Aller au contenu principal

Puy de Dôme


Puy de Dôme


Le puy de Dôme est un dôme de lave trachytique situé dans le Massif central, à dix kilomètres à l'ouest de Clermont-Ferrand ; il a donné son nom au département du Puy-de-Dôme. Âgé d'environ 11 000 ans, c'est un des volcans les plus jeunes de la chaîne des Puys. Au cœur du « haut lieu tectonique Chaîne des Puys - faille de Limagne », il appartient au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2018,.

Toponymie

Le mot puy vient du latin podium, qui veut dire « colline » ou « lieu en hauteur ». Le mot dôme vient de Dumio, qui veut dire « colline » ou « sommité » en gaulois. En dérive le terme Dumias, nom d'une divinité gauloise qui fut assimilée plus tard au dieu romain Mercure.

Dans un ouvrage de 2023, le linguiste Jacques Lacroix propose un autre sens : « dôme » aurait reçu son nom de la divinité Dumias, qui serait étymologiquement un dieu « des Brumes ». Ce thème peut être comparé avec l'ancien irlandais dumacha (« brouillard », « nuées ») et le mois des Celtes Dumannios (novembre-décembre), dénommé le mois « des brouillards ». Le haut du col est en effet couramment traversé par un halo de brumes.

Dans les parlers occitans septentrionaux traditionnels, son nom est « Puei Domat ».

Géographie

Localisation

Le puy de Dôme est situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Clermont-Ferrand, sur les territoires communaux de Ceyssat (côté ouest) et d'Orcines (côté est et sommet).

C'est le plus haut sommet de la chaîne des Puys. Du haut du puy de Dôme, par temps clair, on a une vue générale sur le parc naturel régional des volcans d'Auvergne, qui comprend toute la chaîne des Puys, les monts Dore, les monts du Cantal. On peut apercevoir à l’est toute l’agglomération de Clermont-Ferrand et plus loin les monts du Forez, ainsi que, par temps extrêmement clair et quand certaines conditions météorologiques sont réunies, le sommet du mont Blanc, point culminant des Alpes, qui dépasse de peu derrière le Forez. On a également un panorama à l’ouest sur le Limousin, les Combrailles, le plateau de Millevaches. Au nord et au nord-est, la vue se dégage sur le Berry, les collines du Sancerrois, jusqu'au Morvan.

Topographie

Le puy de Dôme, comme tous les volcans de la chaîne des Puys, repose sur un plateau granitique (socle cristallin) situé à un peu moins de 1 000 mètres d’altitude. Il s’agit d’un ancien dôme de lave de forme tronconique. Haut de 550 mètres et large de deux kilomètres à la base, il culmine à 1 465 mètres d’altitude.

La masse du volcan est estimée à 1,2 million de tonnes, pour un volume d'un million de mètres cubes.

Faune et flore

On y rencontre une espèce de serpent venimeux de la famille des Viperidae, la vipère péliade (Vipera berus), partiellement protégée, et l’Apollon (Parnassius apollo), papillon expressément protégé et dont la population est maintenue par l’homme sur le site du puy de Dôme. Le sommet du puy accueille aussi une dizaine de couples de Pipits spioncelles (Anthus spinoletta).

Depuis quelques années, on peut observer sur ses flancs abrupts des chamois, qui ont fait le chemin naturellement depuis les monts Dore où leur population est importante.

À l'instar des monts Dore, la végétation devient rare au-delà des 1 300 mètres d'altitude, voire inexistante au-dessus de 1 400 mètres, en particulier sur les versants exposés aux vents dominants (ouest).

Climat

Seul site de la chaîne des Puys possédant un étage subalpin nettement caractérisé, le puy présente à son sommet des conditions climatiques rudes et parfois extrêmes.

Les températures vont jusqu'à −17 °C en hiver et atteignent rarement plus de 25 °C en été. La neige peut faire son apparition dès le mois de septembre. Selon la météo, les vents peuvent y être très violents. L'ancien directeur du restaurant témoigne : « Comme en haute montagne, le temps change à une vitesse phénoménale. » En outre, le site est particulièrement propice aux développements orageux : il est soumis à une « forte densité de foudroiement ».

Géologie

Pétrographie

Ce puy est majoritairement constitué de domite, un trachyte sub-alcalin.

Pétrologie

Le puy de Dôme est un volcan monogénique (un seul épisode éruptif) explosif de type péléen en sommeil depuis environ 11 000 ans. Il est constitué de deux blocs de trachyte emboîtés, fruits de deux éruptions successives espacées de quelques centaines d'années.

