 12,9 % à 9,6 %. Carpentras compte 41,3 % d'actifs au sein de sa population pour une moyenne nationale de 45,2 % ainsi que 20,1 % de retraités pour une moyenne nationale de 18,2 %, 23,7 % de jeunes scolarisés pour une moyenne nationale de 25 % et 15 % d'autres personnes sans activité pour une moyenne nationale de 11,6 %.

Répartition des emplois par domaine d'activité

Tourisme

  • Les « Trans'art de Carpentras » au mois de juillet (Trial Urbain, Fiesta Bodegas, festival « Plein les mirettes », festival « Musiques aux étoiles ».
  • « Noëls Insolites » en décembre.
  • La « foire de Saint Siffrein » le 27 novembre, et ce, depuis presque 500 ans.

Agriculture

  • Fruits et légumes (cerise, raisin, melon, abricot, pêche…).
  • Fraise de Carpentras.
  • Vins AOC ventoux.

Gastronomie

  • Spécialités : le berlingot de Carpentras, les fraises de Carpentras.
  • Marché aux truffes de Carpentras (melanosporum).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le pays de Carpentras et du Comtat Venaissin est classé Pays d'Art et d'Histoire.

Patrimoine civil et naturel :

  • L'Arc de Carpentras, du Ier siècle (Classé Monument Historique)
  • La tour du Beffroi édifiée au XVe siècle avec son campanile en fer forgé richement ouvragé et son horloge du XVIe siècle, marque l'emplacement du château édifié au XIIe siècle par les comtes de Toulouse. (Classé Monument Historique).
  • Le « Passage Boyer » (milieu XIXe siècle), surnommé aussi « rue Vitrée », est une rue couverte d'une verrière supportée par des arceaux et une armature métallique de 90 mètres de long sur 5 mètres de large.
  • L'ancien évêché (actuel palais de justice) XVIIe siècle (M.H).
  • La Charité avec ses deux étages d'arches et de loggias à l'italienne, hospice, puis établissement d'éducation et aujourd'hui Centre culturel.
  • La Porte d'Orange, témoin de l'architecture militaire du XIVe siècle, haute de vingt-sept mètres.
  • La bibliothèque Inguimbertine (bibliothèque municipale classée, archives et musées de Carpentras).
  • Le collège de Jésuites construit au XVIIe siècle, où Jean-Henri Fabre enseigna de 1842 à 1848 et dont les bâtiments restèrent voués à l'enseignement jusqu'en 1988.
  • La maison de naissance de François-Vincent Raspail.
  • Le bureau des Postes inauguré en 1911, dans l'immeuble qu'occupaient les magasins de M. Albert Lunel (grand-père d'Armand Lunel).
  • Graineterie Roux de Carpentras (classée M.H).
  • La Campagne de Bacchus (M.H) à Serres-Carpentras.
  • Le château de la Roseraie (XIXe-XXe siècle) pour son jardin remarquable.
  • Château du Martinet (M.H) et son parc.
  • Façade immeuble « Le petit Marseillais » place Général-de-Gaulle (M.H).
  • L'Hôtel-Dieu de Carpentras avec sa vieille pharmacie. Ce bâtiment majestueux du XVIIIe siècle a été édifié à la demande de monseigneur Joseph-Dominique d'Inguimbert qui repose dans la chapelle baroque. L'apothicairerie a conservé son état d'origine.
  • L'Hôtel d'Armand de Chateauvieux (Musée Sobirats, de la famille du même nom qui prend souche dans le dauphiné).
  • Hôtel de Modène-Gaudemaris, dit hôtel Poupardin ou maison du Prélat.
  • Hôtel des Isnards.
  • Hôtel de Vento des Pennes, 28 rue du château
  • Hôtel de la sous-préfecture. XVIIIe. (M.H).
  • Ancien hôtel Thomas-de-la-Valette Rue Isidore Moricelly.
  • Plusieurs îlots comprenant des dizaines de bâtiments anciens, y compris hôtels particuliers (chiffre non répertorié) dans le centre historique démolis depuis les années 2010 jusqu'à aujourd'hui. Les îlots dits Ilot mouton et îsle saint Louis,,.
  • Le canal de Carpentras.
  • Aqueduc (classé M.H).
  • La fontaine de l'Ange à Carpentras (1731-1904), place de l'Horloge, puis (2004-en cours) place Maurice-Charretier.
  • Monuments commémoratifs :
    • Monument aux morts de la guerre de 1914-1918,
    • Monuments aux morts aux soldats africains morts pour la France,
    • Plaques commémoratives 1914-1918 de la cathédrale Saint-Siffrein,
    • Stèle commémorative A.F.N.

