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Maison de Neufchâtel


Maison de Neufchâtel


La famille de Neu(f)châtel-Bourgogne est originaire de Neuchâtel-Urtière, dans le département du Doubs, à ne pas confondre avec la maison de Neuchâtel qui a donné naissance à une dynastie de comtes suisses.

Aux XIe siècle et XIIIe siècle les seigneurs suzerains de Neuchâtel-Bourgogne portaient le titre de sire qui signifie seigneur. Richard de Neuchâtel-Urtière était surnommé le grand sire. Ses descendants prirent le titre de baron qui désigne un homme brave et noble ainsi que de chevalier banneret qui distingue un chevalier ayant le droit de lever une bannière et de réunir des hommes d'armes sous son commandement. À la fin du XVIe siècle, en 1584, ils porteront le titre de comte. Ils tenaient un rang élevé au XIIIe siècle et XIVe siècle, au moins équivalent aux comtes de Montbéliard. Le comte palatin de Bourgogne les traitait d'ailleurs de cousins et féaulx.

Armes et devise

Les armes de la maison de Neuchâtel-Urtière, nommée aussi Neu(f)châtel-en-Bourgogne sont :

  • De gueules à une bande d'argent, écartelé de gueules à une aigle éployée d'argent

Adage : Outrecuidance de Neufchâtel.

Origine

Le plus ancien membre connu de cette famille, Girard de Neufchâtel, est cité dans une charte de 1147 en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Belchamp construite par Thierry II de Montbéliard, cette même abbaye cite également en 1171 Fromont (probablement Fromond de Drameley) et son oncle Wuillaume (ou Guillaume), ce dernier apparaît encore en 1180. L'origine de cette famille de Neu(f)châtel-Bourgogne se trouve dans la personne de Richard Ier de Montfaucon, vivant au XIe siècle, seigneur de Montfaucon et second membre connu d'une puissante famille des comtés de Bourgogne et de Montbéliard, fort influente et qui accèdera d'ailleurs à la tête du comté de Montbéliard. Parmi les trois fils de Richard figure Welf, dit "le Bourguignon", mort en Palestine en 1098 : de son épouse Raimondis il aura trois fils, dont Amédée, (? - après 1152) dit "de Neuchâtel", qui participe à la fondation de l'abbaye de Lucelle en 1123. Amédée de Neuchâtel aura un seul enfant connu, une fille : celle-ci épouse Fromond Ier de Dramelay, (? - après 1107), de qui elle a Pons, Hugues, et Humbert qui commence la lignée portant le nom de Neufchâtel ou ici Neuchâtel-Bourgogne.

Ainsi, les sires de Neuchâtel-Urtière, dits aussi sires de Neufchâtel-en-Bourgogne, issus de la Maison de Montfaucon puis de celle de Dramelay, tinrent en fief des terres que possédaient en suzeraineté les comtes de Montbéliard. L'affaire commença du temps de Thierry III, dit le « Grand Baron ». Durant leur règne successif, les sires de Neufchâtel-en-Bourgogne furent vassaux des comtes de Bourgogne (d'où leur nom).

Historique

Dès le commencement du régime féodal, et déjà au XIIe siècle, les comtes de Montbéliard avaient des vassaux dans la plupart des lieux de leur domination et dans la suite des temps, le nombre de ces vassaux alla toujours en augmentant. Bientôt, il y eut des seigneurs dans chaque village et ces seigneurs étant devenus trop nombreux n'eurent plus que des portions de villages ou même des fonds de terre. Non seulement les fiefs se transmettaient par héritage, mais ils pouvaient encore se vendre et s'échanger avec le consentement du suzerain. Le clergé accepta sans difficulté le régime féodal. Les domaines des églises et des monastères prirent la même forme que les fiefs séculiers.

