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Vitraux de Chartres


Vitraux de Chartres


Les vitraux de Chartres ou vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Chartres sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs et en particulier pour le bleu. Ils couvrent une surface totale de 2 600 m2 et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints, ainsi que celle des corporations de l'époque,.

Contexte historique

Histoire générale de la période

La troisième croisade vient de prendre fin en 1192. Renaud de Bar (ou de Mousson), évêque de Chartres, y a participé. La quatrième croisade se déroule pendant la période de construction de la cathédrale. Elle aboutit à la prise de Constantinople par les croisés et à la fondation de l'Empire latin d'Orient en 1204. Chartres hérite d'un important lot de reliques rapportées de cette croisade. Enfin, la croisade des Albigeois est proclamée en 1208 par l'Église catholique contre l'hérésie, principalement le catharisme.

La période de la construction de la cathédrale et de la réalisation des verrières voit se succéder, sur le trône de France, de 1180 à 1223, Philippe Auguste, puis de 1223 à 1226, Louis VIII et de 1226 à 1270, Saint Louis sous le règne duquel la consécration solennelle de la cathédrale eut lieu en 1260.

Histoire des vitraux

La plupart des vitraux furent réalisés pour l'église actuelle reconstruite après l'incendie de 1194. Leur origine peut être datée des années 1205 à 1240. Cependant quelques-uns sont des témoins de la cathédrale antérieure, comme les trois lancettes de la façade occidentale qui furent exécutées entre 1145 et 1155 de même que la partie centrale du vitrail appelée Notre-Dame de la Belle Verrière, célèbre pour son Bleu de Chartres, daté de 1180. Les plus anciens vitraux de Chartres sont contemporains de ceux que l'abbé Suger fit réaliser, entre 1144 et 1151, pour l'abbatiale de Saint-Denis.

Quelques vitraux furent exécutés plus tardivement, comme ceux de la chapelle de Vendôme qui fut réalisée dans le premier quart du XVe siècle ou certains du transept réalisés au XXe siècle. Plusieurs verrières, endommagées au cours des siècles, furent restaurées, la première au XVe siècle. Un programme de nettoyage et de traitement de celles-ci contre les effets de la pollution fut entrepris à partir de 1972 : il est toujours en cours. Les études préalables furent menées par le Laboratoire de recherche des monuments historiques.

La destruction de la cathédrale de Reims et de ses vitraux en 1914 entraîna une forte vague d'émotion à travers le pays. Les vitraux de la cathédrale de Chartres furent entièrement déposés et entreposés en lieu sûr durant les deux guerres mondiales.

En 1940, Paul Cocula a proposé de cacher dans une carrière souterraine du Ribéracois les trésors des vitraux de la cathédrale de Chartres. C'est la carrière de Fongrenon, sur la commune de Cercles, qui est choisie en raison de sa vaste étendue. Seule une partie des vitraux a pu être évacuée car l'avance de l'armée allemande et les bombardements des voies de communication rendaient une seconde opération dangereuse. Cette seconde partie des vitraux de la cathédrale ont été stockés dans la crypte. Le transport des caisses contenant les vitraux de Chartres depuis la gare jusqu'à 300 m à l'intérieur de la carrière a été fait sous le contrôle des architectes ordinaires des monuments historiques Paul Cocula et Jean Maunoury.

Processus

Pourquoi des vitraux

Depuis la fin du Xe siècle, les églises sont construites dans le style roman commun à une grande partie de l'Europe occidentale : les nefs sont souvent couvertes d'une voûte en berceau ; les murs sont épais et soutenus par des contreforts massifs situés à l'extérieur. Le nombre et l'ampleur des fenêtres sont limités et l'intérieur des édifices est décoré par des fresques aux couleurs vives. Le style roman permettait des ouvertures limitées et des jeux de contraste entre ombre et lumière.

Dans le nord de la France, ce parti pris structurel rendait probablement les bâtiments très sombres. Des ouvertures plus grandes devaient être envisagées pour laisser pénétrer la lumière. Mais l'arc en plein cintre ne permet pas de percer des ouvertures suffisamment grandes pour la luminosité tant recherchée par l'art gothique, sans risquer d'affaiblir les murs. Les forces latérales appliquées aux murs sont très importantes et on ne peut envisager d’élever la voûte sans renforcer les murs pour contrebuter la poussée résultante. En revanche, l’arc brisé et la croisée d'ogives permettent d'équilibrer les forces sur des piles. Les murs n’ont donc plus à supporter le poids de la structure et peuvent alors être ouverts vers l'extérieur. La lumière devient donc suffisamment abondante pour que les peintres-verriers puissent jouer à la colorer par des vitraux. Ces derniers ne laissent rien voir de l’extérieur, mais laissent entrer la lumière à l'intérieur.