Patrimoine religieux :

  • La cathédrale Saint-Siffrein, place du Général De Gaulle, elle a été édifiée au XVe siècle en l'honneur du saint patron de la ville. De style gothique provençal elle recèle, outre le célèbre saint Mors (dont la tradition dit qu'il fut fait avec un clou de la croix du Christ), des œuvres d'art de haute valeur. Notamment, parmi les plus anciens, des vitraux gothiques (chœur et chapelle de Michel Anglici), et un retable du XVe siècle représentant le Couronnement de la Vierge entre saint Siffrein et saint Michel. Pour ce triptyque, qui a exceptionnellement conservé son superciel, ainsi que pour le vitrail représentant saint Siffrein entouré de saint Michel et sainte Catherine de Sienne a récemment[Quand ?] été proposée l'attribution au grand peintre Enguerrand Quarton (Luc Ta-Van-Thinh 2002). L'orgue de tribune est de 1643,.
  • L'église Notre-Dame-de-l'Observance, rue de l'Observance, elle a été édifiée au XVIe siècle par les observantins, fermée lors de la Révolution française, rouverte puis partiellement reconstruite au XIXe siècle après un incendie. Plusieurs styles cohabitent, notamment le néo-gothique avec sa flèche. Elle recèle des oeuvres de Jacques Bernus ainsi que de vastes ensembles de vitraux du XIXe siècle.
  • Église de l'Immaculée-Conception de Carpentras. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Santé, avenue Notre-Dame de Santé, a pris ce nom de Notre Dame de Santé à la suite de la peste de 1629. D'abord petit oratoire édifié vers 1401 et dédié à la « Vierge du pont de Serres », l'abbé Méry en fit une chapelle au XVIe siècle, et la chapelle actuelle fut construite au XVIIIe siècle.
  • Le couvent des Dominicains, place du 25 août 1944 (chœur de l'ancienne église), qui abrita notamment l'ancien théâtre, et dont la réhabilitation a commencé en 2005 pour y accueillir l'office du tourisme, la Maison de Pays et le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine.
  • La chapelle du collège, rue du Collège, XVIIe (Classée M.H). La chapelle du collège est aujourd'hui lieu d'expositions.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Pitié, des Pénitents blancs, place du Docteur Cavaillon.
  • La chapelle des pénitents noirs, place des Pénitents Noirs (M.H),.
  • La chapelle du couvent de la Visitation Sainte-Marie, rue des Saintes-Maries, devenue, après la Révolution française, la Chapelle des pénitents gris (M.H).
  • La chapelle de l'Hôtel-Dieu, place Aristide Briand.
  • L'église Saint-Martin, avenue Saint-Roch de Serres.
  • La chapelle Saint-Martin de Serres (XVIe et XVIIe siècles)
  • La synagogue de Carpentras, place de la Juiverie, la plus ancienne synagogue française (XIVe siècle). Édifiée en 1367, elle fut reconstruite au XVIIIe siècle.(Classé Monument Historique).
  • Le cimetière Israélite (M.H).
  • Le temple réformé, rue du Collège.
  • Le temple protestant évangélique, rue du Temple.
  • L'église évangélique assemblée de Dieu, avenue Marie Thérèse Chalon.
  • La salle du royaume des témoins de Jéhovah, boulevard de Souville.

Carpentras dans les arts

Peinture

Cinéma, théâtre et opéra

Esther de Carpentras, sous-titré le carnaval hébraïque, est un opéra-bouffe en deux actes de Darius Milhaud, d'après un poème d'Armand Lunel. Composé en 1925-1927, il est créé le à l'Opéra-Comique à Paris, sous la direction de Roger Désormière.

Littérature

Nicolo-Peccavi ou l'Affaire Dreyfus à Carpentras, roman d'Armand Lunel publié le aux éditions Gallimard qui reçut pour ce livre la même année le premier prix Renaudot de l'histoire. Un autre de ses romans se passe dans la ville : Jérusalem à Carpentras.


