![Per Mertesacker Per Mertesacker](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Per_Mertesacker_2014_v_Palace.jpg/400px-Per_Mertesacker_2014_v_Palace.jpg)
Per Mertesacker, né le à Hanovre, est un footballeur international allemand qui évolue au poste de défenseur.
Champion du monde 2014 avec la sélection allemande, il participe également à la Coupe du monde en 2006 et 2010 ainsi qu'au Championnat d'Europe en 2008 et 2012.
Formé à Hanovre 96, Per Mertesacker connaît des débuts difficiles dans le football. Considéré comme pas assez doué pour le football, il songe à arrêter avant d'être convaincu par son père Stefan, entraîneur des jeunes à Hanovre, de persévérer. Il débute en équipe première le contre Cologne alors qu'il n'a que 18 ans. Il se casse le nez lors de son premier match professionnel l'obligeant à sortir au bout de 46 minutes de jeu. Il attendra quatre mois avant de rejouer son deuxième match professionnel. Néanmoins, il s'impose au poste de défenseur central et devient rapidement l'un des espoirs les plus en vue en Bundesliga. Il se forge notamment une réputation de joueur « propre » qui ne commet pas de fautes: lors des 74 matchs qu'il disputera en Bundesliga avec Hanovre 96, il ne recevra que deux cartons jaunes.
Début octobre 2004, il est appelé en sélection nationale par Jürgen Klinsmann et honore sa première sélection le 9 de ce mois face l'Iran (victoire 2-0), devenant ainsi l'un des plus jeunes joueurs à débuter sous le maillot de la Mannschaft. Sa progression est fulgurante puisqu'il s'y impose très vite en tant que titulaire au poste de défenseur central en sélection au côté de Robert Huth. Après 82 matches, huit buts et seulement trois cartons jaunes, il est transféré en 2006 juste après la Coupe du monde 2006 au Werder Brême pour la somme de cinq millions d'euros.
Mertesacker passe six saisons sous les couleurs du club de la cité hanséatique. Il dispute 147 matchs de championnat et marque 12 buts.
En 2007, le Werder Brême termine à la troisième place du championnat et à la seconde place en 2008. Mertesacker n'impressionne pas les observateurs, notamment le magazine Kicker qui lui attribue régulièrement des notes moyennes.
Mais, de retour de l'Euro 2008, Per Mertesacker manque le début de saison 2008-2009 à cause d'une blessure au genou. Si le parcours du Werder est contrasté en championnat (le club finira 10e du championnat), il brille néanmoins en coupes, remportant la Coupe d'Allemagne contre le Bayer Leverkusen et disputant la finale de la Coupe UEFA, qui est remportée par le Chakhtar Donetsk. Mertesacker est l'un des grands artisans du parcours de son équipe mais ne dispute aucune des deux finales à cause d'une blessure à la cheville.
Le , Mertesacker signe en faveur d'Arsenal, la durée du contrat et le montant du transfert n'étant officiellement pas révélés. Il hérite du numéro 4, laissé vacant après le départ de Cesc Fàbregas vers le FC Barcelone. Il prend part à son premier match de Premier League le suivant en étant titularisé par Arsène Wenger lors du match comptant pour la 4e journée face à Swansea City (victoire 1-0).
Le , Mertesacker est victime d'une déchirure à une cheville lors de la victoire (2-1) des Gunners face à Sunderland. Cette blessure conclut une saison très décevante. En effet, opéré des ligaments quelques jours plus tard, Arsène Wenger annonce dans un premier temps que le défenseur allemand sera éloigné des terrains « sur le long terme » avant de déclarer un mois plus tard qu'il ne rejouera pas de la saison.
Le , il réapparait sous les couleurs d'Arsenal lors de la première journée de Premier League face à Sunderland (0-0).
Mertesacker marque son premier but sous les couleurs des Gunners à l'occasion du match comptant pour la 12e journée de Premier League face à Tottenham Hotspur le (victoire 5-2).