À cette recherche, s'en ajoutent d'autres plus prégnantes parce que d'origine théologique. Dans le monde du XIIe siècle elles s'imposent aux clercs. En effet, la Bible s'ouvre avec le livre de la Genèse et les versets 1 à 5 qui évoquent les ténèbres et la lumière. La volonté de faire entrer la lumière dans l'église est énoncée avec force par Suger dans ses écrits ainsi que les raisons pour lesquelles il fait entreprendre les travaux de reconstruction du chœur de l'abbatiale de Saint-Denis. Quand ses contemporains assistèrent à la consécration du chœur en 1144, ils furent étonnés par la lumière pénétrant dans l'édifice. Suger justifie, dans le De constructione ecclesiae sancti Dionysii, les chapelles rayonnantes du chevet « grâce auxquelles toute l'église resplendit de la lumière merveilleuse et ininterrompue des fenêtres étincelantes qui rayonnent leur beauté à l'intérieur ». Ce nouvel art de France (Opus Francigenum), qu'on appellera gothique en Italie au XVIe siècle, a fait école à partir du domaine royal dans toute l'Europe. Pour reprendre les termes de Louis Grodecki, c'est dans l'abbatiale de Saint-Denis « que se dégage pour la première fois l'architecture gothique en tant que système constructif - emploi cohérent et fécond dans les solutions qu'il commande des ogives indépendantes, arcus singulariter voluti comme l'appelle l'abbé »,. C'est aussi à l'abbaye de Saint-Denis qu'a été réalisée par Suger la première rose avec des vitraux dans la façade occidentale.

Au sein de l'abbaye de Saint-Denis se développe l'étude d'un manuscrit grec des œuvres de Denys l'Aréopagite, appelé le pseudo-Denys. Ce manuscrit a été donné à l'abbaye vers 827 par l'empereur Louis le Pieux qui l'a reçu de l'empereur d'Orient Michel II le Bègue. C'est ce texte et son interprétation par Jean Scot Érigène qui est à l'origine de tout un courant mystique de la théologie médiévale. Cette interprétation influence fortement Suger d'autant qu'exact contemporain du maître le plus écouté de Paris, Hugues de Saint-Victor, il fut vraisemblablement conforté par sa vision du monde, écrite en 1125 dans ses commentaires de la Hiérarchie Céleste du Pseudo-Denys. Et pour reprendre ce qu'écrit Georges Duby : « Hugues de Saint-Denis proclame que chaque image sensible est signe ou « sacrement » des choses invisibles, celles que découvrira l'âme lorsqu'elle sera dégagée de son enveloppe corporelle ». Il distingue trois étapes de cette progression du visible vers l'invisible :

  • Cogito : exploration du monde perceptible en s'appuyant sur la pensée abstraite ;
  • Meditatio : retour introspectif de l'âme sur soi-même ;
  • Contemplatio : intuition de la vérité.

La première affirmation que Suger essaya de réaliser dans son œuvre, c'est que « Dieu est Lumière », reprenant le texte de la première épître de Jean. Cette identité de Dieu avec la lumière s'affirme autant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament et doit se manifester dans l'église qui est celle de l'évêque, celui qui enseigne au peuple chrétien. Cette église enseignante est une préfiguration de la Jérusalem céleste décrite dans l'Apocalypse de Jean. Le fidèle entrant par le portail occidental de la cathédrale doit pouvoir parcourir les différents états décrits par Hugues de Saint-Victor en même temps qu'il s'approche du chœur et du maître-autel où il peut communier pendant la messe.

Par le langage des couleurs et les harmonies changeantes selon la lumière du jour, les vitraux forment une liturgie doxologique, un cantique dont les mots sont des images pour reprendre la formule employée par le pape Honorius III dans sa lettre envoyée à Étienne Langton en 1219 : « Que chante donc l'heureuse église de Canterbury un cantique nouveau au Seigneur ». Les vitraux sont aussi liés aux questions que les théologiens se posent sur la liturgie et les sacrements : le baptême à l'eau et l'eucharistie. Ces deux sacrements contestés violemment par les hérésies sont l'objet de mises au point doctrinales fermes par Eudes de Sully et le concile de Latran IV. Dans La Cité de Dieu, saint Augustin avait déjà écrit que les hérétiques échapperaient à la damnation éternelle s'ils avaient reçu le baptême et communié au Corps du Christ. Les rites sacramentels sont souvent au centre des verrières, comme le baptême dans les vitaux de la vie de saint Martin, de la vie de saint Nicolas, dans celle de saint Paul, de saint Sylvestre avec le baptême de Constantin, le baptême des nouveaux disciples de l'histoire des Apôtres. Les vitraux ne peuvent montrer les débats qui agite les théologiens sur le problème de la présence réelle et le moment de la transsubstantiation. Les médaillons centraux du vitrail de la vie de saint Lubin (baie no 45) montrent les étapes de la transformation du vin pour en faire une des deux espèces de l'eucharistie. D'autres verrières traitent d'autres rites ecclésiaux qui sont l'objet de débats à la fin du XIIe siècle : la pénitence, la hiérarchie du pouvoir ecclésial, le mariage, l'extrême-onction, l'invention et la translation des reliques.

