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1er régiment de hussards parachutistes


1er régiment de hussards parachutistes


Le 1er régiment de hussards parachutistes (ou 1er RHP) est une unité de cavalerie blindée de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Berchény hussards, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime créé en 1719.

Il est basé dans le quartier d'Ormeau-Figarol à Tarbes (canton de Tarbes 3), dans le département des Hautes-Pyrénées, en France au sein du secteur Larrey.

Cette ville compte également le 35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP). Le 1er RHP est le seul régiment blindé de la 11e Brigade Parachutiste (l'unique brigade parachutiste de l'armée française). Il s'est notamment distingué pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire notamment à Jemmapes (1792), Castiglione (1796), Eylau (1807) et Oporto (1809).

En 1946, il obtient sa désignation actuelle : "1er régiment de hussards parachutistes". De 1948 a 1950 un escadron du régiment est engagé en Indochine. Il est implanté à Tarbes en 1961, après la guerre d'Algérie.

Les missions spécifiques du 1er régiment de hussards parachutistes

Unique régiment blindé de la 11e brigade parachutiste, on le surnomme "l'échelon blindé d'urgence". Il est régulièrement sollicité sur différents théâtres d'opérations: "Il y a toujours une unité du 1er RHP en intervention quelque part dans le monde".

Le 1er régiment de hussards parachutistes accomplit au profit de la brigade parachutiste toutes les missions d'un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, intervention antichar, sûreté des arrières ou des flancs. Son matériel peut être aérolargué, aéroporté ou transporté par toute autre voie militaire. Il intervient souvent en lien avec les forces spéciales (Brigade des Forces Spéciales Terre - BFST).

Sa double spécialisation : cavalier et parachutiste, lui assure une polyvalence et une réactivité souvent mises à contribution sur les théâtres de projection actuels. Et comme le disait le général Bertrand de Montaudouïn : « Le 1er hussards se doit d'être le meilleur des cavaliers puisque parachutiste et le meilleur des parachutistes puisque cavalier. ».

Création et différentes dénominations

  • 1719-1720 : les hussards de Bercheny sont levés à Constantinople, avec l'accord du Régent Philippe d'Orléans, par le comte de Bercheny, patriote hongrois proscrit par les Habsbourg.
  • 1er janvier 1791 : devient le 1er régiment de hussards.
  • 29 floréal an IV : il reçoit la moitié des cavaliers du 13e hussards.
  • 12 mai 1814 : renommé régiment de hussards du Roi il reprend son numéro au retour de Napoléon Ier de l'île d'Elbe, le .
  • 16 juillet 1815 : comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
  • 1815 : création du régiment de hussards du Jura.
  • 21 septembre 1824 : renommé régiment des hussards de Chartres.
  • 27 février 1825 : renommé 1er régiment de hussards.
  • 1940 : dissout à la suite de l'armistice avec l'Allemagne.
  • 1945 : recréé par la Résistance sous le nom de régiment de reconnaissance de la 25e division.
  • 1946 : devient 1er régiment de hussards parachutistes au sein de la 25e division aéroportée à l'occasion de son départ pour l'Algérie.

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Garnisons successives

Ancien Régime

Révolution

Le régiment perd officiellement son appellation de Bercheny pour devenir le 1er régiment de hussards.

Le 1er régiment de hussards a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Nord ; 1794 à l’armée des Alpes. Ce régiment figurait avec honneur à la bataille de Jemmapes, le .

Campagnes de l’an IV à l’an VII à l’armée d’Italie ; an VIII à l’armée de réserve ; an IX aux armées de réserve et des Grisons. Faits d’armes : bataille de Roveredo, le .

Il a fait les campagnes des ans XIV et 1806 au 6e corps de la Grande Armée ; 1807 au corps de cavalerie légère de réserve ; 1808 au 4e corps de cavalerie de la Grande Armée ; 1809 à l’armée d’Espagne ; 1810 et 1811 aux armées d’Espagne et de Portugal ; 1812 aux armées d’Espagne, de Portugal et de Catalogne ; 1813 aux armées d’Espagne, de Catalogne, de Portugal, au 3e corps de cavalerie de la Grande Armée et au corps d'observation de l’armée d’Italie ; 1814 à l’armée d’Italie ; 1815 à la 6e division de réserve de cavalerie.