Vie locale

  • École de musique
  • Maison des jeunes et de la culture
  • Cinéma
  • Bibliothèque Inguimbertine (bibliothèque municipale classée)
  • Office de tourisme
  • Salle d'exposition permanente, le « Préau des Arts »
  • Cimetière à visiter (tombes de personnages historiques)

Musées

  • Musée Comtadin-Duplessis, connu dans le monde de l'art pour abriter notamment le chef-d’œuvre Gamines, de Louise Catherine Breslau.
  • Musée Sobirats

Vie associative

Plusieurs associations sur Carpentras et ses alentours.

  • Accueil des villes françaises (AVF) Carpentras Comtat Venaissin.
  • Confrérie de la truffe noire du Mont Ventoux et du Comtat Venaissin.
  • Confrérie des vins des côtes du Ventoux.
  • Jeune Chambre Économique de Carpentras & du Comtat Venaissin.
  • BMX Club de Carpentras.

Personnalités liées à la commune

Par leur naissance à Carpentras
  • Elzéar Genet (1470 - 1548), dit il Carpentrasso ou Carpentras, compositeur.
  • Vasquin Philieul (1522 - 1582 ou 1586), écrivain, traducteur.
  • Joseph-Dominique d'Inguimbert, dit dom Malachie (1683 - 1757), recteur du Comtat Venaissin en 1745, évêque de Carpentras, fondateur de la bibliothèque Inguimbertine et de l'Hôtel-Dieu.
  • Louis Archimbaud (1705 - 1789), compositeur et organiste.
  • Joseph-Marie-François de Lassone (1717 - 1788), médecin de Louis XVI.
  • Joseph Siffrein Duplessis (1725 - 1802), peintre.
  • Charles Cottier (1749 - 1822), juge historiographe de Carpentras.
  • Jean-Pierre-Xavier Bidauld (1743 - 1813), peintre.
  • Jean-Joseph-Xavier Bidauld (1758 - 1846), peintre.
  • Hyacinthe Adrien Joseph Chapuis (1764 - 1817), homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
  • Alexis Vincent Charles Berbiguier de Terre-Neuve du Thym (17.. - 1851), écrivain.
  • Olivier de Puymanel (1768 - 1799), marin et général au Viêt Nam.
  • Amédée de Bernardi, député de Vaucluse, né en 1788 à Monieux, décédé à Carpentras en 1873.
  • Albert d'Olivier de Pezet (1792 - 1867), député de Vaucluse et maire d'Avignon.
  • François-Vincent Raspail (1794 - 1878), chimiste, médecin et homme politique.
  • Joseph Floret (1796-1871), homme politique, préfet du Var, préfet de l'Hérault puis de la Haute-Garonne, maire de Sorgues.
  • Paul Tramier de Laboissière (1799-1860), Militaire et homme politique, ancien député de Vaucluse.
  • Jean-Joseph Bonaventure Laurens (1801 - 1890), peintre, lithographe, musicien.
  • Casimir-François-Henri Barjavel (1803 - 1868), médecin, maire de Carpentras, historien local, bibliophile.
  • Louis des Isnards (1805 - 1888), peintre.
  • Ernest de Jonquières (1820-1901), amiral, mathématicien et homme de lettres.
  • Jules Laurens (1825 - 1901), peintre.
  • Alfred Naquet (1834 - 1916), homme politique.
  • Eugène Guérin (1849 - 1929), homme politique, ancien maire, député et ministre.
  • Georges Taulier (1849 - 1899), sénateur de Vaucluse.
  • Albin Valabrègue (1853 - 1937), auteur dramaturge.
  • Joseph Eysséric (1860 - 1932), géographe et peintre.
  • Gaston Liégeard (1867 - 1953), aventurier, photographe.
  • Adolphe Bérard (1870 - 1946), chanteur.
  • Charles Lopis (1872-1947), illustrateur et graveur.
  • François Jouve (1881 - 1968), boulanger et poète, majoral du Félibrige.
  • Édouard Daladier (1884 - 1970), maire de Carpentras, ancien président du Conseil.
  • Henri Ayme (1888 - 1970), dit le docteur Ayme, homme politique, médecin, écrivain.
  • Pierre Lautier (1890 - 1971), ancien sénateur de l'Ardèche.
  • Jean Simon (1891 - 1972), compositeur, fondateur du conservatoire de musique de Carpentras.
  • Alibert (1889 - 1951), chanteur et acteur.
  • Roger Roux (1897 - 1969), auteur de bandes-dessinées.
  • Étienne Fuzellier (1908 - 1993), scénariste, dramaturge, enseignant, chercheur.
  • Maurice Caillet (1910 - 2008), bibliothécaire.
  • Jean Meynaud (1914 - 1972), professeur de sciences politiques,.
  • René Quillivic (1925 - ), graveur.
  • Michel Modo (1937 - 2008), acteur et humoriste.
  • Jacques Gonnet (1945 - ), enseignant-chercheur.
  • Jean Ragnotti (1945 - ), pilote automobile.
  • Bruno Boscherie (1951-), escrimeur, champion olympique et du monde.
  • Eric Caritoux (1960 - ), cycliste.
  • Ronan Barrot (1973 - ), peintre.
  • Christophe Maé (1975 - ), de son vrai nom Christophe Martichon, chanteur.
  • Cyril Teste (1975 - ), acteur et metteur en scène.
  • Delphine Rollin (1978 - ), actrice.
  • Sébastien Lorca (1978- ), acteur, chanteur.
  • Nelly Guilbert (1979- ), footballeuse.
  • Adrien Morenas (1982- ), député du Vaucluse.
  • Émilie Guerel (1983- ), députée du Var.
  • Najoua Darwiche (1984 - ), conteuse.
  • Thomas Mangani (1987 - ), footballeur.