Certains vitraux traitent de la théologie politique, sur le statut du prince, sur l'équilibre des pouvoirs temporel et spirituel. La verrière de l'Arbre de Jessé montre la continuité généalogique des rois de Juda à la Vierge et au Christ au moment où les rois de France défendent le principe héréditaire. Le vitrail de la vie de Thomas Becket montre l'affrontement entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel. Le vitrail de saint Sylvestre est placé en symétrie de celui du vitrail de Charlemagne. Le vitrail de saint Sylvestre montre d'abord Constantin comme un tyran sanguinaire qui appelle le pape Sylvestre pour se repentir et le guérir de la lèpre. Le pape Sylvestre évangélise l'empereur qui se soumet à lui après le baptême. Le vitrail de Charlemagne montre un figure royale telles que l'Église la souhaite. Charlemagne a été canonisé par l'antipape Pascal III le , mais cette canonisation n'a pas été reconnue par l'Église. Le choix de ce vitrail est probablement dû à l'évêque Renaud de Bar cousin de Philippe II Auguste, nouveau Charlemagne, reprenant le même thème qui avait été choisi par Suger à Saint-Denis pour Louis VI.

Iconographie

La compréhension et l'interprétation de l'ensemble des vitraux est délicate à faire de nos jours sans contact avec la théologie du Moyen Âge, ses enseignements et les sermons qui commentèrent les verrières des cathédrales gothiques. Cependant, la présence de l'école de Chartres, célèbre au XIIe siècle, laisse supposer que la répartition des vitraux eût un sens précis pour ceux qui les conçurent. Force est de constater, parmi les justifications faites par Suger, reprises dans les églises gothiques, que les grands dogmes de la foi chrétienne avec ses différents degrés de lecture de la Lectio divina sont présents :

  1. Littéral, qui est issu de la compréhension linguistique de l’énoncé.
  2. Allégorique ou typologique, énonçant une chose qui en dit aussi une autre.
  3. Tropologique ou Moral, étapes que l'esprit humain doit parcourir dans son ascension vers Dieu (concerne le présent).
  4. Anagogique, qui donne une idée des réalités dernières qui deviendront visibles à la fin des temps (concerne l'avenir).

Les verrières

L'espace des verrières peut être divisé en plusieurs sous-espaces qui sont le reflet de l'interprétation iconographique des vitraux.

Le bas et le haut

Le niveau inférieur de l'église, avec des verrières légendaires, vitraux narratifs, racontant des vies de Jésus, de la Vierge, des saints ou des prophètes est composé de plusieurs scènes à petite échelle, tandis que le niveau supérieur avec de grands personnages, cortège de saints et de prophètes, montre la gloire de l'Église.

Le nord et le sud pour une église orientée est-ouest

De l'est par où apparaît la lumière du jour, rappelant le début de la Genèse, vers l'ouest où la lumière disparaît avant sa renaissance et le Jugement dernier, ou bien encore du nord qui est consacré à l'histoire biblique jusqu'à l'Incarnation vers le sud qui annonce le royaume de Dieu après la seconde parousie du Christ et la Rédemption, le cheminement narratif des vitraux prolonge le plan en croix de la cathédrale.

Les trois façades avec les roses

Le portail royal sur la façade occidentale porte la rose du Jugement dernier, tandis que la façade nord porte la rose de la Vierge à l'Enfant, rappelant l'Incarnation qui mène à la Rédemption et que la façade sud, avec sa rose du Christ triomphant entouré des 24 vieillards de l'Apocalypse, annonce la seconde parousie et le royaume de Dieu.

La rose est d'abord la représentation d'une roue. Elle apparaît dans la vision d'Ézéchiel,. Les animaux de cette vision sont reliés aux êtres vivants de la première vision de l'Apocalypse et aux quatre évangélistes. La première représentation de la roue en architecture peut se voir sur la façade du croisillon nord de l'église Saint-Étienne de Beauvais. C'est alors une roue de la Fortune. La représentation de la roue est reprise par Suger sur la façade occidentale de l'abbatiale de Saint-Denis. Ce n'est que progressivement, comme à Chartres, que la roue va se transformer en rose, symbolisant la Vierge.

La nef, le transept et le chœur

Une interprétation rattachant les vitraux qui composent ces trois espaces (nef, transept, chœur) à un temps de l'histoire de la révélation est plus difficile à faire à Chartres. Cependant, à cette période la cathédrale de Chartres était riche de plusieurs centaines de reliques, non seulement le voile de la Vierge, mais aussi des reliques de saint Pierre, saint Thomas, sainte Catherine, sainte Marguerite et bien d'autres encore. Comme il était impossible de toutes les montrer au public, les vitraux deviennent un rappel, pour les fidèles et les pèlerins, de l'ensemble reliquaire détenu par le diocèse.

Technique et ateliers

Les vitraux sont connus en France depuis le Ve siècle. Le plus ancien vitrail figuré conservé en France est le Christ de Wissembourg. La restauration récente des vitraux a permis de les étudier et de remettre en cause les affirmations de Louis Grodecki qui avait imaginé l'intervention de deux ateliers principaux : celui qui avait réalisé le vitrail du Bon Samaritain et le deuxième, celui qui avait réalisé le vitrail de la Vie de Saint Lubin.