Premier Empire

Napoléon Ier résumera ainsi cette période : « ce régiment n'a cessé de combattre soit en totalité, soit en partie. Il a été renouvelé presque jusqu'à cinq ou six fois, mais une vérité digne d'être affirmée par les Généraux, c'est qu'officiers, sous-officiers et hussards ont tous fait leur devoir. De 1792 à 1801, il a assisté à 37 batailles, 168 combats, 1310 affaires et fait pendant le même temps 26 300 prisonniers, pris 40 drapeaux, 303 bouches à feu. ».

  • 1805 : Campagne d'Allemagne
    • Bataille de Haslach-Jungingen
    • Bataille d'Elchingen
    • Bataille d'Ulm
    • Bataille d'Austerlitz.
  • 1806 : Campagne de Prusse,
    • couronnée par l'éclatante victoire de Iéna, le 1er régiment de hussards a l'honneur de fournir l'escadron de service auprès de Napoléon, à partir du , à la place de la cavalerie de la Garde, absente jusqu'au 18. Cela fit du 1er hussards un régiment « d'élite » parmi la ligne de l'Empereur.
  • 1807 :
    • les campagnes de l'Empire s'achèvent le 8 février sur la victoire d'Eylau, où les hussards chargèrent afin de dégager l'Empereur et dont le nom est inscrit sur l'étendard.
    • Bataille d'Heilsberg
    • Bataille de Friedland.
  • 1808 : le 1er hussards quitte les steppes glacées de l'Europe Centrale, pour aller se battre en Espagne puis en Italie et en Allemagne.
  • 1809 : Campagne de Portugal et du Nord de l'Espagne
    • Bataille de Braga
    • Bataille de Santille
  • 1811 : Invasion du Portugal
    • Bataille de Sabugal.
  • 1812 :
    • Bataille de Monasterio.
  • 1813 : Campagne d'Allemagne
    • Juterbock - Bataille de Bautzen
    • Bataille de Gross Beeren
    • 16-19 octobre : Bataille de Leipzig
    • Hanau (1er escadron seulement).
  • 1814 : Campagne de France
    • bataille du Mincio.
  • 1815 : Campagne de Belgique
    • Bataille de Namur.

Restauration

Sous la Restauration, le 1er régiment de hussards prendra successivement les noms de hussards du Roi, hussards du Jura, puis de Chartres.

Durant l'expédition d'Espagne de 1823, le 1er hussards rattaché au 1er corps de l'armée d'Espagne se distingue lors des combats d'Astorga et de Puerto de Mirabete les et .

1830-1848

En 1831 le régiment participe à la campagne de Belgique.

Second Empire

Guerre de Crimée

En 1854, le régiment participe à la guerre de Crimée, où il reçoit des missions de reconnaissance qu'il remplit avec brio. Le souvenir du siège de Sébastopol est inscrit sur son étendard.

En 1858, le 1er régiment de hussards prend pour la première fois garnison à Tarbes.

Expédition en Syrie

Le 1er escadron du 1er régiment de hussards, sous le commandement du capitaine Stockly, participe à l'expédition en Syrie

Guerre franco-allemande de 1870

Entre 1870 et 1871, le régiment subit de très lourdes pertes au cours de la guerre franco-prussienne

En 1870, à la bataille de Sedan, le régiment va connaître l'heure la plus importante de son histoire, sous les ordres du colonel de Baufremont.
Il est un des rares régiments à revêtir le nouvel uniforme de hussard de la réforme de 1868, à savoir une tunique et un dolman bleu ciel à 6 brandebourgs blancs.
Intégré à la division du général Margueritte, aux côtés des 1er, 3e, 4e chasseurs d'Afrique où il forme brigade sous le commandement du général Tallard, aux côtés du 6e chasseur à cheval, il est engagé à la bataille de Sedan.
Soumis le , à proximité du plateau de Floing, à des bombardements, il y connaît des pertes sensibles sous le feu de 7 puis de 26 batteries de campagne des XIe et Ve corps allemands à partir de 8 heures du matin. Lors du repli de la division, qui s'effectue après l'échec de la charge du 3e chasseurs d'Afrique, le régiment subit un nouveau bombardement en se repliant au travers du bois de Garenne, où est tué le général Tallard, fauché par un obus. Le régiment prend alors position aux sorties du bois, aux côtés des restes du 3e chasseurs d'Afrique, du 1er chasseur d'Afrique et du 6e chasseur à cheval, sous les ordres du général Marguerite, qui transfère le commandement de la brigade du général Tallard au colonel commandant le 1er hussards.