Peu de temps après avoir perdu son fils unique, en l'an 1278, le comte Thierry III de Montbéliard choisit pour lui succéder dans ses vastes domaines, Guillemette de Neuchâtel outre Joux (Neuchâtel en Suisse), son arrière-petite-fille, promise en mariage à Renaud de Bourgogne, frère d'Othon IV, comte régnant de Bourgogne. Par acte du vendredi après la Pentecôte de l'an 1282, Renaud de Bourgogne reconnut qu'à raison de son mariage avec Guillemette de Neufchâtel, il aurait d'elle après le décès de Thierry III, suivant la volonté de celui-ci, le comté de Montbéliard et ses dépendances, sauf ce que ledit Thierry en retenait : la châtellenie de Granges, Beveuge et ses appendices, Aigremont, Chamabon et Blamont, Chatel-Thierry et ses appendices, Porrentruy et la châtellenie de Mylande, etc. Aussitôt après la mort de Thierry III en 1282, Renaud de Bourgogne prit possession des lieux, sans trop s'inquiéter des réclamations qui pourraient lui être adressées par plusieurs descendants de Thierry. Renaud de Bourgogne ne put conserver toutes les terres de la succession de Thierry ; il fut obligé notamment de prendre des arrangements avec Thiébaud III, sire de Neuchâtel-Urtière (près de Pont de Roide, dans le comté de Bourgogne), qui réclamait sa part dans cette succession. Thiébaud III était petit-fils de Thierry par sa mère Marguerite de Montbéliard, femme de Richard de Neuchâtel-Bourgogne. Mécontent du choix que Thierry avait fait de Guillemette, promise à Renaud de Bourgogne, pour lui succéder dans la plupart de ses riches et nombreux domaines, il avait profité de la désunion qui existait entre Renaud de Bourgogne et son frère Othon IV, comte de Bourgogne, pour avoir un appui dans ce dernier, et dans ce but il s'engagea par un acte du vendredi avant la nativité de Notre dame (mois de septembre) de l'an 1280 à lui faire hommage de tout le droit et de tout le partage qu'il avait et devait avoir en la terre et héritage du dit Thierry de Montbéliard, son aïeul maternel. Cet hommage de Thiébaud fait dans le but d'engager Othon à l'appuyer de tout son pouvoir dans les prétentions qu'il élevait, étaient matériellement nul, puisqu'il était contracté du vivant de Thierry III, et qu'en outre le comté de Montbéliard était un fief de l'Empire germanique. Néanmoins le susdit acte est devenu le fondement et le prétexte des prétentions de souveraineté que les comtes de Bourgogne ont formées plus tard sur le comté dont il s'agit et sur ses dépendances. Par une transaction faite le jeudi après Pâques fleuries (dimanche des Rameaux) de l'an 1283, Renaud de Bourgogne céda à Thiébaud III de Neuchâtel-Bourgogne, pour ses droits et prétentions dans la succession de Thierry : Blamont, Chamabon, et toute la partie du comté de Montbéliard qui a formé dès lors les seigneuries de Blamont et de Châtelot. À charge de les tenir de lui en fief, se réservant expressément sur les terres en question la suzeraineté ; il lui céda en outre la suzeraineté sur les fiefs de Cusance, de Bermont avec 250 livres de rente sur le puits de Salins. D'après l'acte ci-dessus mentionné, la seigneurie de Blamont, alors estimée du produit de 300 livrées de terre, comprit les lieux suivants : Blamont, bourg et château, Roches, Chamabon, Ecurcey, Autechaux, Mossonvillers, Pierrefontaine, Villars, Damvans, Vaufrey, Réclère, Grandfontaine, Abbévillers, Rocourt, Vandoncourt, Seloncourt, Bondeval, Hérimoncourt, Mélieres, Glay et Audincourt pour moitié. Voilà l'origine des seigneuries des sires de Neufchâtel qui n'était qu'un démembrement du comté de Montbéliard. La seigneurie de Blamont était la plus importante ; elle était limitrophe de celle de Clémont, que Thiébaud IV avait hérité de sa famille, et celle de Châtelot était limitrophe de celle de L'Isle-sur-le-Doubs, qui lui venait aussi de sa famille. La transaction ainsi faite avec Renaud de Bourgogne avait donc convenu parfaitement à Thiébaud IV. Toutes les seigneuries resteront en la possession de la famille des sires de Neuchâtel-Bourgogne jusqu'en 1506.

À Thiébaud III, succédèrent en ligne directe, Thiébaud IV, V, VI, VII, VIII et IX, suivi de trois fils qui ne laissèrent aucune descendance mâle. Cette famille était aussi illustre par son antique origine que par ses nobles alliances ; elle possédait de nombreux et riches domaines dans la comté de Bourgogne (Franche-Comté), et tenait un des premiers rangs parmi la noblesse de cette province. À la suite de l'étiolement des sires de Neuchâtel-Bourgogne, les seigneuries furent reprises au XVIe siècle par les princes wurtembergeois de Montbéliard, ce qui allait former plus tard la Principauté (les Quatre Terres principales : Blamont, Clémont, Châtelot, Héricourt s'ajoutaient ainsi au comté de Montbéliard).

Branche aînée

Humbert de Dramelay, (? - 1159), seigneur de Frasne, de Neuchâtel-Urtière, de Châtillon-sous-Maîche et de Montby. Il est le fils de Fromond Ier de Dramelay, et par sa mère l'arrière-petit-fils de Richard Ier de Montfaucon.