Après une saison pleine durant laquelle il est titulaire à 33 reprises en Premier League et des prestations solides et à la hauteur de ce qui était attendu de lui lors de sa signature, Mertesacker se présente en tant que capitaine des gunners lors du début de saison 2013/2014. Cela fait suite aux blessures de Mikel Arteta et Thomas Vermaelen, respectivement capitaine et vice capitaine. Pendant cette période, il se montre rassurant et s'affirme comme le patron de la défense aux côtés de Laurent Koscielny, lui aussi très performant.
Le , il marque le troisième but de la rencontre en finale de la FA Cup contre Aston Villa (victoire pour Arsenal 4-0 contre).
Le , après le match face à Huddersfield, il met un terme à sa carrière.
Per Mertesacker honore sa première sélection à l'âge de 20 ans, le en entrant à la 81e minute lors d'un match amical contre l'Iran (victoire 2-0) à l'âge de 20 ans. Dès le match suivant contre le Cameroun, il est titularisé aux côtés d'un autre jeune Robert Huth, qui n'en est qu'à sa quatrième sélection. Il s'installera dès lors comme titulaire dans la sélection de Jürgen Klinsmann. En 2005, il participe à la Coupe des confédérations et profite d'un match contre l'Australie pour marquer son premier but international (victoire 4-3). Néanmoins, la défense qu'il forme avec Robert Huth est loin d'être convaincante aux yeux des médias,.
En 2006, il participe à la Coupe du monde en évoluant en défense centrale aux côtés de Christoph Metzelder. L'équipe d'Allemagne échoue en demi-finale contre l'Italie (0-2 après prolongation). Blessé, il ne joue pas le match pour la troisième place, remporté (3-1) contre le Portugal. L'association entre Mertesacker et Metzelder qui avait bien fonctionné lors de la Coupe du monde 2006 est en revanche beaucoup plus critiquée lors de l'Euro 2008. Leur manque de mobilité et leur positionnement approximatif sont montrés du doigt durant toute la compétition malgré le bon parcours de la Mannschaft qui échoue en finale contre l'Espagne (0-1).
En 2010, il est retenu par Joachim Löw dans la sélection allemande appelée à disputer la Coupe du monde. Mertesacker est associé à Arne Friedrich en défense centrale et l'Allemagne termine troisième de la compétition. Il délivre de bonnes performances et sauve son équipe juste devant les cages lors du huitième de finale contre l'Angleterre alors que Manuel Neuer avait déserté sa cage en voulant tacler un attaquant anglais. Il n’empêchera pas la défaite contre l'Espagne.
Deux ans plus tard, il fait partie des joueurs sélectionnés par Low pour disputer l'Euro 2012 mais revenant de blessure, il passe la totalité de la compétition sur le banc de la Nationalmannschaft laissant Mats Hummels et Holger Badstuber prendre les places de titulaires en défense centrale. Mais, une fois, l'Euro terminé, il revient à son poste en profitant notamment des blessures de ses deux suppléants. Le , il inscrit son deuxième but en sélection contre la Suède mais doit essuyer les critiques de la presse. Son équipe qui menait 4 à 0 jusqu'à la 60e minute de jeu, s'est fait rejoindre au score par son adversaire en moins de 30 minutes, pour un score final de 4-4,.
Malgré la forte concurrence à son poste, Mertesacker est de nouveau reconduit au poste de titulaire en défense centrale pour la Coupe du monde 2014 aux côtés de Mats Hummels. Il est titularisé lors des quatre premiers matchs de la compétition avant d'être écarté par Joachim Löw au profit de Jérôme Boateng après le match contre l'Algérie. Il réapparaît néanmoins encore deux fois lors du tournoi. À la 45e minute de la demi-finale contre le Brésil (remporté 7 à 1) et lors de la dernière minute de jeu, en finale contre l'Argentine. En remportant le match, Mertesacker remporte la Coupe du monde 2014. Le , il annonce qu'il prend sa retraite internationale.
En , Mertesacker devient entraîneur de l'équipe réserve d'Arsenal. Mertesacker est nommé entraîneur adjoint de Fredrik Ljungberg lorsque celui-ci remplace provisoirement Unai Emery, licencié, sur le banc de l'équipe première d'Arsenal le .