À deux heures de l'après-midi, après avoir de nouveau souffert des tirs de l'artillerie allemande, le régiment est engagé dans une charge en échelon contre la 22e division du général Sckopp, du XIe corps allemand qui se dirige vers les prairies qui dominent la Meuse pour y consolider l'encerclement de l'armée de Mac Mahon. Avant même le départ de la charge, le lieutenant-colonel de Gantès, adjoint du colonel de Baufremont, est mortellement blessé, la jambe emportée par un obus. Il est remplacé par le commandant Bissaut, qui reçoit l'ordre de mener la charge avec le 2e escadron, qui doit être suivi des quatre escadrons du régiment. Charge qui va s'effectuer sous le tir de près de 60 pièces de campagne Krupp. Dès le début de la charge, le cheval du colonel de Baufremont est tué, et celui-ci, bien que contusionné, parvient à se remettre en selle sur une monture d'un cavalier qui vient d'être fauché par un éclat d'obus. Le colonel de Baufremont voit de nouveau son cheval tué sous lui quelques instants plus tard. En quelques minutes, le 1er hussards se voit réduit à 150 hommes.

Quatre officiers perdent la vie : le lieutenant-colonel de Gantés, le capitaine Albaret, commandant le 5e escadron, le capitaine de Bullet, capitaine en second, et le sous-lieutenant de Saint-Georges. Sept officiers sont blessés : le capitaine de Pressac, qui commande le 3e escadron, le capitaine de Tussac, atteint de deux balles, ainsi que les lieutenants de Mulheneim, Button, de Senneville et le sous-lieutenant de Chaleon. Sous les charges répétées, le régiment, sur un effectif de 490, perd 11 officiers et 316 sous-officiers et hussards.

1871-1914

En 1871, il est affecté en Algérie, où il participe aux opérations d'assainissement de la Kabylie.

Il rentre en France en 1882, où il mène pendant trente ans la vie de garnison.

À la veille de la Première Guerre mondiale, le régiment compte un effectif de 35 officiers, 63 sous-officiers et 677 cavaliers.

Première Guerre mondiale

Engagé avec le 2e Corps d'Armée en Lorraine, il y déborde d'activités, éclairant, freinant, couvrant.

1914

La Mortagne est inscrit sur l'Étendard. le régiment combat également à Kemmel dans la plaine flamande.

1915

Perthes, Beauséjour dans le Soissonnais.

1916

l'Argonne.

1917

La guerre s'enlise et c'est à pied, à la bataille de Verdun notamment, que les hussards continuent la lutte, partageant le même sort que leurs camarades fantassins. le régiment combat au Mort-Homme.

1918

Le retour à l'offensive les voit de nouveau à cheval et se termine par les opérations sur la Sarre.

Entre-deux-guerres

1935 : le régiment change et modernise ses équipements. Il se motorise en partie, notamment avec une section de motocyclistes. Néanmoins, le 1er hussards reste l'un des derniers régiments à cheval de l'armée française, il est stationné à Angers.

Seconde Guerre mondiale

Drôle de guerre

Le 1er régiment de hussards forme la 1re brigade de cavalerie (1re BC) avec le 8e régiment de chasseurs à cheval. La 1re BC fait partie de la 1re division de cavalerie lorsqu'en février 1940 les divisions de cavalerie sont transformées en divisions légères de cavalerie (DLC). La 1re BC n'est alors plus endivisionnée et dépend désormais directement de la 2e armée. En cas d'intervention en Belgique, la 1re BC doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en s'alignant sur la Vierre, en liaison entre la 5e DLC à gauche et la 2e DLC à droite.

Bataille de France

Le le régiment pénètre ainsi en Belgique puis couvre la retraite, en mai et en juin, au prix de lourdes pertes. Il combat au Mont-Dieu où 400 hussards stoppent pendant 3 jours l'avancée de 5 bataillons allemands. L'armistice contraint le régiment à déposer les armes. Son tribut a encore été lourd : 190 tués, blessés ou disparus.