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :

  • Fromond II qui suit,
  • Guillaume, seigneur de Châtillon-sous-Maîche : il a pour fils Odon/Eudes, comte de La Roche-en-Montagne, seigneur de Châtillon, qui épouse une fille de Thibaud de Rougemont, seigneur de Belvoir sous le nom de Thibaud Ier de Belvoir,
  • Amédée de Tramelay, archevêque de Besançon (1193-1220),
  • Alix/Alais : elle épouse Renier de Bourbonne, (? - après 1203).

Fromond II de Dramelay, (? - après 1213), seigneur de Frasne et de Neuchâtel-Urtière. Il se voit remettre le commandement de la place de Poligny par Thibaut IV de Champagne.

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue il a,:

  • Thiébaud Ier, qui suit,
  • Vandeline, elle épouse le Jean de Rye (Rye (Jura)),
  • Amédée qui créé la branche de Frasne (cf. ci-dessous),
  • Clémence (? - après 1272) : elle épouse Pierre IV de Scey-Montbéliard, (? - après 1239), seigneur de Scey et Montron.

Thiébaud Ier de Neuchâtel-Bourgogne, (? - 1268), seigneur de Neuchâtel-Urtière, de Clémont, de L'Isle-sur-le-Doubs, vicomte de Baume, sire de Jonvelle. Fervent soutien du comte Othon II de Bourgogne dans les guerres qu'il livre au prétendant Étienne II d'Auxonne il participe aux transactions de paix qui suivirent et se voit, en remerciement, confier la seigneurie de Montmahoux et celle de Montbarrey. Grâce à ses acquisitions dans la région comprise entre Saint-Hippolyte et Montécheroux, ainsi que celle de la Roche, la maison de Neuchâtel-Bourgogne prenait de l'importance.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces Pétronille/Perrette de Ferrette, (vers 1190 - ?) ; petite-fille de Louis Ier de Ferrette), dame de La Ferté-sous-Vadans, puis en secondes noces vers 1210 Marie de Châteauvillain du Jura (à Sirod ; baronnie située entre celle Nozeroy et celles de Saint-Claude) ou Élisabeth, (vers 1205 - après 1268), fille de Guy de Jonvelle et d'Élisabeth de Nogent. Du premier mariage il a :

  • Richard qui suit,
  • Eudes/Odon/Hues, (? - 1280), doyen de Besançon en 1267, seigneur de Montbarrey, de Rans et de la Roche-en-Vallouais,
  • Gérard, connétable de Bourgogne de 1249 à 1263, par héritage il reçoit la terre de Montmahoux,
  • Thiébaud II, (? - 1301), seigneur de L'Isle-sur-le-Doubs et du Val de Montmartin. Il épouse Marie, fille de Simon Ier de Châteauvillain et d'Alix de Milly. Il a Marguerite qui épouse Ferry II de Ludres,
  • Erard, (? - ), chanoine à Besançon,
  • Agnès, (? - 1261), sœur à Baume-les-Dames.

Richard de Neuchâtel-Bourgogne, (? - 9 décembre 1259/), dit "le grand sire", seigneur de Neuchâtel-Urtière, de Clémont et de Montbarrey. Par son mariage il se voyait doté des seigneuries d'Héricourt, de Blamont, de Clémont, du Châtelot, de Bermont et de Cusance.

Mariage et succession :
Il épouse Margueritede Montfaucon-Montbéliard (fille de Thierry III de Montbéliard ), de qui il a :

  • Thiébaud III qui suit,
  • Agnès : elle épouse Alexandre III de Bourgogne (-Duché) (nommé aussi Alexandre de Montagu, fils de Guillaume de Montagu),
  • Béatrice : elle épouse Jacques de Grandson, (1250/58 - 1290/1300),
  • Marguerite, (? - avant 1309) : elle épouse en premières noces Gérard/Guy de Cusance, (? - avant 1302), puis en secondes noces Jacques d'Auxelles.

Thiébaud III de Neuchâtel-Bourgogne, (? - vers 1304), sire du Châtelot. À la mort de son père il reçoit la seigneurie de Neuchâtel-Urtière, le fief de L'Isle-sur-le-Doubs et les terres situées près de Longevelle, de Lanthenans, d'Uzelles, de Mont-Martin et la "grange Corcelles" (qui était un hameau d'une douzaine de maisons à quelque distance de l'Isle-sur-le-Doubs et qui existait dès 1136). En 1263 il fonde Yla, qui deviendra bien plus tard L'Isle-sur-le-Doubs, la nouvelle ville était composée de trois parties : le Magny, la Rue (qui existait dès avant 1187) et l'Isle proprement dite. Il fait tout d'abord bâtir une enceinte pour fortifier "la Rue" puis construire le pont de "Magny" ainsi qu'une porte, ceci fait il érige deux tours avec pont-levis et jette les fondations du château de l'Isle pour remplacer la maison que sa famille y possédait. Afin de peupler au plus vite sa nouvelle ville il accorde des franchises et développe le commerce. Durant sa vie il s'applique à étendre la suzeraineté de sa maison sur un grand nombre de fiefs du comté de Bourgogne dont celui de Dampierre, de Blamont, de Clémont, de la forteresse de Bermont, de La prévôté de Mathay, il obtient la garde de l'abbaye Sainte-Odile et le titre de vicomte et prévôt de Baume-les-Dames.