  • Raphaël Caceres (1987 - ), footballeur.
  • Emmanuel Besnault (1991 - ), comédien et metteur en scène de théâtre.
Autres personnes en rapport avec Carpentras
  • Guillaume de Villaret (v.1235 - 1305), premier recteur du Comtat Venaissin de 1274 à 1284 puis Grand Maître des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
  • Pétrarque (1304 - 1374), poète et humaniste italien a étudié à Carpentras.
  • Bertrand de Got, pape sous le nom de Clément V, a résidé à Carpentras et dans le Comtat à partir de 1309.
  • Raymond Guilhem de Budos (? - 1363), recteur du Comtat Venaissin de 1310 à 1317, neveu de Clément V.
  • Hugues de la Roche (v.1335 - 1398), recteur du Comtat Venaissin de 1344 à 1353 et maréchal pontifical.
  • Guillaume de Roffiac, (? - 1364), recteur du Comtat Venaissin, évêque de Fréjus.
  • Philippe de Cabassolle (1305 - 1372), recteur du Comtat Venaissin de 1362 à 1370, puis cardinal de Sainte-Sabine.
  • Aymar de Poitiers-Valentinois (1322 - v.1374), recteur du Comtat Venaissin de 1372 à 1376.
  • Guillaume III Roger de Beaufort, (1332 - 1395), recteur du Comtat Venaissin de 1376 à 1379, frère de Grégoire XI, vicomte de Turenne.
  • Henri de Sévery (? -1396), régent, vice-recteur et recteur du Comtat Venaissin, évêque de Saint-Jean-de-Maurienne puis évêque de Rodez.
  • Odon de Villars (1354 - 1414), recteur du Comtat Venaissin de 1390 à 1392, puis comte de Genève et gouverneur de Nice.
  • Pons de Langeac (1339-1421), viguier d’Avignon et par deux fois recteur du Comtat Venaissin, sénéchal d’Auvergne.
  • Julien de la Rovère, (1443 - 1513), pape de 1503 à 1513 sous le nom de Jules II, a été évêque de Carpentras.
  • Clément de la Rovère (1462 - 1504), recteur du Comtat Venaissin de 1495 à 1502, évêque de Mende puis cardinal des SS. XII Apostoli.
  • François d'Estaing (1460 - 1529), recteur du Comtat Venaissin de 1505 à 1509, évêque de Rodez.
  • Jacques Sadolet (1477 - 1547) évêque de Carpentras de 1517 à 1540, un des écrivains italiens les plus distingués de la Renaissance.
  • Paul Sadolet (1508 - 1572), Recteur du Comtat Venaissin de 1541 à 1547 puis de 1560 à 1561 et de 1567 à 1572, évêque de Carpentras.
  • Dominique Grimaldi (? - 1592), recteur du Comtat Venaissin de 1577 à 1584, évêque de Cavaillon, archevêque d'Avignon et vice-légat pontifical.
  • Guillaume de Cheisolme (? - 1629), recteur du Comtat Venaissin en 1593, évêque de Vaison.
  • Nicolas Saboly (1614 - 1675), poète et compositeur, a été organiste et maître de chapelle de la cathédrale Saint-Siffrein.
  • Famille de Camaret, famille qui a donné plusieurs consuls à Carpentras du XVIe siècle au XVIIIe siècle.
  • Évariste de Valernes (1816 - 1896), peintre vauclusien, décédé à Carpentras.
  • Félicien Barcilon (1822 - 1892) avocat, ancien député de Vaucluse.
  • Jean-Henri Fabre (1823 - 1915), homme de sciences, écrivain et poète a habité Carpentras et fut instituteur à l'école primaire annexe du collège de Carpentras.
  • Gustave Delestrac (1844 - 1933) ancien député de Vaucluse, juge d'instruction durant neuf ans à Carpentras.
  • Alfred Michel (1848 - 1891) ancien maire de Carpentras et député de Vaucluse, décédé à Carpentras.
  • Alfred Choubrac (1853 - 1902) affichiste ayant fait une affiche pour l'hippodrome de Saint-Ponchon.
  • Pierre de Champeville (1885 - 1950), poète, aquarelliste et graveur, a vécu à Carpentras.
  • Armand Lunel (1892 - 1977), écrivain, a écrit Nicolo-Peccavi ou l'affaire Dreyfus à Carpentras, il est le dernier locuteur connu du judéo-provençal ou shuadit.
  • Georges Bataille (1897 - 1962), écrivain, a été conservateur de la bibliothèque Inguimbertine de Carpentras.
  • Firmin Meyer (1899) - (1976), photographe, a vécu à Carpentras.
  • Pierre Seghers (1906 - 1987), poète et éditeur, a passé son enfance et a fait ses études secondaires à Carpentras.
  • André de Richaud (1907 - 1968), a fait ses études à Carpentras où il rencontra Pierre Seghers, son futur éditeur, André Gaillard, qui fondera les Cahiers du Sud et Joseph d'Arbaud, qui dirigera la revue Le Feu.
  • Maurice Charretier (1926 - 1987), maire de Carpentras, député et ministre.
  • Jean-Pierre Darras (1927 - 1999), acteur, a fondé le festival de Carpentras.
  • Claude Mossé (1928 - ), journaliste.
  • François Corteggiani (1953 - 2022), scénariste de bande dessinée, vit à Carpentras.
  • Jacques Rémy (1972 - ), footballeur, a joué avec Carpentras.
  • Roger Piantoni (1931 - ), a entrainé l'équipe de football de 1967 à 1971 après sa retraite de footballeur.
  • Jean-François Delmas (1964 - ), conservateur et historien. Il est le directeur de la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras.