Au sud-ouest, à côté du col de Ceyssat, l’éruption du cratère du puy Kilian, dont le dôme a été décapité lors d’explosions il y a 8 500 ans, a recouvert le puy de Dôme de projections et dévasté la forêt sur 25 km2.

Histoire

Préhistoire

Antiquité

Les Gallo-Romains ont installé à son sommet, au Ier ou au IIe siècle, un temple dédié à Mercure, aujourd'hui en reconstitution, dont le rayonnement dépassait de loin les limites du territoire arverne. Il a été abandonné vers le IIIe ou IVe siècle et redécouvert en 1872 lors de la construction d’un observatoire atmosphérique. Selon Pline l'Ancien, les Arvernes avaient fait sculpter une statue monumentale du dieu Mercure, œuvre du sculpteur grec Zénodore vers 70 apr. J.-C. ; il est tentant de penser qu'elle se trouvait dans ce sanctuaire, mais il n’existe actuellement aucune preuve archéologique de son emplacement ni même de son existence.

Moyen Âge

Période moderne

Le , Blaise Pascal fit réaliser par son beau-frère Perier l’expérience dite du puy de Dôme, pour démontrer que le phénomène connu à l’époque sous le nom de « suspension des liqueurs » n’était pas dû au principe aristotélicien de « l’horreur du vide », mais au contraire à l’existence d’une pesanteur de l’air, la pression atmosphérique. La baisse de la pression mesurée sur un baromètre à mercure entre Clermont-Ferrand et le sommet du puy permit de valider cette hypothèse.

Période contemporaine

En 1862, une éruption artificielle devait saluer la venue de Napoléon III et de l’Impératrice : 600 fagots, 20 chars de bois, une tonne de résine et d’huile furent installés. Mais le résultat ne fut qu’une grosse fumée.

Le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne

Le , Émile Alluard a fondé, au sommet du puy de Dôme, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne. Il existe toujours une station d’étude météorologique dépendant de l'Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand au sein de l'université Clermont-Auvergne. Cette station a reçu en 2014 le label « Global Station » du programme Global Atmosphere Watch de l'Organisation météorologique mondiale.

Première ascension en automobile

Le , Auguste Fraignac, ingénieur puis constructeur dans l'automobile et pilote de course, parvint à atteindre pour la première fois le sommet du volcan à bord de la 16-HP Buire. L'ascension — par le chemin des Muletiers, à peine carrossable — dura quatre heures, la descente se fit de nuit, dans le brouillard et dura, quant à elle, deux heures et trente minutes.

Un chemin de fer à rail central

En 1906, fut entreprise la construction d’un chemin de fer à rail central qui reliait la place Lamartine de Clermont-Ferrand (altitude 390 mètres) à une plate-forme artificielle proche du sommet à 1 414 mètres. La ligne avait une longueur de 14,7 km et ce chemin de fer circula de 1907 à 1926 avec un coût d’exploitation toujours resté déficitaire.

Le prix Michelin

Il fut créé par les frères Édouard et André Michelin le 6 mars 1908 et récompensa d’une somme de 100 000 francs-or le premier pilote qui en partant de Paris poserait son avion sur le sommet du puy de Dôme. Le , Eugène Renaux accompagné d’Albert Senoucque remporte le prix. Une stèle érigée en 1923 commémore cet exploit. À l’époque, une telle distance n’avait jamais été parcourue en avion. Cette tentative victorieuse faisait suite à celle de Charles Weymann qui se posa à Volvic le et à celles des frères Morane qui s'écrasèrent à Boissy-Saint-Léger le .

Toute l’histoire du prix Michelin est retracée à « L'Aventure Michelin », espace patrimonial de la marque ouvert depuis janvier 2009 à Clermont-Ferrand.

La route automobile

La route à péage qui mène au sommet est inaugurée le , en remplacement du chemin de fer de 1906. Cette route est désormais définitivement fermée au trafic. Depuis 2012, seule subsiste une voie de secours.

Voie ferrée à crémaillère

En 2006, une étude a été lancée afin d’étudier la possibilité de réinstaller un funiculaire pour monter au sommet du puy de Dôme. Le , le conseil général du Puy-de-Dôme a voté la réalisation d’un chemin de fer à crémaillère.

La construction des infrastructures a été attribuée à SNC-Lavalin (Canada) et celle des automotrices à Stadler Rail (Suisse). Les automotrices sont une extrapolation de celles en service à Montserrat (Espagne). La caténaire délivre une tension de 1,5 kV continu. L’exploitation a été attribuée à SNC-Lavalin.