Mariage et succession :
Il épouse Jeanne-Agnès, (vers 1250 - avant 1324), dame de Vers, de Lemuy et de L'Isle-sur-le-Doubs (son douaire), fille de Gaucher II de Commercy et de Marguerite de Bellevesvre, de qui il a :

  • Richard, (? - vers 1306), seigneur de Neuchâtel,
  • Thiébaud IV qui suit,
  • Erard/ Jean, (? - vers 1308), seigneur de Blamont,
  • Marguerite, (? - Saint-Hippolyte ) : elle épouse Jean de La Roche, (? - 1317), comte de La Roche (-en-Montagne, à Soulce-Cernay et Chamesol), sire de Châtillon-sous-Maîche et de Nolay (et La Roche-Nolay),
  • Catherine, (? - ) : elle épouse en 1310 Jean II de Faucogney, (? - 1317/19), sire de Faucogney, vicomte de Vesoul.

Thiébaud IV de Neuchâtel-Bourgogne, (après 1270 - 1336/37), seigneur de Neuchâtel-Urtière et de Blamont, vicomte de Baume-les-Dames. Avec le consentement de sa mère il ratifie les franchises de L'Isle-sur-le-Doubs, puis il les accorde à Blamont en 1308, dont son fils fera construire l'hôpital en 1351, et à Clémont, le il se voit confier la garde de l'abbaye de Lieu-Croissant et du prieuré de Lanthenans et en 1325 il s'empare du château de Bermont. Entre 1309 et 1337, un grand nombre de seigneurs se déclarèrent vassaux de Thiébaud.

Mariage et succession : Il épouse vers 1310 Agnès, (vers 1302 - vers 1342), fille de Simon II comte de Geroldseck (Alsace), de qui il a :

  • Thiébaud V qui suit,
  • Varenne, (? - 1372) : elle épouse en premières noces Rodolphe III de Neuchâtel-Nidau, (? - ), puis en secondes noces en 1352 Jean II de Habsbourg-Laufenbourg, (? - ), enfants : Jean (Johann) III de Habsbourg-Laufenbourg, seigneur de Rougemont († ) ; et Varenne (Verena) épouse Filippo Gonzaga puis Burchard IX de Hohenberg
  • Isabelle : elle épouse Jean de Belvoir,
  • Catherine, (? - 1365/66), dame de Vers et de Lemuy : elle épouse le Louis Ier, ( - ), comte de Neuchâtel,
  • Jeanne, dame de Pourlans : elle épouse en premières noces Henri, (? - 1365), seigneur de Belvoir, de Saint-Julien et de La Baume, fils de Thibaud III de Belvoir, puis en secondes noces Hugues II de Rigny, seigneur de Rigny et de Frolois,
  • Marguerite, (? - 1354), dame de La Ferté-sous-Vadans : elle épouse Jean III de La Fauche, (? - après 1324).

Thiébaud V de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1317 - 1366), seigneur de Neuchâtel et de Blamont. Philippe II de Bourgogne le nomme vicomte de Baume-les-Dames, gardien de l'abbaye de Lieu-Croissant et du prieuré de Lanthenans et lui confie en fief un grand nombre de seigneuries. Dès 1366 il est nommé gardien du Comté de Bourgogne et quelques années plus tard il affranchit d'anciens serviteurs de sa maison, créant ainsi les premiers droits de propriété du comté de Neuchâtel.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1335 Jeanne, fille de Jean II de Châlon-Auxerre et d'Alix de Bourgogne-Comté (fille de Renaud de Montbéliard, dame de Montaigu, du bourg de Lons et de Montfleur : mais ces fiefs restent en fait aux Chalon-Auxerre-Tonnerre), puis en secondes noces le Catherine, (? - 1359), fille de Jean Ier de Chalon-Arlay et d'Alix de Clermont-Nesle.
Du premier mariage il a :

  • Thiébaud VI qui suit,
  • Mahaut/Mathilde, (? - 1410/12) : elle épouse le Jean II de Neuchâtel-Valangin, (1334 - 1383/85),

Du second mariage il a :

  • Jean, seigneur de Villaufans,
  • Jean, (? - ), nommé cardinal de Neuchâtel en 1385 par le pape Clément VII, évêque de Nevers (de 1371 à 1372) puis de Toul (1373-1384),
  • Catherine, (? - ), dame de Montbarrey : elle épouse le Vauthier de Cusance, dit "le Petit", (? - /84),
  • Alix, (? - ) : elle épouse en 1368 Humbert de Rougemont, (? - ).