Dissous après l'armistice, il est recréé par la Résistance en 1945, sous l'appellation de régiment de reconnaissance de la 25e division.

De 1945 à nos jours

Opérations extérieures de 1945 à 1978

En 1946, la 25e division devient 25e division aéroportée et le 1er hussards devient, à la suite d'une inspection du Maréchal de Lattre de Tassigny, le 1er régiment de hussards parachutistes. En , le régiment est envoyé en Algérie à Constantine (Quartier Gallifet). À cette époque il est commandé par le colonel De Gastines, gendre du maréchal Louis Franchet d'Espèrey).

À partir de 1948, un de ses escadrons combat en Indochine. 1949 : Retour à Auch.

En 1956, il participe aux opérations du RIF Marocain puis d'Algérie. Le il est intégré à la 25e D.P..

Le le régiment quitte l'Algérie et débarque deux jours plus tard à Marseille, s'installe provisoirement le 14 juillet au camp de Mourmelon. Le 30 août, le 1er RHP part à Sedan au quartier Fabert. Le 6 novembre, le régiment retrouve Tarbes et le quartier Larrey. Il est alors articulé en 3 escadrons de reconnaissance sur jeeps et un escadron d'instruction.

Opérations extérieures depuis 1978

Depuis 1978 il a été présent dans les opérations d'Afrique, du Moyen-Orient, de l'Ex-Yougoslavie.

Traditions

Après être passé du cheval au blindé et au parachute, le régiment a su prouver que l'esprit demeure si les formes changent.

Devise

La devise du régiment a été pendant un certain temps : « Aultre ne veult » mais la devise du comte de Bercheny, fondateur du régiment : « Omnia si perdas, famam servare memento. » sera finalement reprise.

La devise actuelle du régiment signifie en Latin : « Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il te reste l'honneur » ou « Même si tout est perdu, sache qu'il reste l'honneur à sauver. »

Insignes

Dessiné en 1935, l'insigne du 1er RHP représente, posées sur un brevet parachutiste, les armes du comte Ladislas de Bercheny.

Description héraldique : « Parti, au un de gueules à la croix pattée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même, au deux d'azur à la licorne d'argent hissante d'une couronne tréflée d'or, posée sur deux montagnes en figure de cœurs entrelacés d'argent et mouvantes de la pointe à l'écu. »

La signification du brevet parachutiste : « Le parachute te porte, les ailes du grand Saint Michel te supportent, l'étoile te guide, les lauriers te rappellent la gloire des anciens, la couronne de chêne, la force qui caractérise les parachutistes, mais la mort te guette, elle est représentée par le noir entre les suspentes ».

Le 1er RHP possède son propre béret. Contrairement au béret des parachutistes (le « béret rouge ») portant l'insigne des parachutistes de métropole, celui du 1er RHP est porté sur une hongroise étant le signe distinctif des hussards qui symbolise les rangées de brandebourgs en fil blanc disposées sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards de l'Ancien Régime.

Uniformes

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes,

Décorations

Le drapeau du régiment est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de vermeil, et de la croix de guerre 1939-1945 avec une palme. Il est également décoré de la croix de la Valeur militaire avec deux palmes et une étoile d'argent. Les deux palmes reçues pour son action en Afghanistan ont donné droit au régiment au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire.

Chant

Sur la mélodie du chant révolutionnaire polonais La Varsovienne :

Version originelle
Version actuelle et officielle
Le chant de Bercheny (en hongrois)
Prononciation du chant hongrois
Traduction du chant hongrois

Décorations de hussards en service dans ce régiment

Armes d'honneurs (1799 à 1802)

  • Pierre Didiot, Maréchal des Logis : Sabre d'Honneur
  • Célestin Filleul, Maréchal des Logis : Mousqueton d'Honneur
  • François Fritz, Brigadier : Mousqueton d'Honneur
  • Charles Lahaye Maréchal des Logis : Sabre d'Honneur
  • Joseph Michel hussard : Mousqueton d'Honneur
  • Philippe Poncet hussard : Mousqueton d'Honneur
  • Gaspard Scherer hussard : Mousqueton d'Honneur