La voie a été inaugurée de façon anticipée le . Toutefois, le même jour, de violents orages ont conduit à des éboulements et coulées de boue et de nombreux touristes sont restés bloqués plusieurs heures au sommet du puy de Dôme ainsi qu'au milieu de la voie avant d'être évacués, et la gare, située en contrebas, s'est retrouvée inondée. L'exploitation a été suspendue jusqu'au , le temps d'effectuer les réparations. De nombreux incidents sont survenus sur l'infrastructure depuis[réf. souhaitée]. Le 100000e voyageur a été accueilli le .

Cet accès au sommet par voie ferrée est devenu l’unique voie motorisée depuis 2012, complétée par une voie routière de secours.

Le pylône TDF

En 1956, un pylône TDF, haut de 73 mètres, a été installé. Destiné à supporter les antennes de diffusion des programmes audiovisuels, il est devenu aujourd’hui un symbole de ce volcan et permet de le reconnaître de très loin.

La station militaire

Le sommet du puy de Dôme comprend un petit poste militaire géré par l'armée de l'air et le ministère de l'Intérieur. Cette station est un poste de télécommunication militaires. Une partie en est visible à côté du laboratoire, le reste étant souterrain. En cas d'urgence, le Gouvernement peut utiliser cette station relais pour communiquer des informations à la population. À la suite d'un attentat en 1978, l'accès aux bâtiments proches du pylône est fermé au public.

Animation

Une éruption avec coulée de lave fut reconstituée en 2002 lors du spectacle d’inauguration de Vulcania, offert par la région Auvergne. Le spectacle était visible depuis la plaine de Laschamps.

Activités

Cyclisme

La première ascension du puy de Dôme à vélo est réalisée en 1892 par Fernand Ladoux, du Véloce Club Auvergnat, depuis Clermont-Ferrand jusqu'au col de Ceyssat puis jusqu'au sommet par le chemin des muletiers.

Depuis la mise en service du chemin de fer à crémaillère le , il est interdit de rejoindre le sommet du puy de Dôme à vélo par la route, en dehors d'une manifestation ou d'une compétition ciblées et organisées en lien avec le Conseil départemental du Puy-de-Dôme. L'accès par le sentier des Muletiers depuis le col de Ceyssat ou encore par le chemin des Chèvres est également interdit aux VTT.

Profil

Avant d'être interdite à partir de 2012, l’ascension du puy de Dôme à vélo, réservée aux cyclistes les plus entraînés, avait trois variantes au départ de Clermont-Ferrand par les routes départementales 941 et 942, de Chamalières par la route D 68, et enfin du col de Ceyssat (1 078 m).

Par la D 68, l'ascension commence au carrefour (390 m) de la rue Blatin, de l'avenue de Royat et des boulevards Berthelot et Duclaux pour 13,2 km à 7,75 % de moyenne à grimper. Elle commençait par 800 m de faux-plat jusqu'au carrefour (413 m) entre les avenues de Royat, de Fontmaure et Aristide Briand à Chamalières. La difficulté est progressive et elle se corse après le rond-point de la place Allard (456 m) à Royat au km 1,8, où on continue à suivre la D68 (en partant vers la 944 et la D5E vers le centre-ville de Royat cela ajouterait 800 m à l'itinéraire). La pente est particulièrement raide après le rond-point des pépinières (541 m) au km 3 à la sortie de Royat où se rejoignent la D68 et la D5E. Jusqu’à Royat, le décor était urbain car elle fait partie de l’agglomération de Clermont-Ferrand mais désormais jusqu’à Fontanas au km 6, on est dans une atmosphère de forêt et de prairie ; on passe devant l’Arboretum de Royat et la route suit un petit ruisseau. La pente reste difficile avec quelques virages mais toutefois moins raide qu’à la sortie de Royat. Les 1,5 km de Fontanas jusqu'au rond-point (822 m) au km 7,4 de la D942 et la D68 après la Font-de-l’Arbre permettent de souffler un peu avec une pente plus douce d’autant qu’il y a des fontaines pour les cyclistes qui désireraient boire ou remplir des bidons à la Font-de-l’Arbre. Un kilomètre à près de 5 % suit avant d'arriver au carrefour (871 m) avec la route du col de Ceyssat au km 8,5 où un premier « coup de cul » annonce les difficultés à venir. Car à partir de l'ancien péage 500 m plus loin , il reste 4,11 km à environ 12 % de moyenne avec parfois des passages à 14 % jusqu’au sommet. La montée s’effectue sur une route en « escargot », sans répit, au début dans la forêt mais le paysage se découvre à l’approche du sommet. On arrive alors à la plate-forme à côté du restaurant à 1 415 m d’altitude. L’antenne sommitale est à 1 465 m d’altitude.