Thiébaud VI de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1337 - entre le et le ), seigneur de Neuchâtel.

Mariage et succession : Il épouse le Marguerite de Bourgogne-Comté-Chalon-Montaigu, (? - vers 1397/1400), dame de Montaigu, sœur et héritière de Jean II de Chalon-Montaigu (deux enfants d'Henri de Bourgogne-Comté dit "de Montaigu" – fils de Jean Ier de Chalon-Montaigu, et par lui petit-fils et arrière-petit-fils des comtes de Bourgogne Hugues de Chalon et Jean de Chalon l'Antique – et d'Isabeau de Thoire et Villars), de qui il a :

  • Thiébaud VII qui suit,
  • Humbert (1377 - ), évêque de Bâle (1399-1418),
  • Jean dit "Jean Ier de Neufchâtel-Montaigu" (1375/79 - ou ), seigneur de Montaigu et de Fontenoy-le-Château, chevalier de l'ordre de la Toison d'or (1430) : il épouse Jeanne de Ghistelles,
  • Catherine, (? - ) : elle épouse en premières noces Guillaume de Ray, puis en secondes noces en 1390 Jean Ier de Grandson,
  • Jeanne, ( ? - après le ) : elle épouse en premières noces en 1382 Liébaud de Bauffremont-Sennecey, puis en secondes noces en 1392 Ferri de Henstad,
  • Alix, (? - avant 1450) : elle épouse en 1388 Thuring de Ram(e)stein, damoiseau, seigneur de Zwingen, Gilgenberg et Blauenstein (Suisse : Bâle, Soleure), neveu d'Immer/Imier évêque de Bâle (1382-91).

Thiébaud VII de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1360/61 - Bataille de Nicopolis 1396), seigneur de Neuchâtel, de Châtelot et de Risnel. Son mausolée est en l'église des Cordeliers à Nancy.

Mariage et succession :
Il épouse le Alix de Joinville, (vers 1360 - /1413), dame de Châtel-sur-Moselle, de Bainville, de Chaligny et de La Ferté-sur-Amance, fille d'Henri V de Joinville-Vaudémont et de Marie de Luxembourg-Ligny dame de Houdan (Alix était la sœur cadette de Marguerite de Joinville-Vaudémont, épouse en premières noces de Jean II de Chalon-Montaigu ci-dessus, puis femme de Ferry de Lorraine-Vaudémont ; par ailleurs, Henri V de Joinville était le petit-fils du chroniqueur de Saint Louis, le sénéchal Jean de Joinville, lui-même cousin germain, par sa mère Béatrice d'Auxonne, du comte de Bourgogne Hugues évoqué plus haut ; La Ferté-sur-Amance était semble-t-il venue aux Chalon, puis donc aux Joinville, par une alliance avec les Vignory), de qui il a :

  • Thiébaud VIII qui suit,
  • Marguerite (vers 1387 - 14/), dame de La Ferté-sur-Amance : elle épouse le Bernard de Ray, (? - ), d'où la succession de Laferté-sur-Amance, passée ensuite par mariage aux Choiseul-Lanques.

Thiébaud VIII de Neuchâtel-Bourgogne, (1386/87 - ), enterré à L'Isle-sur-le-Doubs dans l'Église de-la-Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge, chevalier, seigneur de Neuchâtel, de Châtel-sur-Moselle, Chaligny et de Pesmes, lieutenant-général pour les deux Bourgognes et le comté du Charolais, décoré de l'ordre du Dragon par Sigismond Ier du Saint-Empire en 1418, conseiller et grand maître de la maison du roi de 1418 à 1422, chevalier de l'ordre de la Toison d'or (1433), conseiller de Catherine de Bourgogne pour la Haute-Alsace. La mort de son grand-père vers 1400 fait de Thiébaud VIII, à 14 ans, le chef de cette puissante famille tout en étant sous la tutelle de son autre grand-père Pierre d'Avilley. Ses deux mariages vont lui permettre de considérablement augmenté sa fortune. Jean II de Grandson, allié à Thiébaud VIII par le mariage de sa tante Catherine de Neuchâtel à son grand-père Jean Ier de Grandson, était seigneur de Pesmes. Fortement endetté il engage la seigneurie de Pesmes auprès de la seconde épouse de Thiébaud VIII. Il ne réussira pas à lever cet engagement, ni ses héritiers Simon et Heylion II, c'est pourquoi Thiébaud VIII se parait du titre de seigneur de Pesmes.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces le / Agnès de Montfaucon, (? - ), dame de Marnay et du Fay, vicomtesse de Blaigny, fille d'Henri de Montbéliard et de Marie de Châtillon vicomtesse de Blaigny, puis en secondes noces le Guillemette de Vienne, (? - ), dame de Bussière et de Port-sur-Saône, fille de Philippe de Vienne (fils de l'amiral) et de Philiberte de Maubec.
Du premier mariage il a :