Les analyses stylistiques ont permis de compter jusqu'à cinq peintres-verriers différents pour le vitrail du Bon Samaritain, un peintre-verrier principal et des peintres-verriers secondaires. Mais on a pu aussi constater qu'un peintre-verrier secondaire d'un vitrail pouvait être le peintre-verrier principal d'une autre verrière. Cette organisation faisant apparaître des individus plutôt que des ateliers, comme on le constate plus nettement au XIVe siècle, est probablement dû aussi à la rapidité d'exécution des verrières.

L'analyse des verres a montré qu'ils avaient des colorations semblables et se sont corrodés de manière identique. On peut donc supposer que les verres étaient communs à tous les peintres-verriers. Il n'y a qu'une seule exception : le vitrail de la Vie de saint Eustache. Le verre n'a pas la même coloration que les autres verres et s'est corrodé de manière différente. On peut donc supposer comme l'a fait remarquer Louis Grodecki que le maître qui a réalisé ce vitrail a dû être demandé par la fabrique de la cathédrale et qu'il est venu avec ses propres verres.

La technique de la fabrication des verrières a été minutieusement décrite par le moine Théophile au début du XIIe siècle dans son traité Schedula diversum artium : sur un panneau de bois blanchi, le peintre-verrier trace la composition de la verrière, il découpe ensuite les verres dessus, puis les peint et les assemble.

Lecture des vitraux

Les verrières narratives se lisent en général de bas en haut et de gauche à droite. Par contre le vitrail de la Passion typologique (baie no 37) se lit de haut en bas. Cependant, toutes les verrières ne sont pas que des bandes dessinées sur verre racontant une histoire d'une manière linéaire. Dans certaines verrières, les scènes se répondent en jouant sur des concordances entre images en vis-à-vis. Les scènes d'un vitrail peuvent être regroupées en ensembles formant des carrés, des fleurs à quatre pétales ou lobes.

Numérotation des baies

La numérotation des baies est celle adoptée par le Corpus vitrearum. Elle va de 0 à 99 pour le niveau inférieur, commence par le chevet jusqu'à la façade de la nef. Le numéro 0 est donné à la baie située dans l'axe de l'abside ou de la chapelle d'axe. Les numéros impairs sont donnés aux baies situées côté gauche, au nord. Les numéros pairs sont donnés aux baies côté droit, au sud. Le niveau supérieur va de 100 à 199, suivant le même principe que pour le niveau inférieur. La baie 100 est la baie située dans l'axe du chœur.

La meilleure vue des verrières basses est celle observée depuis le collatéral et le déambulatoire, d’où l’on peut le mieux observer les détails. Partant du centre de la nef, devant la rosace ouest, les verrières seront décrites suivant un circuit effectué dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, présentant successivement le sud de la nef, le transept sud, le déambulatoire, le transept nord et enfin le nord de la nef.

La meilleure vue des verrières hautes est également celle observée depuis le collatéral, en regardant du côté opposé à celui des verrières basses ; mais leur éloignement en rend l’observation plus difficile. Le circuit à parcourir pour les observer dans l’ordre ci-dessous est presque l’inverse du précédent (successivement le nord de la nef, le transept sud, le chœur et l'abside, le transept nord et enfin le sud de la nef).

Les verrières hautes de la nef et du transept sont composées de 2 lancettes et d'une rose à 8 lobes. Les verrières du chœur sont composées de deux lancettes (une à gauche et une à droite vu de face) surmontées d'une rose. Les verrières hautes de l'abside sont composées de baies d'une seule lancette. Pour voir les verrières situées au-dessus du maître autel, il faut traverser le chœur.

Les vitraux sont présentés ci-après en trois sections : les trois rosaces des portails, les verrières basses et les verrières hautes. Une dernière section traitera des nombreux donateurs ayant financé ces œuvres.

Rosaces

Portail ouest

Rosace sud

Il s'agit de la baie 122. Elle fut offerte par la maison de Dreux Bretagne dont faisait partie Pierre Mauclerc et exécutée entre 1221 et 1230.

Elle est composée de cinq lancettes en arc brisé surmontées d'une grande rose. La rose est formée d'un œil à douze lobes, puis de douze quartiers comportant des médaillons, de douze cercles, de douze quadrilobes et enfin de douze demi-cercles comportant des médaillons.

Lancettes

La lancette centrale représente la Vierge tenant l'Enfant Jésus dans ses bras. De part et d'autre deux groupes de quatre personnages montés deux à deux. Les quatre grands prophètes de l'Ancien testament portent sur leurs épaules les quatre évangélistes. Cette représentation traduit la continuité entre les deux testaments. Il y a de gauche vers la droite : Jérémie portant saint Luc, Isaïe portant saint Matthieu, Ézéchiel portant saint Jean, Daniel portant saint Marc. Ces prophètes et les évangélistes ont annoncé le royaume de Dieu qui est représenté dans la rose placée au-dessus. Cette représentation des évangélistes montés sur les épaules des prophètes reprend l'image fameuse du maître et chancelier de l'école de Chartres, Bernard de Chartres, telle qu'elle nous a été transmise par Jean de Salisbury dans son Metalogicon : « Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants… ».

