Les variétés d'olives (au sens agronomique du terme) ou cultivars cultivées en France ont été estimées autour de 200 dont 105 ou 112 répertoriées. C'est une très grande diversité variétale, méconnue et en cours de disparition.
L'oléiculture française était tombée dans l'indifférence générale après le gel catastrophique de février 1956. La consommation d'huile d'olive connaît un regain d'intérêt spectaculaire depuis une vingtaine d'années[Quand ?]. On estime à 200 variétés présentes en France. La France consommait 100 000 tonnes en 2006 mais ne produit que 5 % de cette consommation.
La politique de production de qualité par le biais des démarches de production d'appellations contrôlées ou protégées impose une bonne identification des variétés en vue notamment de la production d'huiles monovariétales. Les travaux réalisés à cet effet ont été basés sur :
En 2002, Marc Rozier a publié un ouvrage de recensement des variétés plus large que les travaux de l'INRA, visant l'exhaustivité. Il a servi de base aux études qui suivent, ci-dessous.
En 2004 a été publié sous la direction de l'INRA, avec la collaboration de l'AFIDOL, et de différents organismes, un premier recensement comprenant :
soit un total recensé de 45 cultivars.
En 2011 a été publié sous la même direction le tome 2 recensant :
soit un total recensé de 60 cultivars.
Les pépiniéristes ont été mis à contribution pour constituer des collections de bois en vue de la multiplication variétale par boutures ou greffes.
Les différentes variété d'olives peuvent avoir une finalité d'olives de table (olives vertes, olives cassées, olives noires, selon de nombreuses préparations) ou d'olives pour de l'huile.
Il existe en France trois régions oléicoles : la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la région Languedoc-Roussillon et la région Corse. Les départements de la Drôme et de l'Ardèche seuls départements producteurs de la région Rhône-Alpes.
Selon une étude de l'AFIDOL, on peut raisonner aussi des « bassins oléicoles ».
Il existe une AOC qui couvre une très grande partie de la région, et d'autres AOC, sur le même territoire, mais des origines géographiques plus réduites et un cahier des charges différent. Par exemple, il ne faut pas confondre l'huile d'olive de Provence AOC, qui couvre de très nombreuses communes, et l'huile d'olive d'Aix-en-Provence AOC qui est limitée à la zone géographique autour d'Aix.
Les cultures d'appellation d'origine contrôlée (AOC) ajoutent aux zones géographiques des critères par rapport aux cultivars d'oliviers à respecter dans certaines proportions, de leurs plantations (espacement entre les arbres...), du cycle d'entretien des arbres et de la cueillette.
Le label d'appellation d'origine protégée (AOP), est une définition au niveau européen de ces mêmes zones AOC.
Le cahier des charges de la culture bio s'appuie sur les directives des AOP, tout en interdisant l'usage de traitements chimiques. L'AFIDOL est l'organisme qui prend en charge cette certification.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Owlapps.net - since 2012 - Les chouettes applications du hibou