Les équipements de l'Armée suisse, rassemblent différentes sortes de véhicules, des chars de combat, des véhicules de transport de troupes ainsi que des hélicoptères de transport et des avions de combat en service dans les Forces terrestres ou les Forces aériennes.
État en 2018. Pour les détails voir la section Véhicules et Artillerie sur véhicule.
Les uniformes au milieu du XIXe siècle étaient en bleu ou en gris-brun avec des épaules rouges et des parties blanches selon les armes. À partir de 1915, des uniformes inspirés de l'Armée allemande furent introduits. Durant la Seconde Guerre mondiale, les uniformes étaient gris-vert avec un harnais en cuir et des grades indiqués au bas des manches. Ce style resta en vigueur jusqu'en 1957 avant d'être remplacé par l'uniforme en tissu "camouflage" avec des teintes rouges et verdâtres (Alpenflage). Les motifs ont été revus au début des années 1990 et l'uniforme de combat se décline désormais dans des tons bruns, verts (tenue d'assaut 90 (TAZ 90)). Les grades fixées sur le col, auparavant des plaquettes métalliques, ont été remplacés par des morceaux de tissu en velcro. La tenue de sortie est quant à elle grise et se porte avec un béret.
3 catégories de tenues à partir d'Armée 95 : Tenue C (tenue de travail), Tenue B (tenue de service), Tenue A (tenue de sortie), tenues spéciales.
Des uniformes de combat TAZ 90 sont en partie produits hors de Suisse. En 2012, l'association Public Eye dénonce la fabrication de vestes et pantalons dans des ateliers textiles en Macédoine où les couturiers sont rémunérés 70 centimes/h ce qui représente un salaire insuffisant pour vivre dans ce pays selon publiceye.ch. L'affaire est révélée dans la presse et fait alors polémique. Une pétition récoltant plus de 22 000 paraphes demande alors au législatif fédéral de modifier la loi sur les marchés publics.
Quatre années plus tard, des faits similaires sont reprochés à l'armée suisse pour ses bottes de combat qui sont commandées par l'Office fédéral de l'armement à la firme italienne AKU et produites en Roumanie, et donc « made in Europe », pour un prix de 2 CHF/h. Ce prix permet de rémunérer les ouvriers au salaire minimum roumain qui est de 300 CHF/mois, bien que dans les faits, les couturiers rencontrés par la RTS, essentiellement des femmes, parlent de l'impossibilité de faire vivre leur famille avec un tel salaire, la majorité d'entre eux s'endettant avec des crédits. « Le salaire que nous versons correspond au salaire minimum roumain » s'est défendu l'un des dirigeants locaux d'AKU.
Fusils, carabines, mousquetons, fusils d'assaut, revolvers, pistolets, pistolets-mitrailleurs, mitrailleuses, fusils-mitrailleurs, grenades, armes anti-chars, lance-grenades, etc.
Source du tableau,
Source du Tableau:
Plus de 1 500 M113 ont été en service au sein des troupes mécanisées de l'Armée suisse, et certains le sont toujours en 2022. Le modèle de base est le M113A1 armé d'une plaque tournante pour la mitrailleuse M2 de 12,7 mm 1964. Il est appelé char de grenadier 63 (Schützenpanzer 63), année du programme d'armement décidant son achat. L'ensemble des M113 ont été achetés en quatre tranches, on parle alors de série 1 (1963), 2 (1968), 3 (1974) et 4 (1979). Des M113 d'origines ont ensuite été transformés, parfois à plusieurs reprises, augmentant ainsi leurs capacités militaires et leur temps de service. Le 63 est alors suivi de l'année de modification des premiers véhicules, par exemple char de grenadier 63/73.
Le véhicule chenillé de transport M548 non blindé consiste en une cabine avant, armée d'une mitrailleuse 12,7 mm 1964, et d'un pont équipé d'un treuil monte-charge sur rail. Il est utilisé pour le transport de munitions au sein des unités d'artillerie, il permet de ravitailler les obusier M109 (obusier blindé 74, 88 et 88/95 Kawest et les chars M113 lance-mines 64 et 64/91, et ceci particulièrement en montagne.