Au-dessous de ces personnages sont représentés les membres de la famille des donateurs. Au-dessous de la Vierge, les armoiries des comtes de Dreux. Pierre de Dreux ou Pierre Mauclerc, s'était marié en 1213 avec Alix de Thouars. Il devient alors duc de Bretagne et fait de cette branche cadette des capétiens une famille puissante. À gauche, au-dessous de Isaïe, Alix de Thouars, duchesse de Bretagne puis à sa gauche, au-dessous de Jérémie, sa fille Yolande, au-dessous d'Ezéchiel, Pierre de Dreux dit Mauclerc, et enfin, le fils aîné, Jean le Roux (né en 1217) au-dessous de Daniel.

Rose

Cette rose est une illustration de la première vision de l'Apocalypse de Jean.

Au centre de la rose se trouve le Christ en majesté. Le premier cercle représente, à partir du bas à gauche et dans le sens d'une montre, les quatre Vivants de l'Apocalypse : le lion, aussi symbole de l'évangéliste Marc ; le bœuf, aussi symbole de l'évangéliste Luc ; l'homme, aussi symbole de l'évangéliste Matthieu ; l'aigle, aussi symbole de l'évangéliste Jean. Les autres vitraux représentent des anges tenant des encensoirs. Les deux cercles suivants représentent les vingt quatre Vieillards de l'Apocalypse. Entre ces deux cercles, des quadrilobes avec les blasons de la famille de Dreux, donateurs.

Rosace nord

Il s'agit de la baie 121. Elle est aussi connue sous le nom de verrière de la maison de France, car elle fut offerte par le roi Louis IX et sa mère Blanche de Castille en 1230.

Elle est composée de cinq lancettes en arc brisé surmontées d'une grande rose, les écoinçons inférieurs de la rose sont ajourés de quatre petites lancettes de chaque côté représentant alternativement les armes de France et de Castille. La rose est formée d'un œil à douze lobes, puis de douze quartiers comportant des médaillons, de douze carrés, de douze quadrilobes et enfin de douze demi-cercles comportant des médaillons.

Lancettes

La lancette centrale représente sainte Anne tenant la Vierge enfant dans ses bras, au-dessus des armes de France. À gauche, une lancette figurant le roi David tenant sa harpe, au-dessus de Saül qui se jette sur son épée, scène qui représente le vice de la colère. Puis à gauche de cette dernière, une lancette représentant Melchisédech, le roi-prêtre, placé au-dessus de Nabuchodonosor adorant une idole. À droite de la lancette centrale, le roi Salomon placé au-dessus de Jéroboam adorant le veau d'or. Puis à droite de cette dernière, Aaron, le grand prêtre, dominant pharaon et ses troupes englouties par la Mer Rouge.

Rose

La rose figure, en son centre, la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus, autour, un premier cercle présentant au-dessus de la Vierge, quatre colombes, pour les dons du Saint-Esprit, des anges tenant des encensoirs, des anges tenant des chandeliers et des chérubins. Ensuite un deuxième cercle de vitraux en forme de losange représentant la lignée des rois de Juda donnée dans l'Évangile selon Matthieu. Sur un troisième cercle, au bord de la rose, les douze petits prophètes de l'Ancien Testament. Entre le deuxième et le troisième cercles, des quadrilobes aux armes de France.

Verrières basses

Le nombre de verrières basses identifiées dans le système de numérotation est de 52 (de 0 à 51). Aux extrémités sud et nord du déambulatoire, 6 d'entre elles sont composées de 2 lancettes surmontées par une rose, ce qui porte le nombre des vitraux à 64.

Les vitraux historiés

Contrairement aux verrières hautes, qui se limitent à montrer de loin de grands personnages sur trois étages verticaux, les verrières basses sont destinées à être vues de près.

Composés de panneaux successifs, qui se lisent généralement de bas en haut et de gauche à droite, elles racontent divers épisodes bibliques, mais également des épisodes tirés des apocryphes bibliques, ou les légendes de la vie des saints, que l'on retrouvera pour la plupart cinquante ans plus tard, vers 1265, dans la Légende dorée de Jacques de Voragine. Ces panneaux sont des illustrations « légendaires » au sens premier de la légende, qui signifie ici « ce qui doit être lu ».

Plus encore que le statuaire, elles forment un véritable catéchisme en image, bande dessinée avant la lettre. Les prédicateurs s'adressant aux pèlerins s'appuyaient sur ces illustrations pour donner un support visuel aux récits et commentaires de ces histoires, qui à cette époque étaient familières à tous.

Sud de la nef

48 - Histoire de saint Jean l’Évangéliste

Le récit de miracles et de la mort de Saint Jean est tiré de légendes traditionnelles remontant au IIe siècle, qui seront quelques années plus tard compilés dans la Légende dorée par Jacques de Voragine. Corporation des armuriers, 1205-1215.

46 - Histoire de sainte Marie-Madeleine

Le récit combine des scènes évangéliques associées à Marie-Madeleine, l'évangélisation de la Provence, et la légende de la mort de Marie-Madeleine. Corporation des porteurs d'eau, 1205-1215.

44 - Parabole du Bon Samaritain

Le vitrail met en parallèle la parabole du bon samaritain et le récit de la Chute dans la Genèse. Corporation des cordonniers, 1205-1215.