Depuis Clermont-Ferrand par les D 941 et 942, il y a 13,4 km à 7,7 % de moyenne en partant du carrefour (382 m) entre la rue Fontgiève, l'avenue Raymond Bergougnan et les boulevards Berthelot et Lavoisier. (2,7 kilomètres) après le départ, on a un panorama sur l’agglomération clermontoise au point de vue de la Pierre Carrée (581 m). De ce point jusqu’au carrefour (781 m) entre les routes D941 (qui va vers le col des Goules) et la 942 dans le hameau de La Baraque au km 5,5, l’ascension est difficile, certains passages sont à 10 %. Peu avant la Baraque, on laisse sur la droite un monument dédié à la Résistance. On passe aussi par le carrefour (823 m) au km 7,6 de la D942 (qui poursuit au col de la Moreno) et la D68, juste au-dessus de la Font-de-l’Arbre. Les derniers kilomètres de l'ascension sont donc communs avec le versant grimpé depuis Chamalières et les kilométrages tout comme les pourcentages moyens des deux ascensions sont presque analogues. Cependant, ce versant entamé par la D 941 présente l'inconvénient d'être très emprunté par les automobilistes, sur une route large parfois à deux voies dans le même sens jusqu'à La Baraque, donc moins propice au cyclisme.

On peut aussi démarrer après la descente du col de la Moreno au carrefour (823 m) de la D942 et de la D68 au-dessus de la Font-de-l'Arbre pour 5,7 km d'ascension ou après la descente du col de Ceyssat pour 4,6 km de montée avec de toute façon le même final difficile sur la route en escargot que les deux versants précédemment cités.

Tour de France

Le puy de Dôme a été atteint quatorze fois par le Tour de France. C'est la seule ascension du Massif central à bénéficier, à trois reprises (1983, 1986 et 2023), d'un classement hors catégorie. La première arrivée eut lieu en 1952 avec la victoire indiscutable de Fausto Coppi. En 1959, c’est Federico Bahamontes qui s’imposa en contre-la-montre en devançant Charly Gaul de min 26 s. L’année la plus mémorable restera sans doute 1964 avec le mano a mano opposant Jacques Anquetil et Raymond Poulidor. Julio Jiménez remporta l’étape, mais le fait marquant fut surtout qu’Anquetil craqua dans le dernier kilomètre et Poulidor revint à 14 s au classement général. En 1967, Felice Gimondi s’imposa lui aussi au sommet. Luis Ocaña y réalisa un doublé en 1971 et 1973, reprenant même 15 s à Eddy Merckx en 1971 même s’il dut abandonner à la suite de sa chute quelques jours plus tard. Lucien Van Impe gagna à son tour l’étape en 1975 mais l’événement marquant fut le coup de poing au foie donné par un spectateur à Eddy Merckx. Ce fut au tour de Joop Zoetemelk d’effectuer un doublé en 1976 et en 1978 contre-la-montre. Un nouveau contre-la-montre individuel en 1983 fut remporté par Ángel Arroyo. En 1986, Erich Maechler s’imposa en échappée. Des coureurs moins connus comme Pierre Matignon en 1969 ou Johnny Weltz en 1988 ont aussi remporté l’étape du puy de Dôme.

S'ensuivit une longue période sans arrivée au puy de Dôme en raison d’un différend financier entre les organisateurs de l’épreuve et les propriétaires du volcan. En 2012, du fait de la construction du Panoramique des Dômes, la route devint nettement plus étroite et interdite au trafic. Selon l'ancien numéro deux du Tour, Jean-François Pescheux, le retour de l'épreuve était devenu impossible du fait de l'étroitesse de la route. Cependant, Christian Prudhomme, l'actuel directeur du Tour de France, souhaitait tout de même que le Tour de France revienne au sommet du puy de Dôme.