Héraldique

Hélène, mère de l'empereur Constantin, aurait fait forger un mors pour le cheval de son fils avec un clou de la croix du Christ. Conservé à Sainte-Sophie de Constantinople, le Saint Mors en disparut lors du pillage de la ville par les croisés en 1204… pour réapparaître dès 1260 à Carpentras dont il devint l'emblème.

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jean-Paul Clébert, Carpentras, Avignon, Éditions A. Barthélemy, , 115 p. (ISBN 2-903044-55-4)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
  • D. Moulinas et M. Patin, « Notes sur le collège de Carpentras », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1893, p. 261-288, 1894, p. 5-24
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ᵉ trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
  • Luc Ta-Van-Thinh, « Enguerrand Quarton, peintre de l'Unité », (préface Marie-Claude Léonelli) Malaucène 2002, (ISBN 2-9518024-0-4)
  • Photothèque Archéologie
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes

  • Liste des communes de Vaucluse
  • Liste des évêques de Carpentras
  • Liste des recteurs du Comtat Venaissin
  • Affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras
  • Ventoux (AOC)
  • Synagogue de Carpentras
  • Oppidum des Courens

Liens externes

  • Site officiel
  • Ressources relatives à la géographie :
    • Digital Atlas of the Roman Empire
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Annuaire du service public français
  • Ressource relative à la musique :
    • MusicBrainz
  • Site de l'office de tourisme de la ville
  • Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
  • Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
  • Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe - début XVe siècle)
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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Carpentras by Wikipedia (Historical)