En 2002, dans le cadre de la réforme Armée XXI, l'armée suisse projetait de se séparer de 30 000 tonnes d'équipement d'ici 2008, dont 242 chars de grenadiers et de commandement 63/73, 368 chars de grenadiers et de commandement 63/89 et 406 chars de commandement et de conduite de tir 63.
À partir de 2006, une première tranche de 550 M-113 a été ferraillée et recyclée par une entreprise d'Ecublens. En 2012, une seconde tranche de 330 M-113 a été recyclée.
Jusqu’à la fin des années 1990, la mobilité de l’armée en cas de guerre reposait en grande partie sur des véhicules de réquisition. En , les besoins de l'armée en camions en cas de mobilisation étaient d'environ 16 000 camions, dont 9 000 véhicules de réquisition. Les 7 000 camions qui composaient le parc de l'armée répondaient à des besoins que les véhicules de réquisition ne pouvaient satisfaire.
En 2016, 5 890 véhicules immatriculés comme camions, dont 2 640 camions lourds, composent la flotte de l’armée. En encore, en cas de conflit, l'armée ne dispose pas de suffisamment de véhicules pour couvrir tous ses besoins de transport et compte par conséquent sur des véhicules de réquisition.
Au quotidien, la flotte est organisée sous forme de parcs de véhicules à disposition de plusieurs utilisateurs, ce qui permet de limiter les coûts. Les camions sont utilisés entre 15 et 20 ans et sont remplacés périodiquement par de nouveaux véhicules, en moyenne environ 175 camions par année.
Acquisition principalement pour les troupes du sauvetage et du génie. Avec le programme d’armement 2010, une grande partie des anciens camions encore en service à l’époque ont été remplacés par des véhicules de nouvelle génération. Cette acquisition vise à remplacer les camions Steyr et Saurer en service au sein des troupes du génie et du sauvetage. Livraison entre 2018 et 2022.
Voitures de livraison civiles : 400 unités
450 Voitures de livraison civiles à traction intégrale Mercedes Sprinter
Remplacememt de 150 MB Sprinter (voitures de livraison) avec bancs longitudinaux (PA 1999 et BER 04) pour des raisons de sécurité et remplacement d'une centaine de véhicules de différents types, comme des voitures de livraison VW et FORD, en service depuis plus de 15 ans. Ces voitures de livraison servent au transport du personnel et du matériel dans les écoles et les formations.
1000 voitures de transport de personnes 4x2 et 4x4 remplacant jusqu’à la fin 2013 quelque 1500 véhicules en service depuis plus de 10 ans dans l’armée et l’administration.
Les véhicules de transport de personnes dont l’acquisition est demandée sont des véhicules de série. 5 %, environ, de ces véhicules fonctionneront au gaz naturel.
Les 170 voitures de livraison ont remplacé des véhicules similaires de différents types, comme des voitures de livraison VW et Ford, en service durant plus de 15 ans.
Les 360 voitures de livraison dont l’acquisition est demandée remplaceront des véhicules similaires de différents types en service depuis plus de 15 ans, qui ont atteint la fin de leur durée d’exploitation.
Remplacement en continu de voitures de tourisme et de véhicules de livraison (et divers véhicules d’exploitation de la Base logistique de l’armée (BLA).
Remplacement d'anciens véhicules de livraison et de voitures de tourisme (et divers véhicules d’exploitation ainsi que des chariots élévateurs)
Remplacement de véhicules civils pour le transport de personnes et de marchandises vétustes ne répondant plus aux normes actuelles. Le renouvellement de la flotte s’effectue en plusieurs tranches.
Les citernes routières servent notamment à ravitailler les stations d'essences de la Confédération, bien que celle-ci soient essentiellement ravitaillées par le chemin de fer. En cas de service actif, l'armée a la possibilité de requestionnés des véhicules civils.
Les véhicules de déneigement spécifiques aux aérodromes sont répertoriés dans la section Véhicules d'aérodromes.