  • Thiébaud IX, dit "le Jeune" qui suit,
  • Jean (II) : il fonde la branche de Montaigu et des vicomtes de Bl(a)igny, cf. ci-dessous,

Du second mariage il a :

  • Antoine, (? - /), seigneur de Clémont, de L'Isle-sur-le-Doubs, du Chastelot, de Pesmes et de Valay ; décédé sans enfants il nomme sa sœur Bonne son héritière,
  • Bonne, (vers 1442 - 27 septembre//91), dame de Pesmes, de Valay et de L'Isle-sur-le-Doubs : elle épouse en premières noces en octobre 1454 Antoine de Vergy, (? - 1461), puis en secondes noces le Jean III de la Baume-Montrevel, (vers 1440 - ), par ce deuxième mariage elle apporte à son époux la seigneurie de Pesmes.

D'une relation hors mariage il a Henri, (? - /06), curé de Gy, chanoine du chapitre métropolitain et chambrier de l'archevêque de Besançon.

Thiébaud IX de Neuchâtel-Bourgogne, (vers 1412 - ), dit "le Jeune", enterré à l'abbaye de Lieu-Croissant, chevalier, seigneur de Neuchâtel, de Blamont, de Châtel-sur-Moselle et d'Épinal, chevalier de l'Ordre de la Toison d'or en 1433, maréchal de Bourgogne en 1444, gouverneur de Bar, conseiller de Philippe III de Bourgogne et de Charles le Téméraire. Il choisit pour héritiers de son grand-oncle Jean Ier de Montaigu la nouvelle branche de Montaigu en la personne de son frère Jean II (branche vue plus loin).

Mariage et succession :
Il épouse en février 1437 Bonne, (? - ), dame de Boussenois et de Grancey, fille de Bernard de Châteauvillain et de Jeanne de Saint-Clair, de qui il a :

  • Thiébaud X, dit « l'Aîné », (1438 -1462), capitaine et seigneur d'Héricourt, maréchal de Bourgogne, sans enfant,
  • Agnès, (? - ), chanoinesse de Remiremont à partir de 1463,
  • Henri, (1440 - Blois 1504), enterré à l'abbaye de Lieu-Croissant, seigneur de Neuchâtel, d'Héricourt, d'Épinal, de Châtel-sur-Moselle, de Bainville, de Grancey et de Chaligny, vicomte de Baume-les-Dames, maréchal et lieutenant-général de Bourgogne, gouverneur de Bar, il épouse Jeanne de Chalon, sans enfant,
  • Jeanne, (1448 - 1488) : elle épouse Girard de Longwy (cf. Neublans > toutes les branches), sans enfant,
  • Antoine Ier, (1448 - ), abbé du monastère de Luxeuil puis évêque de Toul (à l'âge de 12 ans, 1461-1495),
  • Guillaume, (1458 - Héricourt ), seigneur de Neuchâtel, de Montrond et de Clémont, sans enfant,
  • Marguerite, chanoinesse à Remiremont (+1493),
  • Catherine, (1456 - Baume ), princesse-abbesse de l'abbaye de Remiremont (1473-1474) et de l'abbaye Sainte-Odile de Baume les Dames (1493),
  • Jacques, (1451 - ), abbé,
  • Léonard/Lienard, (? - 1475/78), chanoine à Besançon et Verdun,
  • Louis, (? - 1479/80), prêtre,
  • Claude qui suit.

D'une relation hors mariage il a Antoine, (? - ), seigneur de Montrond : il épouse Marguerite, fille de Lancelot de Vaudrey (frère de Guillaume) et de Philiberte de Loisy.

Claude de Neufchâtel-Bourgogne, (vers 1449 - ), seigneur de Neuchâtel, d'Épinal, du Fays et de Chamabou, vicomte de Baume-les-Dames, lieutenant-général du Luxembourg et de Bourgogne, maréchal de Bourgogne (1449-1505), chevalier de la Toison d'or (1491).