42 - Mort et Assomption de la Vierge

Récit de la mort de la Vierge entourée des Apôtres, des miracles associés à son enterrement, et de son Assomption au Ciel. Corporation des cordonniers, 1205-1215.

40 - Famille de Vendôme

Cette chapelle de style gothique flamboyant du XVe siècle présente un contraste évident avec le gothique primitif du reste de la nef, construite et décorée au XIIIe siècle. La baie représente de droite à gauche le donateur, sa sœur, son père et son frère, agenouillés avec leurs conjoints. Le tympan représente une scène de jugement dernier. Donateur Louis de Bourbon, comte de Vendôme, 1417.

38 - Miracles de Notre-Dame

Vitrail publicitaire montrant le pèlerinage de Chartres, la construction de la cathédrale, et quelques-uns des nombreux miracles attribués à Notre-Dame de Chartres. L'appel à la nécessaire générosité des pèlerins est souligné dans le cercle inférieur. Corporation des bouchers, 1205-1215.

Transept sud

La partie sud du transept comporte trois baies, composées chacune d'une lancette à arc brisé. Deux sont à l'ouest et une seule à l'est, du fait de la présence du double déambulatoire.

La baie 32, offerte par les architectes américains, date de 1954, la baie 34 comporte des fragments fin XVe siècle-début XVIe siècle. Par ailleurs, il est indiqué que la baie 36, datant du XIIe et XIIIe siècles ne se trouve pas à son emplacement d'origine.

Déambulatoire

Déambulatoire sud (30-26)

Les vitraux de Chartres sont célèbres pour leur bleu qui a fait la renommée de la ville et de sa cathédrale, le « bleu de Chartres ». Ce « bleu roman » très lumineux, mis au point dans les années 1140 sur le chantier de la basilique Saint-Denis, est utilisé par la suite dans la cathédrale de Chartres et celle du Mans. Ayant un fondant sodique coloré au cobalt, il s'est révélé plus résistant que les rouges ou les verts de la même époque,.

Notre-Dame de la Belle-Verrière, vitrail qui est une des cent soixante-quinze représentations de la Vierge dans la Cathédrale, doit sa célébrité à ce bleu cobalt exceptionnel. Il a pourtant failli disparaître lors du terrible incendie de 1194. En effet, seul le panneau central — celui de Marie et de son Enfant — et les trois verrières qui surplombent le portail royal ont résisté au désastre.

Chapelle de tous les Saints (24-20)

Chapelle des confesseurs (18-10)

Chapelle d'accès à la chapelle Saint-Piat (8-6)

Chapelle axiale (4-3)

La chapelle axiale est consacrée à la mission des Apôtres, ce qui constitue, dans le cadre de la cathédrale de Chartres dédiée à Notre-Dame, une originalité par rapport aux autres cathédrales dont la chapelle axiale est généralement consacrée à la Vierge. Cependant il est à noter qu'en 1208, le pape Innocent III lance la croisade contre les Albigeois et rappelle, à cette occasion, la mission des apôtres dont les évêques sont les successeurs.

Chapelle murale (5-7)

Chapelle des Martyrs (9-17)

Chapelle murale (19-23)

Déambulatoire nord (25-29)

Transept nord

Dans la partie nord du transept, la baie 31 date de 1971 et la baie 33 comporte des fragments de panneaux des XIIe et XIIIe siècles remontés avec des éléments modernes en 1964.

Nord de la nef

Contrairement aux autres verrières, le vitrail de la Passion et de la Rédemption (baie no 37) se lit de haut en bas.

Récapitulatif des vitraux historiés

Verrières hautes

Le nombre de verrières hautes identifiées dans le système de numérotation est de 44 (de 0 à 143). À l'exception des 7 verrières de l'abside composée d'une seule lancette et de la baie 132 dont les lancettes ont été murées au XVIe siècle pour installer les grandes orgues, toutes les baies de l'étage supérieur sont composées de 2 lancettes surmontées d'une rose, ce qui porte le nombre de vitraux à 68, les rosaces sud et nord étant comptées chacune pour un seul vitrail du fait de leur composition spécifique.

Sud de la nef

La baie 132 fut murée au pour y installer les grandes orgues.

L'ensemble a été restauré par Coffetier de 1873 à 1883.

Transept nord

Chœur et abside

Le choeur, qui était clos à l'origine, est le lieu le plus sacré de l'édifice. Ses claires-voies constituent la position la plus noble pour valoriser les aristocrates, souvent donateurs. Au haut de ces claires-voies, la rose est la position la plus belle. Ensemble ces roses montrent un défilé de chevaliers. C'est la première fois en France que cette catégorie sociale est pareillement mise en avant. Ils sont armés, se déplacent solennellement montés sur leurs chevaux, arborant leurs écus et leurs bannières de manière bien distinctive. Ils avancent des deux côtés du chœur vers l'abside.

Chœur sud

Les lancettes des baies 108 et 112 furent détruites au XVIIIe siècle. Seules les roses de ces baies sont restées intactes. Avant leur destruction, la baie 108 évoquait l'histoire de saint Barthélemy et La Vierge, la baie 112 retraçait l'histoire de saint Eustache et de saint Georges.