Chefs de corps du 1er régiment de hussards

Ancien Régime

  • 1720 : de Bercheny
  • 1722 : de Bonnaire
  • 1744 : de Nordmann
  • 1749 : de Totte
  • 1751 : de Bercheny (2), fils du précédent.
  • 1762 : de Polleretsky
  • 1762 : de Bercheny François Antoine Ladislas (1744-1811), fils du précédent.
  • 1762 : de Sombreuil
  • 1771 : de Humbert
  • 1776 : de Thumery
  • 1785 : de Pange
  • 1789 : Turpin de Crissé

Révolution et Premier Empire

  • 1792 : Henri Christian Michel Stengel - Colonel (**)
  • 1792 : Joseph Armand Nordman - Colonel
  • 1793 : Philippe Glad - Chef de brigade
  • 1795 : Louis Jean Charles Bougon-Duclos- Chef de brigade
  • 1796 : Antoine Henri de Carowe - Chef de brigade
  • 1797 : Joseph-Denis Picard - Chef de brigade (*)
  • 1803 : Philippe Augustin Le Rouvillois - Colonel
  • 1807 : Jacques Begougne de Juniac - Colonel
  • 1810 : Eugène Antoine François Merlin - Colonel (*)
  • 1813 : François Joseph Marie Clary - Colonel
  • 1814 : Nicolas Oudinot - Colonel
  • 1815 : François Joseph Marie Clary - Colonel
Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le 1er de hussards pendant cette période
  • colonel Stengel, blessé le à la bataille de Mondovi, mort des suites de ses blessures le .
  • chef de brigade Bouglon-Duclos, mort de fièvres.
  • chef de brigade Carrowe tué à la bataille de Rovero le .
  • colonel Rouvillois, blessé le .
  • colonel Juniac, blessé le .
Officiers tués et blessés pendant qu'ils servaient dans le 1er régiment de hussards (entre 1805 et 1815)
  • Officiers tués : 5
  • Officiers morts des suites de leurs blessures : 6
  • Officiers blessés : 57

Première et Seconde Restauration

  • État-major du régiment vers 1815
    • colonel Auguste-Ambroise-Joselin de Verdière
    • lieutenant-colonel : Armand-Louis, chavalier de l'Orme
    • chefs d'escadrons : M. Vidal de Léry et Jacques-Victor de Suzainnecourt
    • major : Joseph-Antoine, vicomte de Lodin du Mauvoic
    • capitaines adjoint-majors : Pierre de Vigneras et Alexandre Pothée
    • lieutenant-trésorier : François Vial
    • capitaine d'habillement : Jean-Pierre Carmignac
    • sous-lieutenant porte-étendard : Michel-Rémi Renaud
    • aumônier : Jean Didier
    • chirurgien major : Jean-Baptiste Hermaut
    • chirurgien aide-major : Antoine-Claude Marchal, dit Lafontaine
  • 1824-1830
    • colonel : Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc de Chartres, futur duc d'Orléans

1830-1848 : Monarchie de Juillet

  • 1830-1832 :
    • colonel Le Prince Royal de France, duc d'Orléans
    • lieutenant-colonel Lanthonnet
    • chef d'escadron de Suremain
    • chef d'escadron Lestocquoy
  • 1832-1836 : colonel Joseph Simon Pozac
  • 1845 : colonel Berryer

Second Empire

  • 1854 : colonel comte Lion
  • 1856 : colonel Moucheton de Gerbrois
  • 1864 : colonel de la Jaille
  • 1867 : colonel prince de Bauffremont

1870-1914

  • 1870 : colonel prince de Bauffremont
  • 1872 : colonel Raimon d'Agoult (1824-1888).
  • 1884 : colonel Poulard
  • 1889 : colonel Buffet
  • 1892 : colonel Geslin de Bourgogne
  • 1894 : colonel Lageon
  • 1897 : colonel de Quinemont
  • 1907 : colonel Simon de la Mortière
  • 1912 : colonel Renaudeau d'Arc

Première Guerre mondiale

  • 1914 : colonel Leps
  • 1918 : colonel d'Amade

Entre-deux-guerres

  • 1926 : colonel Robert
  • 1931 : colonel Aubry de la Noé
  • 1932 : colonel Malcor

Seconde Guerre mondiale

  • 1939 : colonel Rabany
  • 1940 : colonel de Groulard (blessé en 1940, il décédera des suites de ses blessures en 1947)

De 1945 à nos jours

(*) Officier devenu par la suite général de brigade.
(**) Officier devenu par la suite général de division.
(***) Officier devenu par la suite général de corps d'armée.
(****) Officier devenu par la suite général d'armée.