Dans l'armée suisse, les premiers tracteurs étaient utilisés pour tirer des charges. Ils furent d'abord utilisés comme tracteurs d'artillerie, puis pour la DCA lourde, ensuite dans le génie, la protection aérienne (sauvetage), l'infanterie et dans le service sanitaire. Les tracteurs remorqueurs d'avion sont également répertoriés dans la section Véhicules d'aérodromes.
Actuellement les autocars sont attribués à la Base logistique de l’armée. Les véhicules, qui constituent un pool, sont remis/utilisés en fonction du besoin. Ils sont principalement utilisés pour la couverture de besoins de transport des formations d’application et des Départements fédéraux, ainsi que pour la formation des conducteurs. En 2011, 29 autocars étaient en service.
Entre 1936 et 1956, l’armée suisse comptait trois bataillons de motos incorporés aux troupes légères, troupes dons la fonction était d’apporter un soutien rapide à l’infanterie indépendamment des transports ferroviaires. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les pneus et le carburant étant rares, des motards furent reconvertis en canonniers ou en fantassins. En 1943, les compagnies de motards ont été équipées de mitrailleuses lourdes et de canons antichars 4,7 cm 35/41. L'année suivante, elles ont été armées de l'arquebuse anti-chars de 24 mm, alors tirée par le side-car A 720. En 1952 la mitrailleuse 7,5 mm 1951 (de) a été introduite.
En 1956, 10 600 motos tout modèles confondus, sont en service dans l'armée suisse. Mais en raison du blindage insuffisant des compagnies de motards et de leur inaptitude à l’engagement durable dans de mauvaises conditions météorologiques, le , la décision était prise de supprimer cinq compagnies de motards dans chacun des trois bataillons. Les motards restants ont été répartis entre les états-majors et les formations mécanisées. Comme pour les chevaux, les motards ont perdu de leur importance, remplacés par la Jeep à transmission intégrale mettant ainsi fin à l’apogée des troupes de motards dans l'armée suisse.
Actuellement les motards sont principalement des soldats de circulation. Ces soldats sont chargés de reconnaître le réseau des voies de communication et la situation du trafic, d'assurés la régulation de la circulation, de jalonnés les axes de marche et d'organiser les détournements et les sens uniques. Par ailleurs, ils assurent des tâches de régulation du trafic en faveur des autorités civiles et militaires. La majorité d'entre eux sont incorporés dans des compagnies et des sections de commandement dans les différents bataillons de l'armée, environ un quart est affecté à la compagnie de circulation de Drognens. L'école de recrue des motards se déroule à Monte Ceneri au Tessin au sein de la compagnie circulation 6 (ER CT 47-1, cp circ 6) des Écoles circulation et transport 47 (E CT 47) de la Formation d’application de la logistique (FOAP logistique).
L’Armée suisse avait une troupe d'infanterie cycliste qui a cessé d’exister en 2002. Les troupes cyclistes sont créées en 1892 en vertu de la loi fédérale établissant la formation de compagnies cyclistes. En 1912, elles intègrent les sections de combat afin d'étendre leurs compétences au-delà des missions de liaison comme l’exploration, l’occupation des avant-postes ou la sûreté des flancs de déplacement de l’infanterie. En 1937, les troupes cyclistes passe de l'infanterie aux troupes légères nouvellement créée, qui intègrent également la cavalerie et les troupes légères motorisées. En 1962 elles sont renommées troupes mécanisées et légères (TML). Le , dans le cadre du passage d'Armée 95 à Armée XXI en 2004, les trois régiments de cyclistes incorporés aux trois corps d'armée de campagne sont dissous, marquant ainsi la fin des troupes cyclistes au sein de l'Armée suisse.
Les troupes cyclistes de 1995 à 2003 :
Un régiment était composé de trois bataillons. Parmi eux, deux étaient composés d'une compagnie d'état-major (EM), de 3 compagnies de cyclistes, d'1 compagnie cycliste Lance-mines 8,1 cm 72 et 1 compagnie cycliste anti-chars (M47 Dragon et Panzerfaust 3). Un bataillon était composé d'1 compagnie d'état-major, d'1 compagnie de cycliste, d'1 compagnie de lance-mine lourd 12 cm, d'1 compagnie de chasseur de chars (Piranha TOW) et d'1 compagnie sanitaire.