Le seigneur du vitrail 108 est Simon IV de Montfort, celui du 110 est son fils Amaury VI de Montfort.

Abside

Cet ensemble est le premier que le visiteur voit lorsqu'il entre par la porte royale du portail ouest. Du fond de la nef, toute la perspective converge vers la figure centrale de la Vierge Marie, qui trône au sommet du vitrail en position de sedes sapientiae, et qui reste très lisible malgré la distance, rappelant que la cathédrale est dédiée à Notre-Dame de l'Assomption.

Le vitrail de Notre-Dame est entourée de six grandes lancettes où les patriarches et prophètes y sont représentés tournés vers elle.

Cet ensemble homogène date de 1210-1225, et est contemporain de la construction de la cathédrale actuelle, au début du XIIIe siècle.

Chœur nord

Les lancettes des baies 107, et 111 furent détruites au XVIIIe siècle. Seules les roses de ces baies sont restées intactes. Avant leur destruction, la baie 107 retraçait l'histoire de saint Denis et la baie 111 celle de saint Jean-Baptiste et de saint Jacques le Majeur.

Ces vitraux forment une procession de nobles dont Louis VIII le Lion occupe la tête, bien qu'à cette époque il n'était pas encore roi : il est désigné par des fleurs de lys, mais n'a pas de couronne. Il était également présent dans les lancettes disparues, à genoux devant un cierge et offrant une fenêtre.

Transept sud

Nord de la nef

Collection James Bond 007

Donateurs

Pour permettre la réalisation de la nouvelle cathédrale, il a fallu de nombreux dons. Toutes les classes sociales de la société ont participé à cette entreprise : les souverains, dont on peut voir les armes sur les vitraux de la façade nord du transept, les nobles de la région de Chartres, d'Île-de-France et de Normandie, le chapitre de la cathédrale, et les différentes corporations d'artisans.

Les nobles participèrent plutôt à la réalisation des verrières hautes. Ils sont représentés sur vingt-six verrières hautes et seulement trois verrières basses. On peut retrouver Louis VIII, Étienne de Sancerre, Guillaume de la Ferté, Simon de Montfort, Thibault VI, comte de Blois et de Chartres, Ferdinand III de Castille, Raoul de Courtenay, Robert de Champignelles, un seigneur de la famille Bar-Loupy, Bouchard de Montmorency, Robert de Beaumont, Jean de Courville, Pierre de Dreux dit Mauclerc, Jean Clément de Metz, seigneur du Mez et d'Argentan, Philippe Hurepel, comte de Boulogne... Blanche de Castille et Louis IX ont participé à la réalisation des vitraux de la façade septentrionale du transept tandis que Pierre de Dreux participait à celle de la façade méridionale.

Près d'une trentaine de confréries et de corporations ont participé à la réalisation des verrières. Représentés sur les vitraux, ils forment un tableau des différents métiers au XIIIe siècle : charpentiers, menuisiers, laboureurs, vignerons, maçons, tailleurs de pierre, drapiers, fourreurs, boulangers, etc.

Représentations de donateurs

Les verrières financées par les corporations de métiers sont apparues en premier à la cathédrale de Chartres et à la cathédrale de Bourges entre 1205 et 1215. Les 172 vitraux de Chartres offrent 125 représentations d'artisans engagés dans 25 occupations différentes : fabriquant, transportant ou vendant leurs produits dans 42 fenêtres.

Notes et références

Notes

Références

Annexes

Bibliographie

  • Wikidata : requête « à exécuter » liste des monuments historiques verrières de la cathédrale de Chartres (50 résultats au 17 novembre 2023)

Ouvrages avant 1945

  • Jean-Baptiste-Antoine Lassus, Eugène-Emmanuel-Amaury Pineu-Duval et Adolphe-Napoléon Didron, Monographie de la cathédrale de Chartres, publiée par les soins du ministre de l'Instruction publique : Atlas, Paris, Impr. nationale, , Gr. in-fol., 2 p., 72 pl. (BNF 30746741) ;
  • Paul Durand, Monographie de Notre-Dame de Chartres : explication des planches, Paris, Imprimerie nationale, 1867-1881, 218 p. (lire en ligne) ;
  • Étienne Houvet et Yves Delaporte, Les Vitraux de la Cathédrale de Chartres, Chartres, , in-4° (BNF 32259108).