Collection James Bond 007

Rayonnement du régiment

Européen avant l'heure, le régiment de Bercheny a conservé un recrutement franco-hongrois tout au long du XVIIIe siècle. Ses hussards sont notamment recrutés parmi des soldats immigrés hongrois, allemands, belges et polonais. Le régiment entretient toujours le souvenir de ses origines, et il est jumelé avec le bataillon « Bercheny » de l'armée hongroise.

En 1806, la réputation du régiment était si importante que Napoléon Ier en personne demanda que l'honneur de remplacer la cavalerie de la Garde impériale, absente pendant la bataille d'Iéna, soit confié au 1er hussards. C'est un détachement du 1er RHP qui s'est posé le premier aux Émirats arabes unis, au sein des troupes françaises envoyées dans le golfe au cours de la guerre du Golfe.

Le 1er RHP possède une fanfare : celle-ci est l'ambassadrice du régiment, et a acquis depuis des années une solide réputation nationale et internationale[réf. nécessaire]. Peloton de combat du régiment à part entière, la fanfare mène de front des activités musicales aussi nombreuses que diversifiées et une instruction militaire poussée. Composé d'une trentaine d'exécutants, la fanfare de Bercheny assure de nombreux déplacements tant en France qu'à l'étranger, et a eu ainsi l'occasion de se produire devant les plus hautes personnalités civiles et militaires. La fanfare du 1er RHP est fréquemment projetée au cours des opérations extérieures du régiment (Balkans, Moyen-Orient, Afrique, etc.).

Personnalités ayant servi au sein du régiment

  • Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc de Chartres puis duc d'Orléans, Dauphin de France
  • César de Vachon de Belmont-Briançon alors capitaine
  • Général Jean-Antoine Marbot
  • Général Baron Marcellin Marbot
  • Général comte Frédéric Henri Walther (du grade de soldat à celui de capitaine)
  • Général Nicolas-François Christophe (capitaine en 1793)
  • Louis Bro (1781-1844), soldat, futur général de cavalerie,
  • Colonel Nicolas Oudinot, fils du maréchal d'Empire Nicolas-Charles Oudinot
  • Maurice Dupin de Francueil, père de George Sand, est officier au 1er régiment de hussards. D'abord capitaine le , puis chef d'escadron le .
  • Général Regnaud de Saint-Jean d'Angély (en 1815, au grade de capitaine)
  • Charles-Marie-Augustin, comte de Goyon (1803-1870), général de division, major au 1er hussards le .
  • Le célèbre espion Charles Louis Schulmeister
  • Charles Théodore Ernest de Hédouville (1809-1890), homme politique français du XIXe siècle, sert au régiment après 1829.
  • René Iché (1897-1954), sculpteur français du XXe siècle, s'est engagé au régiment le 2 mars 1915, en se vieillissant de 2 ans.
  • Olivier de Germay, évêque d'Ajaccio puis archevêque de Lyon le 20 décembre 2020.
  • Gaston de Galliffet
  • Général de corps d'armée Louis d'Harcourt, lieutenant en 1946, chef d'escadron en 1958

Le régiment aujourd'hui

Seul régiment de l'arme blindée et cavalerie de la 11e brigade parachutiste. Son matériel peut être aérolargué, aéroporté ou transporté par toutes autres voies militaires.

La 11e brigade parachutiste (11e BP) étant surnommée "brigade de l'urgence" en raison de sa capacité de projection par aérolargage, le 1er RHP, régiment de l'Arme Blindée Cavalerie (ABC), est considéré comme "l'échelon blindé d'urgence" de l'Armée de terre.