Les vélos militaires continuent néanmoins d’être utilisés pour leurs côtés pratiques, écologiques et sportifs par exemple lors des écoles de recrues et des écoles de cadres, sur les places d’armes et durant les cours de répétitions.
Il y a eu deux modèles de vélo fabriqués pour l’armée Suisse. Le vélo d'ordonnance 05, qui a été fabriqué de 1905 aux années 1980 en plusieurs versions, il n’avait qu’une seule vitesse. Il a ensuite été remplacé par le Vélo militaire d'ordonnance 93, avec 7 vitesses. Tous deux étaient fabriqués par l’entreprise Condor.
Cuisines roulantes, cuisines de campagne, fourgons de cuisine, boulangeries mobiles, moulins mobiles, caisses de cuisine et réchauds
Définitions des termes utilisés selon l'association du musée suisse de l'armée (VSAM).
Plusieurs services du DDPS utilisent des véhicules de services du feu.
Depuis la réforme Armée XXI entrée en vigueur en 2004 la compagnie de canots à moteur 10 (de) (Motorboot Kompanie 10) remplace les trois compagnies issues de la réforme Armée 95 (Cp can mot 15 lac Léman, Mot Boot Kp 43 Bodensee, Mot Boot Kp 96 lac Majeur et lac de Lugano). Jusqu'en 2020 elle mettait en œuvre le canot-patrouilleur 80/98 notamment dans des missions de soutien aux autorités civiles (gardes-frontière, police). À partir de 2019, le canot-patrouilleur 80/98, introduit en 1982, est remplacé par le Canot-patrouilleur 16.
Définitions :
L'armée suisse peut réquisitionner des trains, et a possédé par le passé son propre matériel roulant (chemin de fer militaire), par exemple durant la Première Guerre mondiale.
Vraisemblablement, les premiers convois militaires en Suisse commencent à circuler en été 1849. En Suisse romande, le premier transport de troupe par chemin de fer s'effectue le . Il s'agit d'une école de recrues d'artillerie se déplaçant de Morges à Lausanne. Le convoi est composé de deux locomotives, d'une voiture pour les officiers, de 12 wagons plats pour les canonniers et le matériel, de 17 wagons couverts pour les chevaux et leurs accompagnants ainsi que de deux wagons-freins. Le , le Département militaire adopte les premières « Prescriptions pour le transport des troupes par les chemins de fer suisses », élaborées par le haut-commissaire à la guerre de la Confédération.
En 1870, est créé le premier état-major Service militaire des chemins de fer (SMC). Rattaché à l’état-major général, il a pour mission la coordination des cinq compagnies ferroviaires privées de l’époque.
L'Organisation militaire 1874 voit la création de 8 groupes du génie, parmi lesquels sont rattachées les premières compagnies de chemin de fer, formées de cheminots et de personnel externe. Leur mission est de renforcer les entreprises ferroviaires civiles afin d'assurer l'entretien et l'exploitation de l'infrastructure ferroviaire.
Au passage à Armée 61, la mission du Service militaire des chemins de fer n'a que peu évolué, il s'agit dans un premier temps d'assurer les transports de mobilisation de l'armée et, dans un second temps, d’effectuer les transports de troupes et de matériel de l'armée. En temps de guerre, toutes les entreprises de transport publiques sur rail, sur route et sur l'eau voient leurs direction militarisée et centralisée.
L'armée possédait des mines antipersonnel qui ont été retirées du service en à la suite de la ratification par la Suisse de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel (Traité d'Ottawa). La Suisse disposait de bombes à sous-munitions (modèle KaG90). À la suite de la ratification de la Convention sur les armes à sous-munitions le , l'armée commença l'élimination de ses stocks de munitions à sous-munitions en 2013.
Nils Fröling, né le à Dallas aux États-Unis, est un footballeur suédois qui joue au poste d'avant-centre avec le club du Hansa Rostock.