Mariage et succession :
Il épouse, le 1er/, Bonne de Bolchen, (? - après 1518), dame de Grancey et de Soleuvre, fille de Jean de Soleuvre et de Marguerite d'Autel, de qui il a :

  • Thiébaud XI, (1478 - 1501), seigneur de Soleuvre,
  • Bonne, (vers 1480 - ) : elle épouse en premières noces le Louis de Salm de Blâmont († 1503 ; neveu d'Olry de Blâmont évêque de Toul), puis en secondes noces le Guillaume de Fürstenberg, ( - Ortenberg  ; fils du comte Wolfgang Ier et frère du comte Frédéric III),
  • Isabeau/Élisabeth, (vers 1485 - ), dame de Châtel-sur-Moselle, de Bainville, de Chaligny et du Pay : elle épouse en premières noces le Félix Ier de Werdenberg (? - ), puis en secondes noces le Dietrich IV, ( - ), comte de Manderscheid : Sans postérité,
  • Marguerite, (1480 - ), abbesse de Remiremont de 1528 à 1549,

Les successions de Neufchâtel-Urtière et de Montaigu sont vues à l'article Neuchâtel.

Branche de Frasne

Amédée de Neuchâtel, (? - après 1261), seigneur de Frasne. Il est le fils de Fromond II de Dramelay et de N... de Rougemont, fille de Thibaud II de Rougemont et d'Alix/Alais.

Mariage et succession :
Il épouse Agnès de Montbéliard de qui il a :

  • Guillaume, seigneur de Frasne, il épouse Guyette de Vienne, fille de Philippe
  • Girard qui suit,
  • Béatrice, (? - après 1264), dame de Morteau, elle épouse Odon/Eudes d'Arguel, (? - 1245/46), sénéchal de l'Église de Besançon.

Girard de Neuchâtel, (? - avant 1267), seigneur de Frasne.

Mariage et succession :
Il épouse Damète de Traves, de qui il a :

  • Thibaut,
  • Jean qui suit,
  • Aime,
  • Beatrice.

Jean de Neuchâtel, (? - après 1295), seigneur de Frasne, connétable de Bourgogne.

Mariages et succession :
Sa première épouse est inconnue, il se marie une seconde fois en 1279 avec Isabelle, (? - après 1295), dame de Francheville, fille de Joffroi de Brixey, seigneur de Bourlémont, et de Sibylle de Saulxures.
Du premier mariage il a :

  • Thibault qui suit,

Du second mariage il a :

  • Richard II, seigneur de Frasne : il épouse Jeanne de Ruffey, de qui il a Jacquot,
  • Jean,
  • Jeanne, dame de Franois : elle épouse en premières noces Thibauld d'Oiselet, seigneur de Cordiron, puis en secondes noces Jacques d'Auxelles.

Thibault de Neuchâtel.

Mariage et succession :
Il épouse Isabelle, fille d'Henri d'Auxelles et d'Isabelle de Bourlémont, de qui il a Jean, seigneur de la Rochelle.

Collection James Bond 007

Branche de Montaigu

Jean II de Neuchâtel, (vers 1414/19 - ), (comte de Neuchâtel), vicomte de Bl(a)igny, seigneur de Montaigu, de Marnay, de Fontenoy, de Risnel, de Châtel, acquéreur en 1418 de Nanteuil-la-Fosse (en Tardenois, en la Montagne de Reims : Nanteuil-la-Forêt), chevalier de la Toison d'or (), lieutenant- général au duché et comté de Bourgogne. Il est le fils de Thiébaud VIII de Neuchâtel et d'Agnès de Montfaucon, et il hérite Montaigu de son grand-oncle Jean Ier ci-dessus, frère de Thiébaud VII.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces Jeanne de Ghistelles ; puis en secondes noces Isabelle de Villers ; en troisièmes noces Isabeau de Buissy ; en quatrièmes noces en 1437 Margarita de Castro, (vers 1425 - ), fille d'honneur d'Isabelle de Portugal ; et en cinquièmes noces Billacte d'Amance. Il a :
Du deuxième mariage :

  • Thibaud, seigneur de Nanteuil-la-Fosse et vicomte de Bligny (les généalogies traditionnelles le qualifent souvent de bâtard, on ne voit pas pourquoi, sauf si l'union de Jean avec Isabelle de Villers, comme d'ailleurs celle avec Isabeau de Buissy, n'était pas légitime) : il épouse en premières noces Ameline de Bavans (d'où la suite des vicomtes de Bl(a)igny, sires de Nanteuil-la-Fosse, dans la Marne, aussi seigneurs de Châtel, avec leur fils Humbert de Neufchâtel, aussi seigneur de Plancy), puis en secondes noces Catherine de Vergy de Montfort,

Du troisième mariage :

  • Antoine, seigneur de Sillery et de Montailien : il épouse Agnès de Franciere, d'Anizy,

Du quatrième mariage :