Bercheny Houzards est un régiment à forte identité parachutiste. C'est d'abord un régiment de mêlée, de contact, réactif et volontaire. Il a pour vocation première l'intervention en premier échelon, dans un cadre généralement interarmes, au cœur des situations de crise. Son action est collective, marquée par l'esprit d'initiative, esprit nécessaire aux missions de renseignements mais aussi essentiel dans le cadre d'interventions à caractère humanitaire. Les soldats du 1er RHP se doivent d'allier la vivacité, l'ouverture d'esprit et l'intelligence de situation des hussards aux vertus de rusticité, de courage et de rigueur des parachutistes.

Seul régiment blindé apte à s'engager d'urgence par la 3e dimension, le 1er hussards procède au profit de la brigade parachutiste à toutes les missions d'un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, intervention antichar, sûreté des arrières ou des flancs… Ses missions principales sont l'intervention blindée, le combat antichar et la recherche du renseignement.

Subordinations

Sur le plan opérationnel, le 1er régiment de hussards parachutistes est rattaché à la 11e brigade parachutiste de la 3e division.

Son commandement territorial est la région militaire Terre Sud-Ouest (RTSO), dont l'état-major est situé à Bordeaux.

Composition

Le 1er RHP est composé de :

  • un escadron de Commandement et de Logistique
    • L'ECL ayant pour devise : "Servir sans subir"
  • trois escadrons blindés sur AMX 10 RC
    • Le 1er escadron ayant pour devise : "Toujours plus oultre", commandé entre autres par le capitaine Peltier de 1999 à 2001
    • Le 2e escadron ayant pour devise : "Second de personne"
    • Le 4e escadron ayant pour devise : "Sans répit"
  • deux escadrons de Reconnaissance et d'Investigation Anti-Chars (ERIAC) sur VBL
    • Le 3e escadron ayant pour devise : "Au-delà du possible" notamment composé du premier peloton anti-char (PAC-1) dit les bouledogues qui ont pour devise "Morituri te salutant"
    • Le 5e escadron ayant pour devise : "Aultre ne veult" recrée le dans le cadre du modèle de l'Armée de terre "Au contact"
  • un escadron de réserve opérationnelle
    • Le 6e escadron ayant pour devise : "Toquey si gaüses"

Depuis sa reformation en 1997 les commandants d'unité du 5e escadron ont été : le capitaine Armynot du Chatelet, le capitaine Suaud, le capitaine Villeminot, le capitaine Pla, le capitaine Pierquet, le lieutenant Ostré qui a notamment eu le grand honneur de se joindre au 4e escadron lors d'une MCD au 23e BIMa à Dakar, Sénégal et depuis le le capitaine BERNADET.

  • un escadron de formation et d'instruction, anciennement appelé URIAC : Unité de Recrutement d'Instruction d'Administration et de Camp
    • Le 11e escadron ayant pour devise : "Toujours avant"
    • Le 11e escadron a été dissous le . Le camp de GER où il était localisé appartient cependant toujours au 1er RHP, et continue d'être utilisé pour des tirs, manœuvres et sauts en parachute, zones de saut de « ger azet » et « ger riu tort ».
  • deux pelotons de commando parachutistes.
    • Les GCP (anciennement appelés CRAP)

Missions

Le 1er RHP a principalement pour missions :

  • Le renseignement
  • La reconnaissance
  • L'intervention antichars
  • L'appui des régiments d'infanterie parachutiste

Matériels

Véhicules

  • 36 Engins roues canon de 90 mm ERC-90 Sagaie
  • AMX-10 RC
  • 68 Véhicules blindés légers VBL
  • 84 véhicules légers tout terrain-radio-p. 4
  • Cagivas (motos)
  • VAB

Armement

  • 24 postes de tir pour missiles Milan
  • 36 canons 90 mm obus flèche, OCC et OFUM montés sur les ERC90 Sagaie
  • canons de 105 mm montés sur les AMX-10 RC
  • 6 canons 20 mm
  • LRAC 90 (Lance-Roquettes Anti-Char 90 mm)