Ouvrages après 1945

  • Louis Grodecki, Chronologie de la cathédrale de Chartres, Bulletin Monumental, tome 116, no 2, (lire en ligne), p. 91-119 ;
  • Corpus vitrearum-France, Louis Grodecki (directeur de publication) et Françoise Perrot (directrice de publication), Les Vitraux du Centre et des pays de la Loire, t. 2, Paris, Éditions du C.N.R.S., coll. « Corpus vitrearum. France, recensement des vitraux anciens de la France. », , 335 p., 32 ;cm (ISBN 2-222-02780-2, BNF 34730903) ;
  • Louis Grodecki et Catherine Brisac, Le Vitrail gothique au XIIIe siècle, Fribourg, Suisse, Office du livre, , 279 p., 29 cm (BNF 34882693) ;
  • Jean-Paul Deremble et Colette Manhes, Le vitrail du Bon Samaritain : Chartres, Sens, Bourges, Paris, Le Centurion, coll. « L'art de visiter », , 117 p., 24 cm (ISBN 2-227-81002-5, BNF 37060000) ;
  • Nicole Lévis-Godechot, Chartres révélée par sa sculpture et ses vitraux, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, coll. « Les Formes de la nuit » (no 4), , 329 p. (ISBN 2-7369-0040-5, BNF 34972652) ;
  • Jean-Paul Deremble et Colette Manhes (préf. Michel Pastoureau), Les Vitraux légendaires de Chartres : des récits en images, Paris, Desclée de Brouwer, , 191 p., 30 cm (ISBN 2-220-02725-2, BNF 34992190) ;
  • Claudine Lautier, « Les peintres-verriers des bas-côtés de la nef de Chartres au début du XIIIe siècle », Bulletin monumental, Paris, Société française d'archéologie, t. 148, no 1,‎ , p. 7-45 (ISSN 0007-473X, BNF 32731059, lire en ligne) ;
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  • Brigitte Kurmann-Schwarz, « Récits, programme, commanditaires, concepteurs, donateurs : publications récentes sur l'iconographie des vitraux de la cathédrale de Chartres », Bulletin Monumental, t. 154, no 1,‎ , p. 55-71 (lire en ligne) ;
  • Anne Prache, Remarques sur la construction de la cathédrale de Chartres à la lumière de la dendrochronologie, Actes du colloque Monde médiéval et société chartraine. Chartres 1194-1994, Paris, Picard, , 76 p. (ISBN 2-7084-0511-X) ;
  • Anne Prache et Françoise Jouanneaux, Chartres : la cathédrale Notre-Dame, Paris, Éd. du Patrimoine, coll. « Cathédrales de France », , 95 p., 21 cm (ISBN 2-85822-153-7, BNF 37189535) ;
  • Brigitte Kurmann-Schwarz et Peter Kurmann (trad. de l'allemand par Thomas de Kayser), Chartres : la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, coll. « Le ciel et la pierre » (no 5), , 458 p. (ISBN 2-7369-0259-9, BNF 37632478) ;
  • Claudine Lautier, « Les vitraux de la cathédrale de Chartres. Reliques et images », Bulletin monumental, Paris, Société française d'archéologie, t. 161, no 1,‎ , p. 3-97 (ISSN 0007-473X, BNF 32731059, lire en ligne) ;
  • Colette Deremble, Jean-Paul Deremble et Henri Gaud (Illustrateur), Voyage au Moyen âge à travers les vitraux de Chartres, Moisenay, Gaud, , 167 p., 23 cm (ISBN 2-84080-110-8, BNF 39208500) ;
  • Anne Prache et Pascale Etchecopar (Illustratrice), Notre-Dame de Chartres : image de la Jérusalem céleste, Paris, CNRS éd., coll. « Patrimoine », , 159 p., 25 cm (ISBN 978-2-271-06603-9, BNF 41360741) ;
  • John Baldwin, « Les chevaliers à Chartres : les fenêtres hautes de la cathédrale », Comptes rendus des séances, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,‎ , p. 693-726 ;
  • Irène Jourd'heuil, Polychromie architecturale et vitraux « en trompe-l'œil » de la cathédrale de Chartres, Bulletin monumental, tome 173, no 3, (ISBN 978-2-901837-58-9), p. 223-248 ;
  • Agata Sobczyk, Langue, texte, image. L'enfant luet dans les recueils et le vitrail des Miracles de Notre-Dame de Chartres, Cahiers de civilisation médiévale Xe – XIIe siècles, no 58, , p. 113-121.

Articles connexes

  • Cathédrale Notre-Dame de Chartres
  • Association Chartres sanctuaire du Monde
  • Liste de peintres verriers d'Eure-et-Loir
  • Théologie de la Lumière
  • Technique du vitrail au Moyen Âge
  • Centre international du vitrail
  • Vitraux de Bourges

Liens externes

  • [PDF] Colette & Jean-Paul Deremble, « Les vitraux de Chartres », sur Centre international du vitrail,  ;
  • Michel Dekeister, « Les vitraux de la cathédrale de Chartres », sur vitraux-chartres.fr (consulté le ) ;
  • Cathédrale Notre-Dame de Chartres, « Vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Chartres »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cathedrale-chartres.org (consulté le ) ;
  • Denis Krieger, « Mes vitraux favoris - Cathédrale Notre-Dame à Chartres Eure-et-Loir », sur mesvitrauxfavoris.fr (consulté le ) ;
  • (en) Dr Stuart Whatling, « The Corpus of Medieval Narrative Art », sur medievalart.org.uk (consulté le ) ;
  • (en) Alison Stones, « Images of medieval art and architecture, France : Chartres (cathedral of Notre-Dame) », sur medart.pitt.edu (consulté le ).
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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Vitraux de Chartres by Wikipedia (Historical)