Dans une interview en 2018, Thierry Gouvenou, directeur de course, évoque la possibilité d'une arrivée malgré les contraintes techniques. En 2022, le projet, porté par Laurent Wauquiez (président de la région Auvergne-Rhône-Alpes) et Lionel Chauvin (président du conseil départemental du Puy-de-Dôme) est remis sur la table, grâce à un dispositif technique allégé. Si un retour en 2024 était évoqué pour coïncider avec les 60 ans du duel entre Anquetil et Poulidor sur les pentes du volcan,, c'est finalement en 2023 que le Tour fait son retour au puy de Dôme, après 35 ans d'absence sur l'épreuve. C'est le Canadien Michael Woods qui s'impose au sommet.

Course à pied

Tous les ans, au mois de septembre, une épreuve chronométrée au départ du col de Ceyssat se déroule sur les pentes du volcan le trophée T2C des Muletiers.

Le sentier des Muletiers est l'ancien chemin qui gravit en 15 virages en lacets numérotés les 350 mètres de dénivelé qui mènent au sommet du puy de Dôme. La première partie de l'ascension, en sous-bois, est la plus facile, et permet de s'échauffer. C'est après le croisement avec la route et le passage sur la voie à crémaillère que la pente devient plus sévère, et que commence l'enchaînement des lacets. À partir d'ici, l'ascension n'offre plus aucun répit jusqu'au sommet, mais reste majoritairement à l'ombre des sous-bois. Le final, avec les derniers lacets à flanc de rochers, est exposé aux vents mais offre une vue dégagée sur tout le sud du département. Seuls les derniers hectomètres permettent d'apercevoir l'antenne et le sommet.

L'arrivée est située à environ 1 410 m d'altitude après les dernières marches menant à la plateforme principale. Il faut gravir environ 50 m de dénivelé positif supplémentaire pour atteindre le temple de Mercure par un sentier en escaliers.

Le record de l’épreuve, établi en 2014 par l’international Timothée Bommier, est de 10 minutes et 54 secondes. Chez les femmes, le meilleur temps est détenu par Constance Parrot, réalisé en 2019 en 14 minutes et 2 secondes.

Tourisme

En 2000, la chaîne des Puys est devenue un site naturel classé. Début 2008, le puy de Dôme est labellisé Grand Site de France, il appartient également au réseau des Grands Sites de France.

Le puy de Dôme est l'un des lieux les plus visités d’Auvergne, qui reçoit près d’un demi-million de visiteurs par an. C’est notamment un lieu de décollage pour de nombreux adeptes du parapente. En revanche, la pratique du deltaplane, associée à l'image du puy de Dôme depuis 1973, est compromise depuis la mise en service du train à crémaillère.

Il est possible de grimper le puy de Dôme à pied par des sentiers de randonnée. D’une part, un large chemin pédestre, dit le sentier des muletiers, part du col de Ceyssat (1 078 m) et conduisant par une succession de lacets au temple de Mercure (1 450 m). Ce sentier fait 2 km pour un dénivelé de 387 mètres, soit une moyenne de 19,35 % de pente. Il est donc court mais difficile. D’autre part, l’accès pédestre nord emprunte le GR4. En prenant le sentier du puy de Dôme, d’une longueur de 2 km, on trouve rapidement des marches et pontons de bois qui permettent de rejoindre la route à suivre sur 200 mètres jusqu’au sommet.

Jusqu'en 2010, une route à péage de 4 km à 12 % permettait de monter en voiture (ou en car en été afin de limiter le trafic et de préserver l’environnement) jusqu'au sommet. Le panoramique des Dômes permet, depuis 2012, l'accès au sommet.

Notes et références

Notes

Références

Annexes

Bibliographie

  • Cédric Gourin, Le puy de Dôme, petite histoire d’un volcan, Éditions Alan Sutton, 2008.
  • Claude Miramand, Tchouf-Tchouf, le petit train du puy de Dôme, Éditions Créer, 2004.
  • (en) C. Deniel, P. Boivin, D. Miallier et M.C. Gerbe, « Multi-stage growth of the trachytic lava dome of the Puy de Dôme (Chaîne des Puys, France). Field, geomorphological and petro-geochemical evidence », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 396,‎ , p. 1-26, article no 106749 (DOI 10.1016/j.jvolgeores.2019.106749)

Articles connexes

  • Liste des volcans de France
  • Chaîne des Puys
  • Réseau des Grands Sites de France

Liens externes

  • Le puy de Dôme sur Volcans du Monde
  • Train à crémaillère du Puy de Dôme : Panoramique des Dômes - Accueil
  • Portail de la montagne
  • Portail du volcanisme
  • Portail du Massif central
  • Portail du Puy-de-Dôme

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Puy de Dôme by Wikipedia (Historical)