Nils Fröling est formé au sein du club de Boo FF (en), qu'il quitte à seulement 16 ans pour poursuivre sa formation à l'Åtvidabergs FF, qui lui fait découvrir le monde professionnel. Il joue son premier match en Superettan le , contre le Falkenbergs FF. Il entre en jeu en cours de partie, et son équipe est battue sur le score de deux buts à zéro ce jour-là. Il joue un total de onze matchs dont dix en championnat pour sa première saison en professionnel.
En , Nils Fröling quitte l'Åtvidabergs FF et rejoint le Kalmar FF, club qui lui permet de découvrir l'Allsvenskan, l'élite du football suédois. Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs le , lors d'un match de championnat que son équipe remporte par trois buts à zéro face au Malmö FF. Pour son deuxième match seulement, le suivant, il inscrit son premier but en professionnel et donc avec son nouveau club, en marquant le seul but de la rencontre face à l'IK Sirius.
Le , Nils Fröling rejoint librement le FC Hansa Rostock, en Allemagne. Il signe un contrat courant jusqu'en . Le club évolue alors en deuxième division allemande.
Le 6 février 2022, Nils Fröling inscrit ses deux premiers buts pour le FC Hansa Rostock, lors d'une rencontre de championnat face au SG Dynamo Dresde. Titulaire, il participe à la victoire de son équipe par quatre buts à un.
Le , Nils Fröling est sélectionné pour la première fois avec l'équipe de Suède espoirs. Alors que son équipe affronte la Norvège, il commence la rencontre et son équipe remporte la partie sur le score de trois buts à un.
Nils Fröling est né à Dallas aux États-Unis, et a vécu dans ce pays et au Canada jusqu'à ses sept ans avant de déménager pour aller vivre avec sa famille en Suède.
Le tableau ci-dessous retrace la carrière de Nils Fröling depuis ses débuts :
Didrik Anders Gillis Bildt est un homme d'État et diplomate suédois né le à Göteborg et mort le à Stockholm. Il est ministre d'État de février 1888 à octobre 1889. Il est l'arrière-arrière-grand-père de Carl Bildt, ministre d'État de 1991 à 1994.
Gillis Bildt, fils d'un lieutenant-colonel, a également entamé une carrière militaire. Il a d'abord été diplômé de l'académie militaire du château de Karlberg (Militärhögskolan Karlberg). Puis en 1837, il rejoint le régiment d'artillerie de Götaland en tant qu'aspirant officier. En 1842, il termine sa formation d'officier et attire l'attention du prince héritier Oscar. Après avoir obtenu son diplôme, il a également été tuteur en mathématiques pendant plusieurs années. Toujours lieutenant, il devient adjudant du roi Oscar Ier en 1851. Cela l'amène, dans les années suivantes, à être rapidement promu au grade de major et de chef d'état-major de l'artillerie en 1854, de lieutenant-colonel en 1856 et de colonel en 1858.
Après la mort d'Oscar Ier, il est promu général de division et premier aide-de-camp en 1859 par son successeur de Charles XV. Pour ses mérites, il fut anobli comme baron en 1864. En 1875, il devient lieutenant général.
Gillis Bildt commence sa carrière politique en 1847 avec l'élection comme membre de la noblesse à la Diète des États. Il a été membre de cette assemblée jusqu'en 1867. À cette époque, il était un représentant du parti conservateur de la noblesse (Junkerpartiet), qui exigeait une politique de libre-échange. D'autre part, il s'est également fait l'avocat des affaires sociales, comme les soins infirmiers et l'éducation des filles à l'école.
En tant que membre de la Diète des États, il a été rapporteur au sein de la commission principale (Statsutskottet) de 1848 à 1860. En 1863, il est un fervent partisan de la réforme électorale de Louis De Geer et de l'introduction du suffrage universel. À ce titre, il a joué un rôle décisif dans la dissolution de la Diète des États au profit d'un parlement bicaméral, le Riksdag. Son soutien est même allé jusqu'à maintenir des troupes en réserve pour maintenir l'ordre public à Stockholm si la réforme était rejetée.