Rayon d'action de l'armement

  • Jour : 2 000 mètres
  • Nuit : 1 300 mètres

Monuments

En 1977, un monument avec une plaque à la mémoire des combats de a été érigé et inauguré au Mont-Dieu par les autorités civiles et militaires de Sedan en présence du lieutenant-colonel Gouttenoire chef de corps du 1er RHP de Tarbes, du maire du Mont-Dieu, monsieur Faucheron et des membres de l'amicale des anciens officiers, sous-officiens et soldats du 1er régiment de hussards à cheval en 1940 (amicale aujourd'hui dissoute faute de participants). Ce monument en pierre de granit gris est visible de la route dans le virage à droite avant l'entrée dans la commune. Lors de la dernière assemblée générale, portant sur la dissolution de l'amicale des anciens le à Tarbes, au quartier Larrey, sous la présidence du général (CR) de Torquat de la Coulerie président d'honneur, et en présence des derniers membres, il a été décidé que les fonds de l'amicale seraient remis au maire du Mont-Dieu. Le monument est inscrit au domaine public départemental du Conseil général des Ardennes, conjointement entretenu par la commune du Mont-Dieu et pour le dépôt régulier d'une gerbe aux fêtes commémoratives.

Le au quartier Larrey (lieu d'implantation du 1er RHP à Tarbes) s'est déroulé l'inauguration du monument du souvenir du 1er régiment de hussards parachutistes, « mémorial destiné à honorer les hommes et les femmes du régiment qui servent leur pays et qui sont prêts à tout donner, et à ne jamais oublier ceux qui sont morts en service, dont les noms sont recensés sur les plaques de marbre du monument ». Le dévoilement du monument s'est fait sous la présidence de l'ancien chef de corps du régiment et actuel président du Comité de La Flamme sous l'Arc de Triomphe, le général Combette. Symboliquement, ce sont deux cavaliers en tenue empire et deux parachutistes équipés pour un saut qui eurent l'honneur de dévoiler ce monument avant que ne soit allumée la flamme du souvenir.

Le lieu d'implantation du monument se veut particulièrement accessible et visible de jour comme de nuit, au milieu de la zone vie des escadrons de combat. Le colonel de Lapresle, alors chef de corps du 1er RHP et instigateur de la construction du monument l'a qualifié ainsi : « Espace solennel mais ouvert devant lequel chacun passe dans la journée, ce monument a vocation à rappeler aux hussards parachutistes leurs devoirs de chaque instant ». Sur le fronton de cet édifice est inscrit « hussard parachutiste souviens toi ». La première plaque de marbre, sur la face gauche du monument reprend la devise régimentaire. Les autres plaques reportent, par continent et dans la chronologie des engagements, les noms des hussards parachutistes morts au combat ou en service commandé. En façade, sur les deux piliers centraux, s'affichent les deux saint patrons du régiment, Saint Georges (patron des cavaliers) et Saint Michel (patron des parachutistes) qui veillent sur le 1er RHP.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Livre historique du 1er RHP
  • Historique sommaire du 1er régiment de hussards pendant la guerre 1914-1918 : avec 4 gravures hors texte et 4 cartes dans le texte, Nancy, Berger-Levrault, 137 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Les hussards français, tome 1, De l'Ancien régime à l'Empire, Histoire & Collections
  • Raymond Boissau, « La levée de Bercheny-hussards », Revue historique des armées, no 255,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Général Raymond Boissau, Les officiers de hussards de Louis XV, tapuscrit original, Paris, 2006
  • André Pierre Staub, Histoire de tous les régiments de hussards, Rungis, Maison d'éd. Maxtor, , 302 p. (ISBN 979-10-208-0021-3, lire en ligne)
  • Henri Mire, Histoire des parachutistes français : la guerre para de 1939 à 1979, Paris, A. Michel, , 392 p. (ISBN 978-2-226-00890-9, OCLC 6774791)

Articles connexes

  • 11e brigade parachutiste (11e BP)
  • 35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP)
  • Groupement des commandos parachutistes (GCP)
  • Hussards de Bercheny
  • Hussard
  • Brigade de renseignement
  • Liste de régiments français
  • Pertes militaires françaises en Afghanistan

Liens externes

  • « Le site officiel du 1er régiment de hussards parachutistes »
  • « La page officielle de présentation du 1er RHP », sur Armée de Terre
  • Les Hussards - Historique sous le IInd Empire et la IIIe République (1850-1914)
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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: 1er régiment de hussards parachutistes by Wikipedia (Historical)



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