  • Jacques, dit de Montaigu, seigneur de Sorans-les-Cordiers et de Loulans : il épouse Étiennette de Maissey,
  • Jean, il épouse Agnès de Hodelaincourt,
  • Isabeau (? - 1479) : elle épouse le Louis, seigneur de Ruffey, fils de Jean de Vienne et de Catherine Rogier de Beaufort,
  • Isabelle (vers 1444 - 1471) : elle épouse le Philibert-Philippe de La Palud-Varambon, (? - 1474), comte de La Roche-en-Montagne, fils de François de La Palud et de Johanna von Lützelstein,
  • Jeanne (vers 1450 - ) : elle épouse le Wilhelm Ier, (1427 - ), comte de Rappoltstein, seigneur de Ribeaupierre,
  • Marguerite (? - 1476) : elle épouse Gérard de Ribeaupierre,
  • Ferdinand qui suit,
  • Charles, (Bruxelles vers 1442 - ), abbé de Saint-Paul, archevêque de Besançon (1462-1498), évêque de Bayeux (1480-1498),
  • Avoye, (vers 1465 - 1493) : elle épouse vers 1483 Helyon II de Grandson, (? - ), seigneur de Puits, fils de Simon de Grandson et de Catherine de Lorraine : leur fille Bénigne de Grandson épouse François de Vienne-Listenois († vers 1527), d'où la succession de Reynel
  • Jean III, (? - 1510), seigneur de Saint-Aubin, de Reynel, de Morancourt et de Mathons : il épouse Catherine, dame de Rougemont, Trichâtel et Russey, fille de Thibaud VI de Rougemont et de Gauthière de Saulx

Du cinquième mariage :

  • Isabelle, dame de Villers-sur-Marne, elle épouse Henri Brabant de Chaumont, seigneur de Marault et de Villers.

D'une union hors mariage il a :

  • Estevenette,
  • Jeanne.

Ferdinand de Neuchâtel (? - Amance ), comte de Neuchâtel-Marnay, seigneur de Montaigu, de Rigney, de Fontenoy et d'Amance.

Mariages et succession :
Il épouse en premières noces le Madeleine, (? - 1493/96), fille de Jean de Fénétrange, puis en secondes noces le Claude, fille de Jean de Vergy seigneur de Champvent, enfin en troisièmes noces le Étiennette de la Baume (fille de Marc, comte de Montrevel). Il a :
Du premier mariage :

  • Marguerite, (vers 1469 - ) : elle épouse Henri II, (? - ), comte de Thierstein,
  • Anne, dame d'Ogéviller, (vers 1470 - ) : elle épouse en 1488 Guillaume de Dommartin, (? - 1525), baron de Fontenoy-le-Château par sa femme : Grands-parents de Diane,
  • Barbe, (1470 - ?) : elle épouse Girard de Plaine, seigneur de la Roche-sur-l'Ognon,

Du deuxième mariage :

  • Antoinette, (vers 1500 - ) : elle épouse le Philippe, ( - ), comte de Salm-Dhaun,
  • Anne, (? - Bayon ) : elle épouse en 1515 Christophe de Longwy, (? - 1528) (fils cadet de Philippe et Jeanne de Bauffremont-Scey ; cf. Neublans > toutes les branches), seigneur de Longepierre, de Rahon et de Binans, d'où la succession de Montaigu, vue à l'article Neuchâtel
  • Philiberte, (? - vers 1531) : elle épouse en 1520 Claude de Tenarre, (? - 1565), seigneur de Janly.

D'une relation hors mariage il a Huguette.

Personnalités

  • Guillemette de Neufchâtel (vers 1260 - 1317), épouse de Renaud de Bourgogne (comte de Montbéliard).
  • Jean Ier de Neuchâtel-Montaigu (1379 - 1431), seigneur de Montaigu, de Fontenoy-le-Château et d'Amance Saint-Lambert. Il fut le conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean Ier et Philippe III, gardien et gouverneur du comté de Bourgogne, Grand bouteiller de France, chevalier de la Toison d'or (exclus de l'ordre en 1431 pour avoir fui lors de la bataille d'Anthon le ) ;
  • Thibault VIII de Neuchâtel (1387 † 1459), seigneur de Neuchâtel et de Châtel-sur-Moselle, Grand maître de France, chevalier de la Toison d'or ;

Galerie de portraits

Armoiries

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean François Richard, Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne, (lire en ligne)
  • Georges Poull, « Neufchatel (Famille de) », dans Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres : dictionnaire biographique illustré, Vagney, Gérard Louis, (ISBN 2-907016-09-1, lire en ligne), p. 272-273.

Articles connexes

  • Histoire de la Franche-Comté
  • Armorial des familles de Franche-Comté

Liens externes

  • (en) « Burgundy Kingdom — Montbelliard — D. Seigneurs de Neuchâtel [en Bourgogne] », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), (consulté en ).
  • Fabpedigree, Neufchatel [3]
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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Maison de Neufchâtel by Wikipedia (Historical)