Après la réforme parlementaire de 1867, il est membre de la Première Chambre du Riksdag jusqu'en 1874. Il y a été élu avec le plus grand nombre de voix en tant que membre du premier comité statutaire. Plus tard, il a également siégé à la commission de la défense.
De 1887 à sa mort, il est à nouveau membre de la Première Chambre. Cette nouvelle nomination par les députés protectionnistes était cependant contraire aux souhaits d'Oscar II, car il ne voulait pas voir un ami proche de la famille royale confronté à la politique des partis et à l'opposition au gouvernement en place avec sa politique favorable au libre-échange. Bildt promit alors au roi qu'il resterait indépendant de la politique des partis. En fait, il a cependant assisté à des réunions avec la faction protectionniste de la chambre haute, bien qu'il ait lui-même préconisé un protectionnisme modéré.
En plus de sa carrière militaire et de ses activités de député, il a assumé des fonctions au sein de l'administration de l'État. De 1858 à 1862, il est d'abord président du gouvernement et commandant militaire de la province de Gotland, puis de 1862 à 1874 du comté de Stockholm. Au cours de ce mandat, il a travaillé à l'expansion du réseau ferroviaire, en promouvant notamment l'importance militaire et économique de Stockholm. Pour cela, il a reçu un large soutien du Parlement, du Conseil municipal de Stockholm, de la Bourse de Stockholm, mais aussi des citoyens. Il était également actionnaire et membre du conseil d'administration de la société qui voulait exploiter une ligne de chemin de fer entre Stockholm et les mines du Västmanland.
En 1874, il est nommé ambassadeur de Suède auprès de l'Empire allemand. Dans cette fonction, qu'il occupe jusqu'en 1886, il renforce les liens entre la Suède et le jeune État-nation allemand. En particulier, des accords bilatéraux ont été conclus sur le courrier, la télégraphie, la livraison et les marins. En même temps, il a pu suivre la politique protectionniste d'Otto von Bismarck en Allemagne, notamment dans le domaine de l'agriculture. Après son retour d'Allemagne, il est devenu chef de la Cour royale en 1886. Il a occupé cette fonction jusqu'à sa mort.
Au même moment, le parti protectionniste a été fondé en Suède après la chute du prix des céréales. Il a exigé des tarifs douaniers protecteurs pour soutenir les agriculteurs locaux, ce qui a été rejeté par le gouvernement de Robert Themptander (1884-88), qui était favorable au libre-échange. Lorsqu'en mars 1887, la majorité de la deuxième chambre décide de l'imposition de droits de douane sur les céréales et de droits de douane protecteurs, Themptander dissout le Riksdag et obtient lors des nouvelles élections suivantes une majorité favorable au libre-échange.
Cependant, cette majorité a diminué lors des élections du Reichstag à l'automne 1887, surtout après que la Cour suprême a déclaré invalide l'élection des 22 représentants du libre-échange de Stockholm en raison d'une erreur formelle et que les représentants de la politique protectionniste ont été élus à leur place. Le nombre de partisans des droits de douane sur les céréales a également augmenté à la Première Chambre. En conséquence, après l'ouverture du nouveau Reichstag en janvier 1888, le gouvernement Themptander a démissionné, et le roi, considérant que la majorité des deux chambres n'était pas encore parvenue à une décision finale, chargea Gillis Bildt de constituer un cabinet modéré pour les tarifs protecteurs, ce qu'il réussit à faire le 6 février 1888. En raison de son expérience directe du protectionnisme en faveur de l'agriculture en Allemagne, mais aussi en raison de ses propres sympathies pour la protection des produits nationaux, Bildt était donc un successeur idéal à Themptander, après que l'ancien président des chambres du Riksdag, l'archevêque Anton Niklas Sundberg, eut refusé de prendre ses fonctions.
Le gouvernement Bildt, composé pour moitié de partisans du libre-échange et pour moitié de protectionnistes, a rapidement augmenté les prix de la nourriture et des outils, tandis que les revenus des tarifs de protection étaient utilisés pour réduire la dette nationale, construire des chemins de fer et acheter des armes.
Le 12 octobre 1889, Gillis Bildt a démissionné de son poste de Premier ministre.
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